Les deuxièmes assises sur la coopération internationale des collectivités malagasy et françaises ont débuté hier à l’hôtel Carlton à Anosy. La coopération décentralisée se présente comme une relation de territoire à territoire qui vise une certaine entraide entre deux ou plusieurs collectivités. Cet événement qui durera trois jours verra la participation de deux cent communes, des chefs de régions, des élus aussi bien malgaches que françaises, des ONGs et des représentants d’association. Le développement économique local, la jeunesse, le secteur de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la gestion des risques et des catastrophes, la gouvernance locale seront les thématiques qui attendent les participants.
Les coopérations décentralisées touchent différents secteurs mais la majeure partie des projets tourne autour de l’urbanisme. Les formes de coopération sont connues généralement sous le vocable de « jumelage ». Pour le cas de Madagascar, seules neufs régions n’ont pas encore de relation de partenariat avec des homologues étrangers. Pour la capitale tananarivienne, c’est la Région Île-de-France qui l’accompagne dans les projets d’embellissement de la ville, dans la réalisation des infrastructures routières ou accessoires comme les abribus. Selon le vice-Président du Conseil régional d’Ile de France, Jérôme Chartier : « le plan d’action de la mobilité urbaine entamé vise à assurer le déplacement à Antananarivo. Nous ambitionnons d’inscrire cette ville des mille dans le patrimoine de l’Unesco ». Un propos suivi d’une pluie d’applaudissements.
Il a également souligné que « la Région Ile-de France dispose également d’un réseau d’incubateur entrepreneurial. Ce réseau regroupe des entreprises françaises qui sélectionnent des projets des start-up malgaches qui œuvrent dans le développement local (...) Dans notre engagement de programme, 427 Millions d’Euros sont mobilisés mais seuls quelques projets sont soutenus, faute d’une sérieuse étude de faisabilité de la part du porteur de projet ».
Pour Lalao Ravalomanana, maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo, la coopération décentralisée occupe une place cruciale pour la ville mais le problème réside souvent sur l’accès au financement.
Pour les communes rurales, elles demeurent souvent des cimetières de projet. « Le gouvernement a toujours des ambitions visant à promouvoir les relations inter-collectivités et à apporter des soutiens aux projets conséquents. Il est souvent désolant de constater que ces intentions restent des intentions et ne se réalisent pas. Raison pour laquelle, dans mon discours, j’ai insisté sur la nécessité de produire des résultats palpables, concrets et dans le plus bref délai après cet événement », s’exclame Rado Razafindratsima, Président de l’Association des Maires des Communes Rurales de Madagascar. De plus, il arrive aussi que « les maires ne sont jamais considérés comme il se doit. La preuve en est que l’Etat importe et impose des projets qui ne répondent pas aux besoins de la collectivité, faute d’une consultation préalable du Maire. Force est de constater que les maires des communes rurales commencent actuellement à démontrer un certain dynamisme dans la recherche de partenariat. En effet, leurs ressources financières sont lourdement insuffisantes pour faire fonctionner l’administration toute entière. Si les communes disposent de vingt et un ressources financières retracées dans le code générale des impôts et les lois de finances, seules six d’entre elles sont opérationnelles. Aussi, les entreprises locales s’opposent souvent aux prélèvements fiscaux opérés » ajoute-t-il.
Vos commentaires
Assalaamo alaikoum
« Il n’y a de richesses que d’hommes »Jean Bodin
Quid des citoyens mal éduqués voire sans éducation du tout ?
Des jumelages qui vont mettre la charrue devant les bœufs sont des financements jetés par la fenêtre.
Bonjour
Inona no maha samihafa an’ity amin’ny concet boky mena ? Emergence
https://philosciences.com/Pss/philosophie
Lire « concept «
Manao azafady, ity lay référence
Inona no maha samy hafa an’ity amin’ny concept boky mena ? :
JUIGNET, Patrick. Le concept d’émergence. In : Philosophie, science et société [en ligne]. 2015. Disponible à l’adresse : https://philosciences.com/Pss/philosophie-generale/complexite-systeme-organisation-emergence/38-le-concept-d-emergence.
Juste un avis d’un auteur, mais qui a quand même une vision panoramique de la situation :
Développement : comment réussir un échec
Hubert-rodier Jacques | 30/03 | 00:00
Si seulement la liste des propositions des Nations unies pour les Objectifs du développement durable (ODD) après 2015 pouvait être aussi simple que les dix commandements. En d’autres termes, l’ONU est en train de réussir un échec. Le constat fait par « The Economist » est en effet consternant. Le travail des différentes commissions chargées d’actualiser les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) est tellement étendu et surtout parti sur de si mauvaises bases qu’il risque d’échouer, écrit l’hebdomadaire. « Ce qui ne sera pas seulement une occasion manquée, mais une trahison des promesses faites aux plus pauvres. » Dans l’ensemble, les OMD ont eu un résultat décent. Même s’il ne faut pas exagérer leur importance : la réduction de moitié de la pauvreté dans le monde est due avant tout au bond économique de la Chine. Mais les nouveaux ODD à l’horizon 2030 semblent ne plus avoir de limite. Les groupes de travail proposent 169 cibles regroupées en 17 objectifs. Tout cela a pris une proportion biblique, mais pas forcément de manière positive. L’une des idées défendues par les pays en développement est que plus il y aura d’objectifs, plus l’aide au développement sera importante. Ce qui est irréaliste, car il faudrait au moins de 2.000 à 3.000 milliards de dollars par an. En revanche, des programmes de transferts ciblés pourraient permettre d’éliminer dans les quinze prochaines années l’extrême pauvreté qui touche encore 1 milliard de personnes au revenu inférieur à 1,25 dollar par jour. Mais, pour cela, il faut en faire la priorité des priorités d’une liste simplifiée. En revanche, les bonnes intentions ne mènent nulle part.Fin de citations (dans Les echos.fr)
Livre rouge 3è episode ?
Les malgaches ont quand même une mémoire, non négligeable. L’intelligence à surmonter cette éternelle « fanabadoana » serait-elle éveillée ?
Les deuxièmes assises sur la coopération internationale des collectivités malagasy et françaises battent son plein mais il faut dire que Rajao pense a une politique centralisée sur le HVM en cravate couleur bleu.
La maire de Tana parle de cimetière de projet car l’Etat bien qu’il en parle ne va jamais financer la ville des milles.
Le président des maires des communes rurales de Madagascar accentue le fait que l’Etat impose et importe des projets qui n’ont pas reçu une consultation préalable du maire concerné.
Du genre projet solonandrasana qui impose le projet dont le financement serait téléguidé.
Elle n’a qu’à siffler les bergers allemands comme son mari l’a promis.
TOUT Madagascar est patrimoine de l’humanité
pourquoi faire des distinctions ?
Antananarivo l’est aussi , avec ses bidonvilles ou pas .
pour le reste si des business angels veulent supporter les initiatives de compétence
why not coconut
de quelles compétences parle-t-on ?
OUI, tout Madagascar est patrimoine de l’Humanité.
Mais hélas l’Humanité n’est pas reconnue propriétaire de ce patrimoine !
Seule une minorité de gens peu éduqués (comme dit PQMP) en a pris possession...
OUI, tout Madagascar est patrimoine de l’Humanité.
Mais hélas l’Humanité n’est pas reconnue propriétaire de ce patrimoine !
Seule une minorité de gens peu éduqués (comme dit PQMP) en a pris possession...
Erreur, faute de clavier ! il s’agit de PQMD...
PQ MD : c’ est fabriqué à Madagascar ?
Qui peu le savoir...
Plus Qu’hier et Moins que Demain
Ce n’est pas de moi, je ne suis pas assez intelligent pour cela...
En cellulose et parfumé au boule-shit.
Bonjour, Belakana, j’ai bien aimé ton "boule-shit". LOL.....
Entre consommateurs ...oups pardon ! connaisseurs plutôt il y a connexion immédiate . C’est quoi " boule shit" ? Nous sommes profanes.
@zana
Toujours la même rengaine : "donne-moi le vola vazaha ! donne...!" c’est tellement plus simple que de se bouger son gros Q de gasy ! L’irresponsabilité malgacho-malgache dans toute sa splendeur ! L’économie de rapine comme mode de fonctionnement perpétuel !
mêêê cé com’ ça à Madagascar !