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Divers

Ambohimanga-Rova

Les chiens-policiers, infaillibles ou non !

samedi 15 novembre 2008 | Franck Raj

Après le vol d’équipements d’installations électriques estimées à 12 millions fmg dans une maison d’Ambohimanga-Rova le 19 mai 2005, les propriétaires ont recouru aux chiens policiers. Or, les trois suspects désignés comme les auteurs du cambriolage ont été tous relaxés au bénéfice du doute par la justice, malgré le fait que les chiens-policiers ont persisté de pénétrer dans le domicile des premiers après les faits. Voici l’histoire. Après maintes ruses des gendarmes pour diriger les animaux dans différents endroits, ceux-ci revenaient toujours vers le domicile de trois suspects pour ne plus y bouger. Il s’agit d’un chef fokontany adjoint à l’époque, ainsi que d’un quartier mobile et qui n’est autre que le frère du premier. Mais les bêtes ont fait aussi le va-et-vient vers la demeure de J-P., également quartier mobile dans le passé. De plus, des empreintes ont été localisées aux alentours de la maison le lendemain du cambriolage.

Erreur canine ?

La première fois, cette maison a été déjà la cible de cambriolage. C’était le 6 mai 2005. Les propriétaires ont fait appel au fokontany dont les quartiers mobiles composés de ces trois individus cités plus haut. L’objectif était bien sûr de retrouver les présumés coupables. Justement, la partie pour la défense des trois suspects a invoqué la présence dans la maison le 6 mai comme étant à l’origine de l’erreur d’appréciation des chiens de gendarme. Vu du côté des hommes, on peut interpréter un peu cela comme l’impression du déjà vu. La justice était unanime à cette dernière hypothèse pour la conduire à blanchir les trois suspects. Mais surtout, il n’y avait pas de perquisition, donc il n’existe aucune de preuves matérielles permettant de les poursuivre. Cette dernière situation a instauré le doute quant à leur culpabilité, aboutissant ainsi à leur relâchement

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