Le compte à rebours a débuté pour les prétendants aux élections municipales et communales du 11 décembre prochain. Les candidats devront débourser entre 1,2 million à 20 millions d’ariary pour la caution obligatoire qui sert de participation aux frais d’impression des documents sensibles comme les bulletins uniques.
Pour la commune urbaine d’Antananarivo, classée hors catégorie, la caution est la plus élevée, elle est fixé à 20 millions d’ariary, le même montant que celle des législatives et le double de celui de 2019. Pour les communes urbaines de première catégorie, elle est fixée à 15 millions d’ariary. Pour les communes urbaines de deuxième catégorie, la caution est comprise entre 2,4 millions et 5 millions d’ariary. Le montant oscille autour de 1,2 à 1,7 million d’ariary pour les communes rurales. Ce montant varie en fonction de la catégorie de la commune, du nombre de ses électeurs et du nombre des conseillers à élire.
Le dépôt des candidatures se déroulera du 5 au 15 septembre si initialement la CENI a proposé sa date d’ouverture pour le 12 août. La campagne électorale débutera le 19 novembre et s’achèvera le 9 décembre à minuit. Elle dure 15 jours et prend fin 24 h avant le jour du scrutin.
La Loi de finances initiale (LFI 2024) a fixé à 50 milliards d’ariary le budget destiné aux élections communales et municipales.
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Vos commentaires
Allez je me dévoue ...
D’ en déduire que ces élections, en plus d’ être une entourloupe de premier ordre pour ne pas dire un piège à kouillons, deviennent une manne financière , qui vont renflouer certaines caisses qui en ont bien besoin ...
Et de n’ être réservées qu’ aux « riches », le commun des Gasy lambda en étant totalement exclu , faute de moyens !
Donc pour être élu il faut avoir les moyens et savoir voler pardon détourner , car sans vola candidats tsy misy ?
De s’ étonner de n’ avoir que des Rapetous dans toutes les administrations & services ...