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Divers

Mahavoky

Les braqueurs sont connus

mercredi 17 septembre 2008 | Hassy

La bande de 5 individus armés qui a braqué le gérant de la station Total d’Ambodivona n’est pas inconnue pour les habitants de ce quartier, encore moins pour la police. Ce gang est réputé pour des attaques à main armée dans cette zone. Généralement, ils opèrent de beau matin. Pour preuve, deux individus en provenance Mahajanga ont été détroussés par ces mêmes malfrats en face du Collège Saint Antoine, mercredi dernier vers 4h30 du matin. La somme d’Ar 330 000 leur a été dérobée. Par ailleurs, Lala Harison, l’une des victimes a été éraflée par un coup de poignard. Dans une plainte visée par le fokontany puis déposée à la police, il a mentionné que les bandits sont de teint clair, minces et de tailles plus ou moins grandes. De surcroît, ils étaient aussi armés de pistolets. Ces descriptions correspondent exactement à celles des bandits qui ont braqué le gérant de station à Mahavoky avant-hier. En outre, des sources auprès des forces de l’ordre confirment que la piste des auteurs du braquage conduit aux gangsters qui s’attaquent généralement aux passants et aux marchands d’Andravoahangy, tôt le matin.

Arrestation

Selon des informations recueillies sur place, ces malfaiteurs habitaient dans les environs auparavant. Ils auraient même fait partie de l’équipe de rugby locale à un certain moment. Des bruits circulent qu’ils ont aujourd’hui déménagé à Sabotsy Namehana. En ce qui concerne les préposés à l’ordre, la loi sur « l’égalité d’armes » les autorise à abattre les brigands. Leurs chargeurs sont pleins et ils peuvent tirer, si besoin est. Pour en revenir au hold-up de Mahavoky, des arrestations se profilent à l’horizon.

Précautions

La sécurité des personnes qui transportent d’importantes sommes d’argent, en l’occurrence, les gérants de station-service, est compromise. Ils sont bien obligés d’apporter leurs recettes à la banque par leurs propres moyens faute de système de versement en espèces plus sécurisé. Néanmoins, une compagnie pétrolière est particulièrement rigoureuse sur la sécurité de ses stations. C’est la vie de ses employés qui prime pour celle-ci. Ainsi en cas d’attaque, il est conseillé aux pompistes de donner aux bandits ce qu’ils réclament, si leur vie est en danger. Néanmoins, ils ne doivent sous aucun prétexte garder sur eux plus d’Ar 50 000, outre les petites coupures. L’argent doit être enfermé dans le coffre-fort de la station dès qu’il est supérieur à ce montant. Seul le gérant détient le sésame de cette cuirasse. Pour sa sécurité, ce dernier ne devrait pas non seulement compter ses recettes sur place, mais également les apporter à la banque aussi fréquemment que possible et à des moments indéfinis. Si malgré ces précautions un braquage survient, le recours final est d’appuyer sur le bouton d’alarme.

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