
Depuis hier, les bouffes mobiles appelées également fast food ont regagné leur place à Analakely et ont repris leurs activités. La Commune urbaine d’Antananarivo leur ont donné une autorisation. Elle estime que les normes ont été respectées. Ralalarisoa Hanitra, présidente de l’Association des bouffes mobiles a apporté plus d’explications. Interview.
• Madagascar Tribune : Au mois de mai 2008, les véhicules qui servaient les bouffes ont disparus. Maintenant, ils reviennent. Qu’est-ce qui s’est passé ?
– Ralalarisoa Hanitra : Nous nous sommes retirés de cet endroit voici 3 mois. La raison est pour nous permettre d’améliorer nos activités commerciales, nos matériels, notre qualité de services et nos produits, bref, la façon dont nous travaillons. Une fois que nous nous y sommes engagés, la Commune urbaine d’Antananarivo nous a donné l’autorisation.
• Vous avez dit une amélioration de votre profession. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?
– Nous avons maintenant une Association appelée Association des bouffes mobiles ou FMBM en abrégé. Elle a été créée légalement au mois de juin. Nous sommes 6 à y être regroupés. Chacun a son véhicule de bouffes mobiles. L’objectif de l’Association est de professionnaliser ce métier de vendeurs de bouffes à bord de véhicule, de mettre aux normes nos activités.
• De quelles normes s’agit-il ?
– Comme vous le voyez, tous nos véhicules ont de la même couleur, de couleur orange. A l’intérieur, il y a des micro-ondes, un réfrigérateur pour conserver le repas. L’eau utilisée est l’eau potable bien stockée dans un bidon plastique fermé. Il y a un autre bidon prévu pour les eau utilisées. Les bouffes sont dans la vitrine à l’abri des poussières. Les matériels, les mobiliers doivent être propres. La préparation des menus respecte également les normes d’hygiène. Les employés portent des blouses.
Propos recueillis par Herimanda R.