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Politique

Crise politique à Madagascar

Les USA regrettent la suspension des négociations

vendredi 19 juin 2009 |  2284 visites  | 7 commentaires 

Pointés du doigt par des membres de la Haute autorité de Transition et par des radicaux de la mouvance Andry Rajoelina, les Etats-Unis ne perdent pas le nord. Ils suivent de près le cours des événements dans le pays et ne manquent pas de réagir si besoin est.

Ainsi, dans le communiqué en date du 17 juin, et reproduit intégralement, le Département d’Etat américain fait part de ses points de vue sur le sort donné aux pourparlers conduits par le Groupe international de contact au Carlton. « Les Etats-Unis regrettent la suspension du processus de médiation mené par l’Union Africaine et les Nations Unies à Madagascar. Nous tenons à féliciter l’équipe de médiation pour les efforts qu’elle a fourni sans relâche dans le but de faire avancer ledit processus, et continuons à exhorter toutes les parties à revenir rapidement à la table des négociations et essayer de s’entendre sur les éléments constituant un gouvernement de consensus pour la transition.
Nous sommes toujours persuadés qu’un processus de consensus politique aboutissant à des élections dans les plus brefs délais constitue la seule voie pour sortir de cette crise. Nous condamnons les actes anticonstitutionnels qui se trouvent à l’origine de la situation actuelle, et rejetons catégoriquement le recours à la force pour tenter de résoudre cette crise. Nous réaffirmons notre impartialité et ne soutiendrons aucune solution unilatérale par une faction politique quelconque, vu que de telles mesures ne permettraient pas de parvenir à aucune solution durable basée sur des élections crédibles et impartiales
 ».

Recueilli par Valis

7 commentaires

Vos commentaires

  • 19 juin 2009 à 09:12 | vuze (#918)

    Bonjour,

    C’est bizarre pas de réactions sur cet article ?? Ce n’est pas étonnant car la majorité des gens ayant accès à Internet font partie de la famille dada...

    Les USA lâcheraient-ils RA8 ?

    « et rejetons catégoriquement le recours à la force pour tenter de résoudre cette crise. »

    En clair, cela veut dire que la SADC avec ses guerriers n’a pas intérêt à ouvrir son bec et à se pointer en bateaux à voile sur nos côtes... Remarquez, ils peuvent venir, les requins suffiront à les retenir...

    Bon je plaisante, mais de toute façon, toute personne sensée (même pro-RA8) a compris qu’une intervention armée serait un désastre pour le pays..

    Cordialement.

    • 19 juin 2009 à 11:19 | Dondrombelona (#2719) répond à vuze

      IZAHAY DE TSY MAHAY POLITIKA FA NY FANTATRAY DIA MATIN NY HANOANANA IZAHAY AMIN IZAO FOTOANA IZAO.

      MANAINGA NY OLONA REHETRA IZAHAY MBA HIENTANA TSY HANAIKY INTSONY FA TENA TSY ZAKAN NY AINA NY FAHATRANA.

      ESORY RANGA LE COFBOAY KELY IO DE MIJOROA NAREO MAHAY MITONDRA FA RERAKA NY OLONA A.

      NA NY HOENDAHANA AZA EFA TSISY TSONY.

      VELOMA E

  • 19 juin 2009 à 09:31 | Lemurkata (#801)

    Les USA condamnent les actes anti-constitutionnels à l’origine de la situation actuelle. Bonne résolution. Mais compte tenu qu’ils étaient partie prenante dans l’un de ces actes (transmission des pleins pouvoirs à un directoire militaire), que nous proposent-ils aujourd’hui pour sortir de la crise ? Je vous le donne en mille : suspension de l’elligibilité de Madagascar à l’Agoa et au MCA. Belle hypocrisie.

  • 19 juin 2009 à 10:00 | Jeanmi (#838)

    Je me permets de soumettre à vos réactions le présent commentaire du texte « reproduit intégralement » dans votre édition de ce jour.

    On peut d’abord espérer qu’en effet les Etats Unis version Obama-Clinton « ne perdent pas le nord », vu les changements assez radicaux en matière de politique étrangère survenus depuis l’accession au pouvoir du nouveau Président.

    Par « pointés du doigt par la HAT et les radicaux de la mouvance Andry Rajoelina », j’imagine que vous faites allusion à l’attitude actuelle de l’Ambassadeur américain, soudainement frappé d’amnésie sur les circonstances dans lesquelles s’est déroulé le départ de Marc Ravalomanana, dont il a pourtant été le témoin et qu’il avait déjà commentées.

    Je passe sur les félicitations diplomatiquement d’usage à l’équipe de médiation.

    Les USA disent : nous « continuons à exhorter toutes les parties à revenir rapidement à la table des négociations et essayer de s’entendre sur les éléments constituant un gouvernement de consensus pour la transition ».

    Deux choses :
    D’abord, l’expression toutes le parties pourrait signifier qu’il y avait des absents, que les quatre « courants » autoproclamés négociateurs en chef n’étaient peut être pas tous « le bon choix », ou même que d’autres négociateurs pourtant pertinents n’avaient pas été conviés (par exemple la « société civile », même si elle est divisée, et les « religieux », même d’obédiences hétérogènes.

    Ensuite l’expression « s’entendre sur les éléments constituant un gouvernement de consensus pour la transition ».
    Cela me semble signifier qu’il n’y a pas de gouvernement en ce moment.
    En clair : le gouvernement Ravalomanana a été auto détruit par la démission de son chef, et celui mis en place par la HAT n’est pas consensuel et inclusif.

    Dernière remarque : « un processus de consensus politique aboutissant à des élections dans les plus brefs délais .../... élections crédibles et impartiales ».
    Pour qui se souvient ne serait-ce que des élections de 2002 et de 2007, on se doute bien qu’on était très loin de résultats crédibles et impartiaux.
    Le délai qualifié de bref doit quand même prencre en compte l’ampleur des tâches à accomplir pour tendre vers la crédibilité et l’impartialité attendues.

    Lors de sa mise en place, la HAT avait annoncé 24 mois.
    Tollé quasi général, il faut des élections immédiates pour montrer que Ravalomanana n’est pas « hors jeu », contrairement à ce que veulent faire croire une bande d’opposants se prétendant représenter le peuple malgache. On revient à vingt mois en signe d’appaisement.

    Et les négociations, nationales ou sous houlette interbnationale, s’enlisent les unes apès les autres !
    Aucun travail préparatoire à ces élections n’est encore commencé puisqu’on en est toujours aux « préliminaires ».

    Uen simple suggestion : les USA ne seraient-ils pas tout simplement en train de dire qu’on s’est au moins partiellement trompés de négociateurs, et qu’avec ceux là on ne pourra jamais arriver à un consensus tant ils ont des intérêts personnels antagonistes !

    Quant-au reccours à la force « catégoriquement rejeté », c’est la pierre dans le jardin de qui l’on sait. Message reçu à la SADC ?

  • 19 juin 2009 à 10:33 | NOFY (#2225)

    INONA ANEFA NO MBOLA MAMPISALASALA ANAREO AMINY ZE ZAVATRA EFA HITANAREO SY NIAINANAREO ?NY TENY AN TANIMENA NO TIAKO TENENINA.IANAREO IHANY NO MILAZA HOE TSY MANKASITRAKA FITONDRANA NALAINA T@N KERINY NEFA IANAREO KOA NO MILAZA FA TSY MANOHANA NA AN IZA NA AN IZA.D TSY FANTATRO ZANY HOE INONA NO ILAZAKO ANAREO.NY VAHOAKA MIHA MAHANTRA HATRANY.RAISO NY ANDRIKITRAREO

  • 19 juin 2009 à 15:14 | Citoyen averti (#2438)

    La négociation a échoué car il va de soi que le nord du peuple malagasy diffère du nord américain.

    En effet, le nord de l’oncle Sam encourage la dénonciation de tout acte répréhensible, même le président n’est pas à l’abri d’une condamnation. Souvenons nous de l’écart de conduite de Bill Clinton avec une secrétaire pourtant consentante qui lui a valu une procédure d’empêchement !

    Mais ce qui est des plus étranges, dès qu’on passe l’hémisphère sud, ce nord cher aux américains n’est plus valable, de surcroît à Madagascar et se situe à son antipode. Tuerie, abus de deniers publics, corruption, malversation, ... ne sont point des actes répréhensibles

    Comment s’entendre alors si on ne parle pas le même langage ? Le plus grave, c’est l’usage de la langue de bois dans la négociation !

    De ce fait, saluons le courage de rompre une négociation ne menant qu’à un cul de sac !

    • 19 juin 2009 à 18:12 | Ramena (#404) répond à Citoyen averti

      un début de réponse...
      extrait de :
      Dé-dollarisation : le démantèlement de l’empire militaire et financier américain, par Michael Hudson

      http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2765

      En fait, ils considèrent les États-Unis comme une nation hors-la-loi, financièrement et militairement. Comment caractériser autrement une nation qui promulgue un ensemble de lois pour les autres - sur la guerre, le remboursement de la dette et le traitement des détenus - mais n’en tient pas compte elle-même ? Les États-Unis sont maintenant le plus grand débiteur mais ont évité la punition des « ajustements structurels » imposés à d’autres pays endettés. Les taux d’intérêt US et les réductions d’impôt, alors les déficits commerciaux et budgétaires explosent, sont considérés comme le comble de l’hypocrisie, lorsqu’ils sont comparés à l’austérité que les programmes de Washington imposent aux autres pays par le biais du FMI et des officines de Washington.

      Les États-Unis demandent aux pays endettés de vendre leurs services publics et leurs ressources naturelles, d’augmenter leurs taux d’intérêts et d’augmenter les impôts au détriment de la paix sociale pour dégager un maximum d’argent et payer les créanciers.

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