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vendredi 29 mars 2024
Antananarivo | 09h12
 

Politique

Conseil municipal extraordinaire

Les TGV pour une représentation à tous les niveaux

jeudi 31 janvier 2008 | Randria N.
« Nos suggestions ont été faites pour le bien de la capitale », a déclaré Ramarofidy Jeanel.

« Nous, conseillers TGV au sein du conseil municipal de la ville d’Antananarivo, suggérons en toute humilité qu’il y ait un représentant de la mairie au sein des Fokontany, comme c’est le cas au niveau des arrondissements » Telle a été la résolution prise par ces conseillers à l’issue de la session extraordinaire de cet organe qui s’est terminé hier. Dans le total respect de la loi en vigueur qui veut que ce soit le préfet de police qui désigne les chefs de fokontany, sur proposition du chef de district, ces conseillers en appelle à l’article 10 de ce décret. Article 10 qui stipule « qu’en tant que de besoin, les dispositions de ce décret seront complétées par voie d’arrêté ».

Par ailleurs, la présence d’un tel représentant, quel que soit le terme choisi pour le qualifier, serait bénéfique sinon nécessaire, pour la réalisation des stratégies ou autres programmes élaborés par la mairie dans le dessein de promouvoir le réel développement de la capitale. « Comment pourrait-on imaginer la bonne réalisation des décisions prises au niveau de la mairie de la part de personnes, en l’occurrence les chefs de fokontany qui ne sont pas sous ses ordres ? », a fait remarquer Ramarofidy Jeanel, le président du conseil municipal d ‘Antananarivo.

Vraie démocratie ?

Par ailleurs, les électeurs, que l’ont dit les vrais détenteurs du pouvoir au sein d’un régime démocratique, ont également déclaré par la voix des conseillers TGV qui sont descendus sur terrain depuis lundi, qu’ils ne veulent plus de « parachutage ». « Nous avons déjà été victimes du dysfonctionnement de tel procédé, un procédé qui foule au pied nos droits les plus élémentaires », se sont- ils plaints. « C’est pourquoi nous voulons que nos dirigeants soient des élus et non des personnes désignées ».

Quoi qu’il en soit, la résolution prise par ces conseillers sera transmise aux instances supérieures qui trancheront en dernier.

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- Le combat d’arrière-garde des conseillers TIM

Les conseillers TIM ont choisi de sortir de la salle de réunion.

La prise de position des conseillers TGV prend à contre-pied celle des conseillers TIM qui sont sortis de la salle de réunion « pour ne pas être taxé de complicité » dans ce qu’ils qualifient de transgression flagrante des textes. Néanmoins, au regard des déclarations faites par le président du conseil, Ramarofidy Jeanel, les conseillers TGV n’ont commis aucune infraction étant donné qu’il n’ont rien changé aux textes. Au contraire, leur suggestion s’applique sur l’article 10 du décret qui dit explicitement que ledit décret peut être amendé par voie d’arrêté. Les conseillers TIM auraient plutôt fait preuve de combat d’arrière-garde devant la majorité. Dans l’incapacité de contrer la volonté de la majorité, ces derniers se sont repliés sous le couvert de ce qu’ils qualifient de « respect de la légalité ». Un respect de la légalité que leur adversaire au sein du TGV ont pris à leur compte en se basant uniquement sur la législation en vigueur. Espérons que les conseillers TIM seront maintenant conscients qu’il est ardu, voire impossible de faire prévaloir ses idées, si bonnes soient -elles, quand on est minoritaire. Comme l’aurait dit l’Amiral Ratsiraka, « nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes ».

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