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Economie

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement

lundi 17 août 2009 | rota rakotomalala

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement constituent un défi que la communauté mondiale s’est lancée à elle-même. Pour les pays pauvres, la gageure est de faire la démonstration de leur bonne gouvernance et de leur adhésion à la lutte contre la pauvreté. Pour les pays riches, la gageure est de remplir la promesse qu’ils ont faite d’appuyer le développement économique et social. Les OMD ont capté l’attention internationale en partie parce qu’il est possible de les mesurer.

1. Eliminer l’extrême pauvreté et la faim

2. Assurer l’éducation primaire pour tous

3. Promouvoir l’égalité des sexes

4. Réduire la mortalité infantile

5. Améliorer la santé maternelle

6. Combattre les maladies

7. Assurer un environnement durable

8. Mettre en place un partenariat mondial

Qu’en est-il à Madagascar ?

Les programmes de « Réduction de la pauvreté » qui traînaient dans les tiroirs depuis 2000-2001, sont adoptés après un lifting très léger, en moins d’un an et le Président parcourt le monde à la recherche d’alliances tous azimuts (Chine, Canada, États-Unis, Indonésie, Afrique Australe, Maurice), sans négliger de faire le minimum avec la France et la Francophonie, à laquelle il adhère du bout des lèvres. Sur le plan intérieur, tous les efforts sont concentrés sur la construction des routes, ce qui est visible et a un impact certain sur les échanges intérieurs.

LA VISION Madagascar-naturellement !

MADAGASCAR SERA UNE ECONOMIE EMERGENTE AVEC UNE COMPETITIVITE MAXIMISEE VERS 2020.
NOTRE ENVIRONNEMENT SERA PROTÉGÉ ET SERA UTILISÉ D’UNE FACON SAGE ET RESPONSABLE POUR PROMOUVOIR NOTRE DÉVELOPPEMENT. NOTRE CROISSANCE SERA BASÉE SUR NOS RESSOURCES NATURELLES UNIQUES ET SUR LA TRANSFORMATION DE NOS PRODUITS NATURELS.
LE PEUPLE MALGACHE, TANT EN MILIEU RURAL QU’URBAIN, SERA EN BONNE SANTÉ ET BIEN EDUQUÉ. ILS SERONT DES PARTICIPANTS ACTIFS AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMET ET TRAVAILLERONT AVEC UNE FORTE PRODUCTIVITE DANS L’AGRICULTURE, L’INDUSTRIE, ET LES PRESTATIONS DE SERVICES.
EN TANT QUE NATION, NOUS ALLONS HONORER LA MULTITUDE DE CULTURES ET DE TRADITIONS DE TOUT LE PEUPLE DE MADAGASCAR. NOUS SERONT FIERS DE NOTRE PAYS ET SERONT UNIS DANS LA SOLIDARITE NATIONALE.

Objectifs du Millénaire pour le Développement à Madagascar

http://devdata.worldbank.org/atlas-mdg/fr/

Éradiquer la pauvreté extrême et la famine : réduire de moitié le pourcentage de la population mondiale qui vit avec moins de 1$ par jour jusqu’en 2015, réduire de moitié le pourcentage de la population mondiale dans la famine.
Atteindre l’éducation primaire universelle pour tous les enfants jusqu’en 2015,
Promouvoir l’égalité des sexes et donner du pouvoir aux femmes : éliminer l’inégalité entre garçons et filles à tous les niveaux d’éducation jusqu’en 2015,
Réduire la mortalité infantile de deux tiers jusqu’en 2015,
Améliorer la santé maternelle : réduire la mortalité des mères de trois quarts jusqu’en 2015
Combattre le VIH/SIDA, la malaria, ainsi que d’autres maladies : contenir et renverser la tendance jusqu’en 2015,
Assurer la durabilité environnementale : 1) adopter des stratégies pour le développement durable et la protection des ressources naturelles, 2) réduire de moitié la population sans accès à l’eau potable et à l’assainissement jusqu’en 2015,
Développer un partenariat global pour le développement : libéraliser le commerce et système de financement, faciliter l’accès aux marchés, accentuer le processus d’annulation de dettes, créer des emplois pour les jeunes, promouvoir l’accès aux médicaments à prix abordables, promouvoir l’accès aux nouvelles technologies

Engagements du MAP, Madagascar Action Plan

1 - BONNE GOUVERNANCE

Nous aurons un gouvernement à qui chaque citoyen, ainsi que la communauté internationale peuvent faire confiance. Ce gouvernement ainsi que la fonction publique seront intègres, efficaces, et fonctionneront d’une manière totalement professionnelle dans tous les travaux, les activités, et la prestation des services.

2 - INFRASTRUCTURES

Nous serons une nation connectée. Nous allons construire des routes de qualité et des systèmes d’information technologique dans tout le pays pour permettre le processus de développement rapide, la facilitation des affaires et du commerce, la communication entre nos citoyens et les visiteurs, et pour assurer que le niveau de vie et l’accès aux ressources et aux connaissances globales s’améliorent pour tous.

3 - TRANSFORMATION DE L’EDUCATION

Nous allons créer un système éducatif avec des standards de classe mondiale en quantité et en efficacité, qui stimule la créativité et aide nos étudiants à transformer leurs rêves en réalité, et qui donne à Madagascar les ressources humaines nécessaires pour devenir une nation compétitive et un acteur ayant du succès dans l’économie mondiale.

4 - DEVELOPPEMENT RURAL

Le développement rural dynamique et l’effective réduction de la pauvreté sont à la base des efforts du gouvernement. Nos régions rurales vont prospérer à travers l’augmentation substantielle de la production agricole et la création de centres d’agri-business dans chaque région, et la satisfaction des besoins tels que l’irrigation, les semences, et les installations de stockage. Ces centres vont donner des formations, des expertises et des meilleures idées pour raffermir le secteur agricole.

5 - SANTE ET PLANNING FAMILIAL

Nous allons travailler pour assurer que tout notre peuple est en bonne santé et peut contribuer d’une manière productive au développement de la nation et vivre une vie longue et prospère. Les problèmes de la malnutrition et du malaria seront résolus. Le VIH et le SIDA ne feront plus aucune avancée ; l’eau potable sera accessible et, à travers l’éducation et les prestations de services de santé, la taille moyenne de la famille Malagasy sera réduite.

6 - L’ECONOMIE ET LE SECTEUR PRIVE

Nous allons assurer que nous aurons un secteur privé fort et diversifié conduit par l’investissement et le commerce internationaux. Le Gouvernement va générer les conditions fondamentales qui vont supporter la facilitation des affaires. Nous allons encourager la poursuite des meilleures idées et des techniques, technologies, stratégies de pointe pour s’assurer qu’en tant que nation, nous seront responsives aux défis de la mondialisation, productifs dans les lieux de travail, et gagner un avantage compétitif.

7 - L’ENVIRONNEMENT

Nous allons prendre soin, aimer, et protéger notre environnement extraordinaire. Le monde nous regarde dans la gestion sage et responsable de ces ressources – ce que nous le serons. Nous allons développer des industries autour de l’environnement comme l’écotourisme, et l’agri-business qui minimise les dommages et maximise les bénéfices pour le peuple et les communautés locales.

8 - LA SOLIDARITE NATIONALE

Nous allons continuer à forger une identité nationale forte et unifiée qui honore la multitude de cultures et de traditions de tout le peuple de Madagascar et promeut la participation et le partenariat. Notre peuple doit être fier de ce qu’il est, se tenir debout avec la tête haute, faire montre d’une confiance face aux nombreux défis qui nous attendent, et prendre pleine responsabilité pour guider la nation vers le futur.

Société civile : Lecture du Madagascar Action Plan
vendredi 23 novembre 2007
,

La Société civile intervient dans le processus de développement du pays. Dans ce cadre, elle réalise une lecture du Madagascar Action Plan au cours d’un forum organisé par la Plate-forme Nationale des Organisations de la Société Civile de Madagascar (PFNOSCM) et l’Université d’Antananarivo. Ce forum s’est tenu hier à l’Ininfra Alarobia et se poursuit ce jour à l’Université. Selon Lalao Randriamampionona, président de la PFNOSCM, cette lecture va porter sur les aspects socio-économiques du MAP ainsi que sur l’aspect « bonne gouvernance ».
Amélioration de la mise en œuvre
À l’issue de cette lecture, des suggestions seront avancées en vue de l’amélioration de sa mise en œuvre. Lors de l’élaboration de ce plan de développement, la société civile a été, elle aussi consultée.
Par ailleurs, des renforcements de capacité précèderont cette analyse pour que la société civile assume véritablement son rôle de partie prenante au développement. Le partenariat avec les Institutions, la coordination, l’information et la médiation de toutes les composantes en seront les principaux sujets concernés. En effet, des organisations de la société civile sont présentes actuellement dans les 22 régions de Madagascar.
De plus, elle est intégrée au sein de différents départements ministériels dont le ministère des Travaux publics, de la Justice, de l’Economie et au sein de la Primature. Quelques chefs de région ont approuvé l’adhésion d’une plate-forme régionale de la société civile dans la Communauté régionale de développement.

Pour la Banque Mondiale

Ce MAP constitue un document de stratégie d’aide à la réduction de la pauvreté pour la Banque Mondiale à Madagascar.

Par ailleurs, le Rapport Doing Business 2009 annonce : Madagascar progresse de sept places

Antananarivo, le 19 septembre, 2008 — Les dernières réformes entreprises à Madagascar en matière de réglementation des affaires ont permis d’améliorer le climat d’investissement dans le pays. Résultat : selon le rapport Doing Business 2009 (DB 2009), Madagascar se trouve à la 144 ème place, progressant ainsi de sept places par rapport à l’édition précédente de ce rapport, qui avait placé la Grande Ile à la 151 ème place. Cette progression fait suite à des réformes entreprises par Madagascar dans quatre domaines : la création d’entreprise, l’enregistrement de propriété, le paiement d’impôts et taxes ainsi que le commerce transfrontalier.

Madagascar a réduit les obstacles à la création d’entreprise en abolissant la taxe professionnelle et en simplifiant les procédures de publication de la création. Une nette amélioration est également constatée dans le domaine foncier, en particulier grâce au développement et au renforcement des ressources humaines et techniques appuyant les réformes dans ce secteur. Ainsi, la durée nécessaire à l’enregistrement des propriétés est réduite de moitié, passant de 134 à 74 jours. Sur le plan de la fiscalité, l’impôt sur les sociétés est ramené à 25%. Le timbre fiscal, ainsi que d’autres taxes, a été éliminé, ce qui a contribué à la réduction du coût total d’enregistrement d’une propriété de 4% par rapport à sa valeur. Les pratiques commerciales ont été accélérées, notamment suite à la mise en place d’un système électronique de transfert de données offrant un guichet unique servant d’interface avec le système douanier, les ports, les opérateurs de terminal container, les banques commerciales, la Banque centrale, et le Trésor public. En outre des inspections réalisées au vu des risques encourus et des améliorations des sites portuaires ont également eu un impact positif. Ces changements ont contribué à la réduction du délai d’importation d’environ 3 semaines, et celui d’exportation de 5 jours.
Selon Eric Rakoto-Andriantsilavo, Directeur général de l’Economic development board of Madagascar (EDBM), « cela résulte des réformes entreprises depuis quelques années pour améliorer l’environnement des affaires. Toutefois, ce classement indique également qu’il reste encore d’énormes efforts à fournir pour renforcer notre compétitivité par rapport à d’autres destinations dans le monde ». Certaines réformes récemment engagées après la clôture des enquêtes pour DB2009 permettent cependant d’envisager une nouvelle progression dans le prochain classement, en particulier au niveau des procédures de création d’entreprise et de la fiscalité […]

Permanent URL for this page : http://go.worldbank.org/T5P5CEZA00

Mais qu’est ce qui s’est passé alors que tout était en place ?

Malheureusement, la hausse du pétrole et la libéralisation à tout va, aura des effets dévastateurs sur les grands équilibres économiques : inflation, dévaluation de la monnaie, dégradation du commerce extérieur. Les gendarmes du FMI et de la Banque Mondiale seraient prêts _ sans doute _ à négocier avec des économistes malgaches conscients des risques d’un excès de libéralisme dans ce contexte international défavorable, mais l’idéologie triomphe au Palais présidentiel.

Extraits du hors série papier de L’Express de Madagascar du 29 décembre 2008 – Actu économie :

Investissements et mondialisation : « La croissance forte n’est pas la fin de la pauvreté »
Analyse de Rasata Rainiketamanga, économiste et consultant au Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS)

[...]Pour atteindre, comme il est prévu dans le MAP, une forte croissance à deux chiffres, plus de 10% jusqu’en 2012, Madagascar compte beaucoup sur les exploitations des ressources minières qui sont pourtant fortement capitalistiques. La Société Sheritt doit encore, par exemple, trouver $4 à 5 milliards en plus des $3 milliards déjà engagés pour pouvoir mener à bien ses activités. Difficile face à un ralentissement des investissements dans ces secteurs pour cause de crise financière internationale […]

Développement : Les menaces de la récession

[…] Face à la récession mondiale, les pays les plus nantis seraient tentés de revoir à la baisse le taux de croissance que seuls deux ou trois pays daignent d’ailleurs respecter jusque là […]

Perspectives 2009 : Les secteurs qui bougent

[…] Quelques domaines dont le tourisme , les grands chantiers miniers et les biocarburants sont particulièrement prometteurs pour l’année 2009. Mais tout dépendra du contexte économique mondial touché par la crise financière et menacé de récession […]

Zone de libre échange : Devenir le grenier à blé de la région

La Grande Ile fait partie de la Zone de Libre Echange de la Communauté de développement de l’Afrique australe depuis le mois d’août 2008. Désormais, près de 85% des biens et services de la SADEC ne sont plus frappés de taxe douanière. Les 15% autres produits, dits sensibles, sont encore soumis aux taxes suivant le plan d’abaissement tarifaire proposé par le pays. Toutes les barrières tarifaires devraient à terme disparaître à partir de 2012.
Madagascar ambitionne de devenir le grenier de la région – 250 millions de consommateurs – mais il doit d’abord régler plusieurs problèmes, dont entre autres, l’appui à la compétitivité du secteur privé, l’amélioration de son environnement des affaires, la diversification de la production pour faire jouer les avantages comparatifs.
[…] Quant aux APE entre les pays de l’ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique, dont Madagascar) et l’Union Européenne, 2009 sera marqué par la poursuite des négociations sur l’éventuelle signature d’un accord définitif après les échecs de 2008 : préférence de l’accord intérimaire tout en demandant plus de protectionnisme en relevant le taux des produits sensibles à 15 au lieu des 10% actuels.
Mais d’un autre côté, c’est toute l’assistance technique de l’Union Européenne, le plus grand bailleur de fonds de la région, qui serait remis en cause faute de consensus.

Agriculture : La révolution du riz en marche

Madagascar veut doubler sa production rizicole en 2009. Un pari difficile où la Grande Ile jouera quitte ou double avec les aléas climatiques comme les cyclones et la grêle.
...Produire 7 millions de tonnes de paddy en 2009 et plus de 10 millions de tonnes en 2012…
Assurer l’autosuffisance pour la consommation locale et exporter le reste sur le marché régional, comme celui de la Communauté de développement de l’Afrique subsaharienne (SADC) avec ses 300 millions de consommateurs.
Diversifier la culture, notamment en contre saison, et miser sur d’autres produits comme le maïs ou le pois du Cap qui disposent d’une importante valeur ajoutée…

L’adoption de ces objectifs s’est faite dans le contexte de la crise alimentaire mondiale. La Grande Ile veut sortir au plus vite de la dépendance des importations notamment du riz, base de l’alimentation des Malgaches. La mission est assignée au Ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (MAEP). Ce dernier a mobilisé ses 22 directions régionales pour mener des actions offensives d’encadrement et d’appui auprès des riziculteurs.
Des régions à forts potentiels comme l’Alaotra ont été ciblées et ont bénéficié d’un fonds spécial durant la campagne 2007-2008. Malgré l’absence de chiffres précis sur l’augmentation de la production, les résultats des efforts sont palpables sur le terrain. Le prix du riz enregistre une stabilité inhabituelle sur le marché malgré l’entame de la période de soudure. Le MAEP a adopté la stratégie des « cinq piliers » pour accomplir sa mission : la mécanisation, l’utilisation de semences améliorées, d’engrais, la maîtrise de l’eau et l’utilisation des techniques de rizicultures améliorées […]
[…] La maîtrise de l’eau reste le véritable casse tête pour les techniciens du MAEP. Outre la vétusté des réseaux hydrographiques dont la plupart datent de l’époque coloniale, la violence accrue des cataclysmes naturels risquent à tout moment de tuer les efforts. En février 2008, 70 000 ha de la région de l’Alaotra, grenier à riz du pays, ont été inondés à cause de la rupture d’une digue.

Elevage : au ranch d’Ihosy, la filière bovine se réorganise

Madagascar doit réorganiser toute la chaîne d’élevage de son cheptel bovin pour pouvoir prétendre à l’exportation de viande. Le ranching présente des solutions innovantes pour arriver à ce résultat.

[…] Changer les mentalités : « Au final, il s’agit d’établir la traçabilité de la chaîne d’élevage, principale exigence des grands consommateurs locaux et des pays importateurs », explique Josoa Rakotosamimanana, directeur général de l’élevage auprès du MAEP[...].

[…] Le ranch vise avant tout à fournir un bon exemple aux paysans sur l’élevage moderne. Les animaux bénéficient du pâturage naturel déjà existant dans la région d’Ihosy mais renforcé par de la provende en cas de besoin, l’objectif étant d’augmenter leur masse de viande […]

3 commentaires

Vos commentaires

  • 17 août 2009 à 11:45 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Merci à Rota Rakotomalala pour ce ’rappel’

    Vous faites vraiment un travail formidable , continuez et bon courage

    • 18 août 2009 à 10:30 | Clavreul (#432) répond à Rakotoasitera Fidy

      Un grand merci à vous Rota Rakotomalala
      vous nous rappeler et vous rappelez aux participants de Maputo 2 ainsi qu’à la communauté internationale que des engagements avaient été pris par Madagascar et par les bailleurs de fonds vis à vis des populations pour atteindre les OMD.
      Maputo 2 devra être vigilant pour prendre en compte la réalisation de ces objectifs. Le gouvernement d’union national pour être crédible sur le plan national et international devra certainement reprendre la stratégie de développement participatif proposé par le MAP. Il serait bien regrettable de prendre une autre stratégie alors que celle-ci était exemplaire pour le développement rural et basée sur un développement venant de la base.
      Afin d’assurer la souveraineté alimentaire et la restauration de l’environnement de Madagascar cette voie de la participation des populations en partant des fokontany est certainement la meilleure.
      Maputo 2 devra en tenir compte et certains acteurs de la mise en oeuvre du MAP devront être reconduits dans leurs fonctions il en va de l’efficacité de la reprise économique et de l’avenir des Malagasy.
      Aujourd’hui, l’Ile compte 20 millions d’habitants dans 20 ans ils seront 40 millions. Alors les politiques et les institutions internationales n’ont pas une minute à perdre pour relever le défis qui leur est fait.

      Clavreul

  • 18 août 2009 à 07:20 | jane d (#2353)

    Regardless of the actual initiator, the MAP initiative program is something to be proud of. And I hope it will be reintegrated in the upcoming government agenda.
    For sure it is a very elaborate program and it is easy to get lost in the details when reading through. But as Rota R. pointed out, a simplified outline of the MAP Initiative lies beyond the sophisticated layout.

    Madagascar had been in such a lamentable state of poverty when Ravalomanana became president and nothing in the world would have changed that socio-economic situation overnight.

    I do not believe MAP was designed to be accomplished in the short term or even in the intermediate term. Ravalomanana understood that very well and that is probably the reason why he set out priorities among the eight objectives Rota R. listed.
    From what have been accomplished so far, and from what would have been the next priorities (*), the top priorities for the Ravalomanana team were most likely #2, 4, 5 and 6, followed by #7 and 8, and finally #1 and 3.

    It looks paradoxical that #1 (eradicating poverty and hunger) is not top priority.
    But how could a society permanently eliminate poverty if there is no structure whatsoever to support that effort ?
    In other words, we need to establish a stable socio-economic environment if we are to do away with our eternal dependence on the outside world, and if we are to develop permanent ‘financial independence’ for all.

    The Malagasy people venerated Ravalomanana at the beginning of his presidential mandate. They were disappointed when Ravalomanana could not deliver what he promised (elimination of poverty) fast enough. And so they became easily manipulable.

    MAP was at stage #7 and 8 when Ravalomanana was ousted from the presidency. We all know what happened next.

    (*) According to forbes.com as of March 09 : « Poverty reduction and combating corruption were going to be the centerpieces of Ravalomanana economic policy for the next few years. »

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