- Andriamilandy Maïewenn, la grande absente du côté malgache au 20e championnat d’Afrique des Nations.
Le départ de la sélection nationale dames pour Dakar est annoncé pour ce jour, sans Maïewenn Andriamilandy. La joueuse de Chenôve (France), devenue la chouchoute des amoureux de la balle au panier malgache, est retenue par son club durant le Championnat d’Afrique des Nations. Par contre, l’entraîneur national, Manary Hubert alias Vachy, peut compter sur une autre expatriée de France, en l’occurrence Razoelison Lalatiana qui rejoindra ses sept coéquipières dans la capitale Sénégalaise.
Effectivement, la délégation sportive de la Grande île à ce sommet continental de dix jours, du 20 au 30 septembre, ne comporte que huit joueuses et trois encadreurs. Un effectif réduit au strict minimum, qui souhaitons-le, n’affectera pas le groupe.
En majeure partie, la sélection nationale est composée des médaillées d’or aux derniers Jeux des iles de l’Océan Indien, à l’exception de l’internationale Majungaise, Razaiarisoa Lalatiana. Cette dernière, présélectionnée à ce rendez-vous indianocéanique, a été appelée à la rescousse du fait de sa taille et de son expérience. Pour son retour au niveau continental, Madagascar revoit à la baisse son ambition mais envisage tout de même d’y faire bonne impression en espérant se qualifier dans le carré final.
L’équipe nationale Malagasy figure finalement parmi les 12 nations en compétition, après avoir obtenu le soutien de Tafita qui lui a octroyé les huit billets de transports ainsi que celui de la Fiba/Afrique. D’après les informations recueillies, l’instance dirigeante de la discipline en Afrique a octroyé une largesse administrative à la partie malgache, entre autres, la suppression des arriérées sur la cotisation et la licence internationale ainsi que le non-paiement du droit d’engagement.
Ainsi, bon nombre d’entités, tant locales qu’internationales, ont collaboré pour rendre possible le déplacement de la sélection féminine malgache au Sénégal.
