- Les consignes du ministre Botozaza ont été appliqué à la lettre.
Le résultat a été palpable durant ce week-end. Les infractions contre les textes et les dispositions en vigueur dans la circulation routière ont diminué dans la Capitale. La Police a appliqué à la lettre les consignes donnés par le nouveau ministre des Transport Botozaza Pierrot. Des scooters dont les conducteurs n’ont pas mis des casques ont été confisqués sans état d’âme. Le permis de conduire des automobilistes qui ne se sont pas conformés aux textes prescrivant l’utilisation de la ceinture de sécurité ou qui ont commis des infractions contre le code de la route a été retiré. L’opération a porté ses fruits. La coopération entre le ministère des Transports piloté par Botozaza Pierrot et la Police nationale dirigée par le contrôleur général Talbot Anthony a fait ses preuves dans la Capitale pendant les premières journées de la mise en application stricte des réglementations régissant la circulation routière à Madagascar. Plus d’un s’attendent à ce que le rythme adopté jusqu’ici par les responsables concernés par la circulation routière à Antananarivo-Renivohitra soit maintenu dans les prochains jours, dans les prochaines semaines, dans les prochains mois et pendant toute l’année.
Tarifs
Une autre mission attend le nouveau ministre des Transports Botozaza Pierrot après l’annonce par le président de la République des mesures visant à stabiliser les tarifs de transport à Madagascar. Ces mesures ont été annoncées par le chef de l’Etat pour maîtriser ces tarifs face à la flambée du prix du baril du pétrole au niveau mondial. Le chef de l’Etat a déclaré, rappelons-le, que les coopératives de transport urbain, suburbain et nationale bénéficieront de subvention de la part de l’Etat pour qu’elles n’augmentent pas leur tarif, et ce pour éviter l’inflation généralisée. Quelques jours après, des suggestions foisonnent et laissent à penser que cette subvention est une bonne idée, mais on doit la concrétiser autrement. Moxe Ramandimbilahatra, conseiller économique et social du gouvernement en tant que sénateur, propose par exemple qu’il serait mieux de revoir les différentes taxes que les pétroliers doivent à l’Etat au lieu de subventionner directement les coopératives. Subventionner directement ces coopératives risque de créér la pagaille car il faudra d’abord recenser ces coopératives qui ont maintenu ses prix pour pouvoir répartir la subvention, ensuite.
En tout cas, on est encore au stade d’annonce. Il est cent fois plus difficile de concrétiser que d’annoncer une mesure économique ou sociale quelconque.
