Bonnes nouvelles qui mettront sûrement de la baume au coeur des férus de l’ovale !
A défaut de la réalisation des promesses tenues publiquement par le président Marc Ravalomanana durant le match final du championnat de Madagascar de rugby à Mahamasina, voilà quelques années déjà, la commune urbaine d’Antananarivo a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ville d’accueil de tous les grands matchs de la discipline à Madagascar en effet, la capitale va prendre en charge la majeure partie des travaux de réhabilitations et de réfections de ce joyau du sport le plus populaire de tous les temps.
De source auprès de la commune, outre les différentes réparations qui s’imposent vu la vétusté des lieux, des extensions sont prévues sur le cahier de charge afin de mettre le minimum de norme possible dans ce terrain de sports géré par la société privée Madarail mais utilisé exclusivement par la Fédération malagasy de rugby et ses différentes structures, en plus des organisateuirs de matchs de football des catégories vétérans et des entreprises.
Dans ce projet, des portails seront ajoutés à ceux déjà existants pour prévenir des bousculades et des risques d’accidents qui s’ensuivent...
En plus des gradins, la tribune, délestée de ses planches depuis pas mal d’années et les salles d’eau et toilettes quasi-inexistantes auront droit à ce rare bain de jouvence.
Et la Fédération ?
Par souci de préserver cet unique terrain de rugby de la capitale, la fédération a, elle aussi, œuvrer dans son coin. Elle a contracté divers partenariats pour financer des travaux spécifiques jugés prioritaires dans l’enceinte du stade, et dans ce cadre, la société cimentière française Lafarges a promis de lui octroyer une cinquantaine de tonnes de ciment.
En marge de l’aménagement de ce chantre du rugby à Antanimena, le public piaffe en attendant la mise en place d’un nouveau terrain, en version plus moderne s’entend, conformément aux rumeurs ayant circulé sur l’éventualité de la construction d’un nouveau terrain de rugby dans la capitale sur financement de l’ « International Rugby Board ».
