Après le constat de l’échec des deux tentatives de réconciliations organisées par le mouvement des ecclésiastiques et le FFKM, les membres du CCOC n’ont pu s’empêcher de faire part de leur regret. Ils regrettent que ces initiatives n’aient pas abouti. Mais ils ne perdent pas espoir. Pour eux c’est un bon début pour le processus vers la vraie réconciliation. C’est aussi l’avis de Fetison Rakotonirina de la mouvance Marc Ravalomanana, présent au culte du grand pardon, organisé par le FFKM au temple FJKM Andrainarivo le dimanche 25 avril dernier.
Il y a un an déjà, toute tentative de rapprochement entre les chefs d’église était non envisageable, selon le CCOC. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Andriamamonjiarison Noro a aussi rappelé que les chefs des églises constituent l’autorité morale de la nation. Ainsi, lorsque les membres de la FFKM agissent ensemble, les membres du CCOC se réjouissent.
Ces membres du CCOC insistent aussi sur le fait que ces cultes ont été organisés dans un esprit de préparatif pour la rencontre du 28 avril 2010 à Pretoria en Afrique du Sud. Lors du premier culte du pardon, organisé par le mouvement des ecclésiastiques, ce sont les deux mouvances, celle de Andry Rajoelina et de Didier Ratsiraka, qui se sont abstenues de participer au culte. Pour ce qui est du culte de ce dimanche 25 avril 2010, organisé par le FFKM, ce sont toutes les quatre mouvances qui se sont absentées. Seuls quelques membres du TIM, qui ne peut pas constituer à lui seul une mouvance, se sont présenté au culte.
