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Politique

Municipales à Ste-Marie, Nosy Be et Fort-Dauphin

Le pire a été évité

mardi 18 décembre 2007 |  1584 visites  | Eugène R.

Le report des municipales à Sainte-Marie, Nosy Be et Fort-Dauphin a permis au pouvoir central et au TIM de limiter les dégâts.

Qu’est-ce qui se serait passé si des municipales ont été organisées dans les communes urbaines de Sainte-Marie, de Nosy Be et de Fort-Dauphin ? Voilà la question que les observateurs se posent face à la défaite cuisante du parti au pouvoir au niveau des nombreuses communes urbaines ou rurales. Pour ces observateurs, l’annulation des élections dans ces trois communes urbaines connues pour leurs potentialités économiques a été la seule solution pour le pouvoir central de limiter les dégâts. Jusqu’à présent, le gouvernement refuse de donner les motifs officiels de ces annulations. On chuchote par contre dans les coulisses que des PDS (Présidents de délégation spéciale) seraient incessamment nommés à la tête de la commune urbaine de Sainte-Marie, de Nosy Be et de Fort-Dauphin. Pour le cas de la Capitale de la région Anosy, des rumeurs circulent comme quoi un membre de la famille élargie du président de la République y serait nommé.

Jusqu’à quand ?

D’abord, plus d’un s’interrogent pourquoi placer des PDS à la tête de ces communes urbaines alors qu’il y a encore des maires élus directement par la population ?

Ensuite, ces observateurs se posent la question sur le calendrier de ces élections reportées. Normalement, la tenue de ces élections ne doit pas attendre car le président de la République en personne ne cesse de martéler là où il passe qu’il faut aller vite pour le développement des communes.
Cette décision d’accélérer la proclamation (prévue demain) des résultats des élections du 12 décembre dernier d’une part et d’autre part, cette convocation de tous les nouveaux élus au palais d’Etat d’Iavoloha, quelques jours seulement après cette proclamation officielle pour récevoir la consigne présidentielle, entre certainement dans le cadre de la mise en œuvre de cette vision.

En tout cas, il faut reconnaître que le défi lancé lors de sa prise de fonction par le président national du TIM, Yvan Randriasandratriniony est loin d’être atteint.

Un défi qui était, rappelons-le, d’améliorer la performance réalisée par le parti au pouvoir lors des dernières Législatives.

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