« Le départ de l’ambassadeur de France, Gildas Le Lidec, n’affectera point la coopération franco-malagasy. Les relations ont été et resteront en bon terme entre investisseurs français et malagasy, et ce départ n’aura pas de répercussions dans les affaires traitées avec eux ». Ce sont les réponses données par Jacky Radavidra, président du GEFP, le groupement professionnel des entreprises franches. D’ailleurs, « de nombreuses opportunités s’offrent toujours dans un partenariat . Alors, il n’y a pas de raisons pour ne pas les continuer », a renchéri le président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), Hery Ranaivosoa. Cela ne concerne pas les opérateurs, telle est la conclusion unanime des chefs de groupements des patrons d’entreprises de Madagascar.
Sachant que les capitaux français sont importants dans l’île et qu’ils pèsent 600 entreprises avec ce que cela suppose de nombre d’emplois, on comprendra les craintes d’une rupture avec la France, récemment encore premier investisseur dans le pays. Mais, il n’en est rien d’après les patrons : les affaires continuent comme si de rien n’était.