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Le parti présidentiel en déliquescence ? Rivo Rakotovao démissionne de la présidence du HVM

samedi 28 juillet 2018 | Arena R.

Incontestablement, le vent de changement soufflé par les 73 députés de l’opposition sur la place du 13 mai a ébranlé le parti présidentiel. Depuis la chute du gouvernement d’Olivier Solonandrasana Mahafaly, le Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) traverse une très mauvaise passe, pour ne pas dire qu’il est en déliquescence. Des anciens ministres qui préparent leurs propres chemins et qui s’apprêteraient à participer à la course à la magistrature suprême contre éventuellement leur ancien patron qu’est l’actuel président de la République, d’autres qui dévoilent les secrets du parti, à l’instar de l’ancien ministre de l’Education nationale, Paul Rabary. Pas plus tard qu’hier, c’est le président national du parti, Hery Rakotovao qui a présenté sa démission.

Rivo Rakotovao, ancien ministre d’Etat chargé des infrastructures, de l’équipement et de l’aménagement du territoire, autrefois numéro 2 du premier gouvernement du régime Rajaonarimampiainaina, a expliqué qu’à cause d’une restructuration du parti, il doit démissionner de la présidence du HVM. Une démission loin d’être fortuite, car au vu de la situation politique actuelle, elle ne peut être motivée que par deux choses : son éventuelle accession à la présidence de la République, car la Constitution le fait président de la République par intérim si l’actuel président venait à démissionner, parce qu’il se présentera à la course à sa propre succession à la magistrature suprême et les déboires du parti actuellement dans lesquels Rivo Rakotovao ne peut se dédouaner de toute responsabilité.

Le passé récent du régime HVM nous rappellera la guéguerre politique entre les ténors du parti, notamment entre le président du Sénat, en la personne de Rivo Rakotovao et l’ancien Premier ministre, Olivier Solonandrasana Mahafaly. Mais cela est devenu actuellement une véritable scission qui aurait entraîné le mis à l’écart de cet ancien Premier ministre du régime, mais aussi d’autres personnalités comme Paul Rabary qui, avant d’être nommé ministre était, rappelons-le, conseiller spécial de Hery Rajaonarimampianina. Si cet ancien ministre s’est mis à critiquer le parti, ce serait en grande partie à cause de propos que le désormais ancien président du HVM auraient tenu.

Une restructuration, pour reprendre le terme utilisé par Rivo Rakotovao, ne peut qu’être utile et nécessaire actuellement pour le parti présidentiel s’il se veut à la hauteur de son ambition de vouloir briguer un autre mandat et que son candidat fasse partie des favoris et franchira le premier tour de la présidentielle du 7 novembre prochain. Hery Rajaonarimampianina l’aurait déjà compris en disant quelques semaines plus tôt, lors de son « Mada Raid », qu’il a actuellement besoin de « sangs neufs » qui pourront effectivement le propulser encore plus loin, plus loin que possible, pour qu’il puisse réaliser ses objectifs lointain, le « Fisandratana 2030 ».

Quoi qu’il en soit, la situation actuelle du HVM rappelle bien la triste histoire du parti socialiste en France à la veille justement de l’élection présidentielle de 2017. Le scénario est presque similaire à quelques détails près, sauf que pour les Malgaches, il s’agit d’une lutte de pouvoirs due à la pauvreté économique et sociale, mais pour les Français dont le pays est économiquement et socialement déjà développé, il s’agissait d’une lutte contre une autre forme de pauvreté…

65 commentaires

Vos commentaires

  • 28 juillet 2018 à 07:59 | benantsa (#10178)

    Chronique d’une mort annoncée...
    L’implosion lente et douloureuse de ce parti de rien continuera encore à nous réserver de belles surprises agrémentées de révélations pour le moins gênantes !

    • 28 juillet 2018 à 10:36 | poiuyt (#584) répond à benantsa

      oh oui. C’est normal. Null, archi null arrivé par accident.
      Le jao ? Un nul bossu de sa mère. De la vie publique, Y a-t-il jamais eu des améliorations et dans quels domaines ? Nada. Il n’est même pas beau parleur. Rien.
      Tellement zéro que par contraste un putschiste (assassin, aussi nul, aussi pas charismatique du tout, bois de rose, peu patriote, ignare de la civilisation malgache, amoral, faux religieux), est aujourd’hui jugé meilleur, jusqu’à devenir bon dans la conscience populaire en s’étant fait oublier.
      « Je tranche la mienne » (expression d’un être cher) si ces gens-là candidate par amour pour un quelconque peuple, ils veulent juste gérer pour eux-mêmes les richesses de Madagascar. Qui a une maison à Maurice, en France, à Dubai ? Comment a-t-il fait ses acquisitions, alors qu’il disait ne pas prendre de salaire ? N’est-ce pas des vols ? Bien sot le malgache qui leur paierait un autre billet. Un quidam qui scolarise ses enfants à l’étranger a-t-il des soucis pour la scolarité à Mada ? Ne voit-on pas que les lieux de recels des richesses de Mada sont Maurice, France, Dubai ? Mada est juste la bête à saigner. Cela avec complicités étrangères ?

      joel, jao, joel, jao, joel : madagasar rime avec malédiction

    • 28 juillet 2018 à 11:34 | punchline (#9673) répond à benantsa

      à tous les gros L-A-R-D de MT.COM, arrêtez un peu de se contenter à décrire , vous n’êtes pas des journalistes. si vous ne pouvez pas proposer des solutions, apportes au moins des analyses approfondis, argumentés, des travaux d’intellectuels quoi.

      sinon, dégagez le parquet, car c’est trop difficile pour vous et laisser le FORUM aux vrais analystes-diagnostiqueur ou des vrais vendeurs d’idée

      le temps urge , on n’est pas là pour faire de la description, connue de tout le monde du reste.

      je suis à JOHANESBURG actuellement , au sommet de BRICS, la guerre commerciale mondiale declaré par TRUMP est au coeur du debat, toujours pour madagascar, et pour les gars de Macron et de la mère MERKEL, dommage que Madagascar n’a pas envoyé un representant , ne serait ce que pour être observateur.

      Mais je rentre dans 2 semaine, pour refonder, et botter les fesses à cet usurpateur-espion de HERY, ce PETY et ce razafindravahy

    • 28 juillet 2018 à 13:52 | poiuyt (#584) répond à benantsa

      Punchy ? non vous ne l’êtes pas encore. Relisez-vous au 28 juillet à 11h34.

      si le 28 juillet à 11:34, vous aviez toutes vos facultés inaltérées, alors abandonnez, car vous avez des carences de toutes sortes, allez vous améliorer.
      Si vous étiez saoul, alors ça va.
      Ou alors, demandez-là, vous aurez les opinions du poiuyt sur PunchLine ; une consult de psy amateur, mais gratos

    • 28 juillet 2018 à 20:21 | Lekivy 2 (#10161) répond à benantsa

      Un article écrit trop à la hâte ? Apparemment oui car l’intéressé a bien expliqué la raison de sa démission, laquelle n’a aucun lien avec celui de l’ancien Ministre Paul Rabary.
      Si l’ancien Ministre de l’EN a en effet démissionné du parti HVM par dépit, le Président du même parti a présenté sa démission en tant que chef de parti, juste en préparation de la démission attendue du PRM. En effet, il estime qu’il ne peut pas assurer l’intérim de Rajao en tant que Chef de parti, ce qui paraît logique.
      Quant à la candidature de Rajao, cela ne fait aucun doute, tout l’indique. Comme il est clair qu’ANR va se présenter, alors ça rime à quoi tout ce cinéma où les gens se succèdent au micro pour réclamer sa candidature dans ses tournées de campagnes, comme s’il pouvait décider autrement ? Pffff

    • 29 juillet 2018 à 16:52 | vatomena (#8391) répond à benantsa

      ce qui est dit ici à propos du Maroc est valable pour Madagascar’’
      ’’ A lire aussi : Maroc et Algérie : l’équilibre de la rancœur

      Nos palais sont en papier, ils sont l’impression 3D d’un modèle copié en Europe mais que nous avons du mal à habiter. Nos assemblées recyclent l’air vicié qui émane d’une société déboussolée à laquelle les élites n’adressent plus la parole. Selon les moments de l’année, on se contente de divertir les Marocains (le foot, les grandes fêtes religieuses) ou de les dégoûter par le spectacle d’une classe politique terne et déconnectée des réalités. Le débat s’efface devant la chamaillerie transmise en direct à la télévision et l’explication du réel est déléguée aux réseaux sociaux. La démocratie marocaine est désincarnée, elle n’a pas d’âme. C’est une ville nouvelle en formica et carton-pâte qui a été plaquée manu militari sur une médina grouillante de traditions et de non-dits. Aux yeux de la population, nos institutions modernes sont probablement moins « utiles » que les jemaa (assemblée de villageois) et les caïds de l’époque pré-coloniale qui rendaient justice et arbitraient les contentieux en maintenant un contact direct avec les administrés. Aujourd’hui, dans une société autrement plus complexe et exigeante que le Maroc d’il y a cent ans, le Parlement et les partis symbolisent le vide et le silence. Ils sonnent creux’’

    • 31 juillet 2018 à 07:34 | Toutoun (#10298) répond à benantsa

      Raha ny fialàn’Rakotovao ho filohan’ny HVM no lalana hampivoarany ny firenena dia inona moa no olana @zany ? Ary raha ny mety ho fahafatesan’io Antoko io mihitsy no hahavelona ny fampandrosoana dia aleo ary ny vahoaka hiaina milamina @zay eh !

  • 28 juillet 2018 à 08:02 | RAMBO (#7290)

    C’est une démission stratégique et logique..Rivo Rakotovao sera le Président par intérim en tant que président du Sénat selon la Constitution...il devra garder la maison présidentielle...il ne devra pas porter une double casquette de chef de parti et Président par intérim.

    Les Gasy ne sont pas au bout de surprises à l’approche du 7 novembre...la démission du Président de la République s’approche à grand pas...Hery Rajaonarimampianina sera libre de déclarer sa candidature bientôt.

    Le HVM restructure pour partir au combat.

    • 28 juillet 2018 à 08:06 | benantsa (#10178) répond à RAMBO

      Ce combat s’apparente à un véritable baroud d’honneur !

    • 28 juillet 2018 à 09:43 | râleur (#3702) répond à RAMBO

      Pour combattre, il faut une troupe, et côté HVM, il y en a pas. Parti fantôme dont les seuls adhérents sont les rapaces qui n’étaient là que pour s’accaparer des biens de l’Etat et de la Nation

      On va appeler Claudine ou Riandavy, des personnages dignes des poubelles, pour ne pas dire des chiottes, pour renforcer la troupe ?

      Bary Njaka ou Jaobarivony ne sont que des vautours qui n’étaient là que pour détourner l’argent public, via des montages foireux, c’est à dire l’argent des pauvres malgaches qui ne savent mm pas quoi manger demain

      Rambo, c’est la queue, organe qui cache un trou du c... ! lol

    • 28 juillet 2018 à 10:24 | rayyol (#110) répond à RAMBO

      C est bientôt que nous allons connaitre la vraie valeur de Hery et son degré de preparation la difference entre l intelligence et la nullité .Je crois que beaucoup vont etre surprit j espère l etre favorablement Cela nous changera des 2 autres zero et offrira au moins une option

    • 28 juillet 2018 à 10:50 | Marika (#9389) répond à RAMBO

      Rivo Rakotovao est un président d’institution au forceps , à la va vite. Il a été elu par la pression de Rajao , mais par le choix de ses pairs.
      De toute façon , on ne voit pas l’utilité de cette institution budgétivore , dans laquelle est encagé tous
      les bannis et vomis du peuple , les trafiquants , les voleurs , payés par l’argent du peuple.
      Les Malgaches ont hâte d’en finir avec ce régime de pacotille sans avenir .Vivement le mois de Nov.

    • 28 juillet 2018 à 11:10 | rayyol (#110) répond à RAMBO

      pour le moment Le tout semble bien s emboiter J ai hate de voir la suite L homme est tres intelligent Voyons voir si je ne serai pas déçu .
      De toute facon c est le peuple qui decide Voyons voir son degre de discernement Nous verrons si les coupures de 5000ar les tshirts et les kapok de riz et les vaines promesses vont faire la difference
      Car c est par ce moyen que ses adversaires comptent êtres élus j oubliais les spectacles et le charismatisme La il faut compenser car Hery n en a pas du tout
      Son talon d Achille

    • 28 juillet 2018 à 11:10 | Mihaino (#1437) répond à RAMBO

      « C’est une démission stratégique et logique... » , j’en conviens .
      Hier soir , vous m’avez répondu que« c’est reculer pour mieux sauter ». Toutefois, je crains fort que ce sera : reculer pour tomber dans un fossé ! J’espère me tromper car votre parti HVM reste puissant selon ses dirigeants actuels et sera restructuré pour partir au combat .
      Vous savez pertinemment que le combat sera dur et fratricide puisque, hormis les deux candidats MAPAR et TIM , certains sont issus du parti HVM , connaissant les forces et les faiblesses de ce parti au pouvoir actuellement . D’autres prétendants à la course à la magistrature suprême ont aussi annoncé qu’ils ont un autre projet de développement très différent du VINA 2030, de l’IEM , du MAP revu et corrigé défendus par les 3 fameux favoris !! Un pasteur célèbre, candidat déclaré, a déjà créé son slogan en chantant et en dansant avec ses partisans , affirmant qu’il détient aussi la CLE du progrès de notre Pays !??Quid des autres candidats qui seront soutenus par leurs fans et qui ont osé relever le défi ???Inutile de vous dire qu’ils ont déjà sillonné aussi toutes les régions en écoutant les cris de détresse des populations et en mettant en place leur structure .
      Précampagne ou campagne , peu importe car chacun aura certainement l’occasion d’expliquer , de détailler son programme pour convaincre les électeurs . Que le (la) meilleur(e) gagne avec fair-play !

    • 28 juillet 2018 à 21:09 | rakoto-neutre (#8588) répond à RAMBO

      Un combat perdu d’avance. Rajao veut rendre encore plus pauvre notre pays.

    • 30 juillet 2018 à 17:05 | Nomena (#10351) répond à RAMBO

      Marina ny voalazanao ry Rambo, ny zavatra tsy hain’ireto olona mpanohitra be fahatany ireto dia izany hoe tetik’ady io zavatra io, ary ny tsy fantany dia hoe tsy i Paul Rabary sy i Rivo rakotovao akory no HVM fa misy olona maro be mitambatra ao no mha HVM ny HVM.

    • 30 juillet 2018 à 17:32 | tojo (#10300) répond à RAMBO

      Marina izany Rambo aa, na inona na inona zavatra mitranga efa akaiky ny fifidianana ka izay aloha izao no tena laharam-pahamehana ka izay no maha maika.

  • 28 juillet 2018 à 09:24 | tsimahafotsy (#6734)

    « une image vaut mille mots . »
    Je vois l’image de ces mecs , je me dis : ils sont en train d’assister à une veillée funèbre et le type qui est debout est en train de faire le kabary famangiana mana-manjo.
    Avec leurs gueules d’enterrement , ils sentent plus le formol que le succès populaire !
    Et le conseiller diplômé d’Aix qui fanfaronne en disant que le Rivo tient un discours pour partir au combat ! mdr !!!

    • 28 juillet 2018 à 09:28 | benantsa (#10178) répond à tsimahafotsy

      Triste tableau, en effet ! Et en même temps grosse comédie hilarante...

    • 28 juillet 2018 à 16:39 | RAMBO (#7290) répond à tsimahafotsy

      Tsimahafotsy
      Le cliché a été bien choisi par mt.com pour faire plaisir aux Andafy…
      L’ambiance était en réalité bon enfant ...on a beaucoup rigolé.
      La preuve écoutez ceci Vaovao du 27 juillet :

      https://plus.google.com/117073939831816471273

    • 28 juillet 2018 à 18:26 | manga (#6995) répond à tsimahafotsy

      Eh,
      Pensez-vous vraiment que ce cliché va nous donner une toute autre impression qu’un vulgaire attardé, avide de pouvoir croyant apparemment être au-dessus de tout ?
      Non Rambo, depuis le début du mandat, et si la côte de popularité arrive à ce point de non retour pour notre président, c’est grâce aux deux êtres qu’il n’arrive point à écarter dont Rivodoza et son inséparable d’avocat au barreau de Paris.
      Prenez à la légère cette propre initiative du détrôné ; mais pour nous, tout est beaucoup plus inquiétant pour le clan.
      Stratégie ou non, admettez que ce n’est autre qu’une de ces cuisantes défaites perpétrées tendant à ternir l’image d’un parti manigancées par une lutte purement interne.
      RAJAO, et quoi qu’on dise, ne bénéficiera jamais plus le soutien de la communauté internationale par votre. La situation qui prévaut l’oblige à prendre des initiatives qui défient la loi de la pesanteur.
      Et cela n’a du tout rien à voir avec vos piètres raisonnements à la kon.
      Gasy d’Andafy dites-vous ? Reconnaissez au moins que nous ne subissons pas la pression émanant d’une lignée d’attardés de votre espèce.

    • 28 juillet 2018 à 19:00 | RAMBO (#7290) répond à tsimahafotsy

      MIHAINO
      Si on regarde une peu 5 ans auparavant 33 candidats étaient en lice… aucune certitude sur le résultat parce que les grands candidats ont été recalés par la CI

      33 candidatures sont finalement retenues par la Cour électorale spéciale :
      Hajo Herivelona Andrianainarivelo, candidat du parti Malagasy Miara-Miainga (MMM), ingénieur agronome, vice-Premier ministre chargé du Développement et de l’Aménagement du territoire depuis le 21 novembre 2011, maire de la commune rurale d’Ankadinandriana.
      Jean Lahiniriko, né le 1er avril 1953, ingénieur des travaux publics, candidat du Parti socialiste et démocratique pour l’union à Madagascar (PSDUM), candidat malheureux lors de la présidentielle de 2006, un des six vice-présidents du Bureau permanent de la Haute autorité de la Transition, depuis le 15 avril 2009, Président de l’Assemblée nationale, (2003), député de la circonscription de Betioky-Sud (2003), ministre de Travaux publics, en février 2002.
      Roland Ratsiraka, né le 15 août 1966, candidat du parti Malagasy Tonga Saina (MTS), a été candidat malheureux lors de la présidentielle de 2006. Il est également le neveu du candidat Didier Ratsiraka. Membre du Conseil supérieur de la Transition (CST), maire de la ville de Toamasina avant sa suspension sous l’ère du président Marc Ravalomanana.
      Pierrot Jocelyn Rajaonarivelo7, né le 17 juin 1946, candidat du Mouvement pour la Démocratie à Madagascar (MDM), Ministre des Affaires étrangères, depuis le 21 novembre 2011, Ministre d’État chargé de l’Économie et de l’Industrie (2011), Vice-Premier ministre chargé du Budget et de la Décentralisation, en 1997.
      Jean-Louis Robinson8 est le candidat du parti Antoko ny Vahoaka Aloha No Andrianina (AVANA), Ministre des Sports et de la Culture jusqu’à l’exil de l’ancien président Marc Ravalomanana en 2009, Ministre de la Santé publique, du Planning familial et de la Protection sociale (2004-2008).
      Rolland Dieudonné Rabearisoa9 connu sous son nom d’artiste Vahömbey, est le candidat du parti Fanambinana Madagasikara (FAMà), artiste, enseignant de philosophie.
      Saraha Georget née Rabeharisoa10, candidate du Parti Vert Hasin’i Madagasikara, juriste et opérateur privé.
      Jean-Pierre Rakoto, candidat surprise sans parti connu, directeur de la radio diocésaine d’Ambositra.
      Willy Sylvain Rabetsaroana, candidat de la Plateforme nationale des jeunes (PNJ-Mazava), membre du Conseil supérieur de la Transition (CST), Sénateur, opérateur économique.
      Brigitte Ihantanirina Rabemanantsoa Rasamoelina11, candidate du parti Ampela manao politika (AMP), Membre du Congrès de Transition (CT), maire de la commune rurale de Ambohimalaza.
      Julien Razafimanazato, candidat du parti Eto Sehatry ny Daholo be (ESD), ministre de l’Éducation nationale du gouvernement de la Transition 2009-2011.
      Laza Razafiarison, candidat du parti Avotra ho an’ny firenena, consultant, mathématicien, chercheur.
      Albert-Camille Vital12, né le 18 juillet 1952, général retraité se présentant sans parti connu. Ambassadeur représentant permanent de Madagascar auprès de l’Office des Nations unies et des institutions spécialisées à Genève depuis 2012, Premier ministre du gouvernement de transition du 20 décembre 2009 au 29 octobre 2011, général de brigade, ingénieur des Travaux publics.
      Roindefo Zafitsimivalo Monja13, candidat du Mouvement national pour l’indépendance de Madagascar (Monima). Il est le fils de Jaona Monja.
      Joseph Martin Randriamampionona dit Dadafara Saturne, fondateur de l’association Refondation totale de Madagascar (RTM). PDG de la télévision privée TNTV, opérateur économique.
      Rajemison Ratokomaharo, candidat du parti Malagasy MAndroso ao anatin’ny FIhavanana sy ny SOAtoavina (MAMAFISOA) créé officiellement le 25 novembre 2009.
      33 candidatures sont finalement retenues par la Cour électorale spéciale6 :
      Hajo Herivelona Andrianainarivelo, candidat du parti Malagasy Miara-Miainga (MMM), ingénieur agronome, vice-Premier ministre chargé du Développement et de l’Aménagement du territoire depuis le 21 novembre 2011, maire de la commune rurale d’Ankadinandriana.
      Jean Lahiniriko, né le 1er avril 1953, ingénieur des travaux publics, candidat du Parti socialiste et démocratique pour l’union à Madagascar (PSDUM), candidat malheureux lors de la présidentielle de 2006, un des six vice-présidents du Bureau permanent de la Haute autorité de la Transition, depuis le 15 avril 2009, Président de l’Assemblée nationale, (2003), député de la circonscription de Betioky-Sud (2003), ministre de Travaux publics, en février 2002.
      Roland Ratsiraka, né le 15 août 1966, candidat du parti Malagasy Tonga Saina (MTS), a été candidat malheureux lors de la présidentielle de 2006. Il est également le neveu du candidat Didier Ratsiraka. Membre du Conseil supérieur de la Transition (CST), maire de la ville de Toamasina avant sa suspension sous l’ère du président Marc Ravalomanana.
      Pierrot Jocelyn Rajaonarivelo7, né le 17 juin 1946, candidat du Mouvement pour la Démocratie à Madagascar (MDM), Ministre des Affaires étrangères, depuis le 21 novembre 2011, Ministre d’État chargé de l’Économie et de l’Industrie (2011), Vice-Premier ministre chargé du Budget et de la Décentralisation, en 1997.

    • 28 juillet 2018 à 20:35 | Lekivy 2 (#10161) répond à tsimahafotsy

      Mais oui, ils partent au combat, comme l’ancien PM l’a déjà démontré, non ? Un combat où ils affectionnent encore le parachute comme celui utilisé par le fameux Rivo pour, non seulement atterrir au sénat, mais en bottant le c.l de l’ancien président de cette institution au passage. Comme, quoi, être élu à Mada ne vaut pas un clou, raison pour laquelle, la majorité des députés ne rêvent qu’à devenir ministre, même si c’est pour ne rien faire après.
      Et ça va continuer car Ikotozafy n’est autre qu’Alexis n’est-ce pas ? Suivez mon regard.

  • 28 juillet 2018 à 09:44 | punchline (#9673)

    Le HVM n’est pas le seul à dénigrer, c’’aurait été très facile. LE HVMAPARTIM est au gouvernement actuellement.
    Le TIM nomme de ribambelles de conseillers et des directeurs dans leurs ministères.

    Le MAPAR nomme aux hauts emplois de l’ETAT , de myriades d’amis

    ces différents collaborateurs partent tous actuellement à l’étranger , pour mission, avec des indemnités diverse à la clé , C’EST DU TANTELY AFADRAKOTRA
    c’est une honte,
    HVMAPARTIM triple D , dégager, dehors, diable

    • 28 juillet 2018 à 19:01 | RAMBO (#7290) répond à punchline

      33 candidats suite…
      Jean-Louis Robinson8 est le candidat du parti Antoko ny Vahoaka Aloha No Andrianina (AVANA), Ministre des Sports et de la Culture jusqu’à l’exil de l’ancien président Marc Ravalomanana en 2009, Ministre de la Santé publique, du Planning familial et de la Protection sociale (2004-2008).
      Rolland Dieudonné Rabearisoa9 connu sous son nom d’artiste Vahömbey, est le candidat du parti Fanambinana Madagasikara (FAMà), artiste, enseignant de philosophie.
      Saraha Georget née Rabeharisoa10, candidate du Parti Vert Hasin’i Madagasikara, juriste et opérateur privé.
      Jean-Pierre Rakoto, candidat surprise sans parti connu, directeur de la radio diocésaine d’Ambositra.
      Willy Sylvain Rabetsaroana, candidat de la Plateforme nationale des jeunes (PNJ-Mazava), membre du Conseil supérieur de la Transition (CST), Sénateur, opérateur économique.
      Brigitte Ihantanirina Rabemanantsoa Rasamoelina11, candidate du parti Ampela manao politika (AMP), Membre du Congrès de Transition (CT), maire de la commune rurale de Ambohimalaza.
      Julien Razafimanazato, candidat du parti Eto Sehatry ny Daholo be (ESD), ministre de l’Éducation nationale du gouvernement de la Transition 2009-2011.
      Laza Razafiarison, candidat du parti Avotra ho an’ny firenena, consultant, mathématicien, chercheur.
      Albert-Camille Vital12, né le 18 juillet 1952, général retraité se présentant sans parti connu. Ambassadeur représentant permanent de Madagascar auprès de l’Office des Nations unies et des institutions spécialisées à Genève depuis 2012, Premier ministre du gouvernement de transition du 20 décembre 2009 au 29 octobre 2011, général de brigade, ingénieur des Travaux publics.
      Roindefo Zafitsimivalo Monja13, candidat du Mouvement national pour l’indépendance de Madagascar (Monima). Il est le fils de Jaona Monja.
      Joseph Martin Randriamampionona dit Dadafara Saturne, fondateur de l’association Refondation totale de Madagascar (RTM). PDG de la télévision privée TNTV, opérateur économique.
      Rajemison Ratokomaharo, candidat du parti Malagasy MAndroso ao anatin’ny FIhavanana sy ny SOAtoavina (MAMAFISOA) créé officiellement le 25 novembre 2009.
      Jean Eugène Voninahitsy14, candidat du parti Les Autres Sensibilités (Les As), Membre du Congrès de transition (CT), Député de la circonscription de Maintirano, région Melaky.
      Clément Zafisolo Ravalisaona, candidat du parti Antoko Miombon’Ezaka (AME), opérateur économique.

    • 28 juillet 2018 à 19:02 | RAMBO (#7290) répond à punchline

      33 candidats suite et fin…
      Alain Djacoba Tehindrazanarivelo, candidat du parti Ezaka Nasionaly Iarahana (enina), Membre du Conseil supérieur de la Transition (CST), Vice-Premier ministre chargé de la Santé et du Planning familial (2009-2010), Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et des recherches scientifiques.
      Patrick Ratsimba Rajaonary, candidat sans parti connu, a été candidat malheureux lors de la présidentielle de 2001, Repreneur et président-directeur général de l’imprimerie Papmad, opérateur économique.
      Fleury Rabarison Lezava, candidat du parti HARENA, opérateur économique (tourisme), Ministre de l’Économie et de la Planification (2002)15, Directeur général des Ressources fiscales (DGRF)(1993-1997)16 du ministère des Finances.
      Mickael Bréchar Dofo, candidat du parti Mamiratra iombonan’ny Malagasy (MIM), opérateur économique.
      Tabera Randriamanantsoa, candidat du parti KINTANA, Ministre de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales (2011-), Député de Madagascar (Farafangana) (1998-2002), administrateur civil.
      William Noelson, candidat du parti Malagasy Iray Tsy Mivaky (MITM), Ministre de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales (2009-2011).
      Guy Ratrimoarivony, général retraité de la Gendarmerie nationale est un candidat surprise fondateur de l’association Hetsik’Olom-Pirenena.
      Ratsimbalson Faharo, officier militaire à la retraite, candidat sans parti connu. Maire de la commune rurale de Belo-sur-Tsiribihina.
      Fetison Rakoto Andrianirina, candidat du parti Renouveau pour la Démocratie Sociale (RDS). Ancien chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana, ancien coprésident de la Transition suivant les accords de Maputo et d’Addis-Abeba, a lancé du processus « Appel pour la paix des braves », recherche de solution pacificatrices des antagonistes pour le salut public.
      William Ratrema, candidat soutenu conjointement par le Parti travailliste malgache (PATRAM) et le parti Gasikara Manan-kasina (GAM). Enseignant de carrière, il a notamment dirigé l’École normale supérieure d’Antananarivo de 1992 à 2002. Il est également le président fondateur du groupe éducatif ACEEM (Action pour la Culture, l’Éducation et l’Enseignement à Madagascar) qui regroupe plusieurs établissements d’enseignement allant du second degré à l’enseignement supérieur, ainsi qu’une radio à vocation éducative. Il a également à son actif l’écriture de manuels scolaires et d’ouvrages sur l’éducation, le dernier en date étant le Hafatry ny mpanabe édité en mars 2013 et présenté à l’Académie malgache. C’est un fervent défenseur du Hasina maha-olona, une valeur importante dans la culture malgache que l’on peut traduire par le respect de la dignité humaine.
      Patrick Venance Raharimanana, candidat du parti Vitatsika io.
      Freddy Tianasoa, candidat du parti Olom-BAovao MAdagasikara (OBAMA).
      Andriamparany Benjamin Radavidson, candidat du parti Firaisam-pirenena ho an’ny Fahafahana sy ny Fandrosoana (FFF) ou Union nationale pour la liberté et le développement). Ministre de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique (2007-2008), Ministre de l’Économie, des Finances et du Budget (2002-2007), Député de la circonscription électorale d’Antananarivo IV (2007).
      Edgard Marie Noé Razafindravahy, candidat du parti Tanora Gasy Vonona (TGV). Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA), opérateur économique.
      Hery Rajaonarimampianina, proposé par Roger Kolo et Jules Étienne en remplacement de l’invalidation de leurs candidatures respectives17.

  • 28 juillet 2018 à 09:59 | arsonist (#10169)

    Antananarivo sy ny « fitsaram-bahoaka » .

    « Fitsaram-bahoaka » ahoana e ?
    Na dia tamin’ny andron’i Nampoina aza dia tsy ny fokonolona no sady koa tsy ny vahoaka mihitsy akory no mitsara na manatanteraka ny fanamelohana ho faty izay voapanga ho nanao ratsy.
    Fa izy Andriamanjaka mihitsy no nitsara izay olona nahiana ho nanao heloka bevava ka itataovana fanamelohana ho faty.
    Dia izy Andriamanajaka mihitsy ihany koa no mamoaka ny didy manameloka ho faty, fa tsy mba olon-kafa mihitsy akory.
    Tena nahasaro-piaro an’i Nampoina mihitsy ny momba io.

    Fa dia inona loatra re ny nanjo anao ry Antananarivo no dia mikoroso toy izao ny toe-tsainao sy ny toe-panahinao ?

    http://www.midi-madagasikara.mg/faits-divers/2018/07/28/ankatso-roa-lahy-tratra-nangalatra-saika-nodoranny-fokonolona-velona/

    • 28 juillet 2018 à 19:18 | RAMBO (#7290) répond à arsonist

      Mihaino
      33 candidats
      Cette année ce record de candidatures pourrait être battu vu la loi électorale, qui aurait permis d’écarter les candidats farfelus, suspendue.
      La grosse différence c’est que les 3 derniers sortants Rajaonarimampianina, Ravalomanana, Rajoelina seront certainement présents...ils sont connus dans tout Madagascar…
      Jean Ravelonarivo, par exemple a choisi d’ouvrir sa campagne à Miandrivazo, lieu de sa naissance et sa jeunesse. C’est normal s’il a pu déplacer pas mal de personnes mais ailleurs la chance de ce Général est mince.
      Alors l’enjeu c’est entre les 2 tours et les ralliements… nous auront de grandes surprises !

  • 28 juillet 2018 à 11:15 | Jipo (#4988)

    Bonjour.
    @ | Arena R.
    Pourquoi la triste histoire des embrayages ???
    Sachez Monsieur, que le PS a mis la France parterre, et qu’ heureusement toutes mauvaises plaisanteries ont une fin !
    Et HEUREUSEMENT celle de ces dictateurs, pseudo démocrates de la pensée unique : en est une , ça me rappelle un certain parti zozialiste dit démokratik ...
    Bôbô de mes 1+1 !

    • 28 juillet 2018 à 11:20 | punchline (#9673) répond à Jipo

      hey gros malabar tu disais ! « le PS a mis la France par terre », argumente un peu gros, c’est un peu facile tout cela, ne te contentes pas de répéter les éléments de langage que tu as entendus ici et là

  • 28 juillet 2018 à 13:22 | arsonist (#10169)

    Evidemment, ceux qui connaissent les exigences de la constitution en vigueur à Mada
    ont bien compris que le Président du Sénat doit ne plus avoir avoir de responsabilités professionnelles et politiques autres que la seule et unique Présidence du Sénat,
    avant d’avoir le droit d’assumer les responsabilités de Président par intérim de la République pendant le temps que durent des élections présidentielles.
    Il y a des démissions qui sont loin d’être innocentes, vous savez.

    Donc, dans le langage probabiliste :
    l’événement « un Président par intérim à la tête de l’Etat gasy pendant le temps des élections présidentielles » est « un événement presque certain ».
    [C’est comme cela que l’aurait formulé, l’ancien professeur de Probabilités de classe mondiale à Jussieu, le Belge Monsieur Neveu].

    Mais si on a un Président intérimaire, c’est que l’actuel est indisponible.
    Du moins momentanément.
    Mais peut-être définitivement aussi.
    Car vous savez, personne (même l’actuel titulaire du poste !) n’est à l’abri d’un échec, ou d’un accident, ou d’une maladie, voire de la mort. Brrr !

    De plus, il ne faut pas oublier que des puissances étrangères agissent en sous-mains
    pour faire gagner les candidats qu’elles jugent respectivement avantageux pour leurs propres intérêts dans le pays où se déroulent les élections.
    On dit même que les USA ainsi que la France n’ont pas échappé pendant leurs dernières Présidentielles à ces ingérences étrangères.
    Si même ces deux grands pays n’y ont pas échappé, alors que dire du petit pays qu’est le nôtre ?
    Et puis, il y a des territoires à nous, que nous disputent d’autres puissances étrangères dans cette zone occidentale de l’Océan Indien.

    Les mauvais esprits vont encore tenter de faire croire que je fais allusion aux Îles Eparses, entre autres.
    Non ! Je ne fais allusion à rien du tout. La main hypocritement sur le coeur.
    Je fais seulement remarquer que les Russes et les Chinois ainsi que les Indiens ont été fort explicites sur leurs intentions respectives lors de la très récente réunion du BRICS en South-Africa.

    Tiens ! Mais j’y pense ! Hery était là-bas.
    Qu’est-ce qu’il est allé foutre là-bas, ce Hery ?
    Mada ne fait quand même pas partie des pays émergents.
    Loin s’en faut ! Hum ! Il doit y avoir anguille sous roche.

    Concernant la propagande des Présidentielles, beaucoup de Gasy ont bien conscience que tous les foza, sans exception, font partie des plus grands responsables de l’état de décomposition avancée dans lequel se trouvent ce pays et ses populations actuellement.

    Les candidats adversaires des foza auront tort s’ils ne font pas de cet état de fait un redoutable cheval de bataille contre tous les foza.

    Mais je désigne une autre piste qui gênerait plus fortement encore les foza et leurs chefs :
    les massacres de populations dans diverses régions du pays.
    Et particulièrement dans le Sud de ce pays.
    Ces horribles et terribles massacres de populations que respectivement
    le catholique lapinou avait appelés les siens « Opération Tandroka »
    et le protestant Hery avait appelés les siens « Opération Fahalemana » .

    Souvenez-vous de ces massacres de populations : hommes et femmes tous âges et enfants, ainsi qu’incendies de maisons et villages.
    Massacres de populations cyniquement cachés sous l’appellation de « luttes contre les dahalo ».
    « Luttes contre les dahalo » ? Et avec quels résultats, je vous le demande ?

    Pour faire bondir de leurs sièges les ultra nationalistes gasy, je rappelle que le pouvoir colonial, lui, avait réussi à annihiler le phénomène dahalo.

    Le 14 octobre 1958 (date de l’avènement de la République Mlagache),
    plus personne dans ce pays ne parlait des dahalo.
    Leur existence était presque totalement oubliée.

    Et qu’en est-il aujourd’hui ? Les dahalo sont partout.
    Même à la tête de l’Etat gasy ?
    Ayez un instant dans votre esprit les images respectives
    de l’Amiral-Rouge-Sang,
    du Prof’,
    du Laitier,
    du DJ
    et de l’Honoris Causa.

    Alors, êtes-vous vraiment sûr, absolument certain, qu’il n’y aucun dahalo parmi eux ?

    • 29 juillet 2018 à 00:37 | Turping (#1235) répond à arsonist

      Arsonist ,
      La « dahalo-sition » du système et la « pauvreté » ont engendré le climat d’insécurité .
      - Ce phénomène ne date pas d’hier mais depuis l’ère de l’amiral rouge . Il y avait même un commandement spécialisé pour cela dont le général Bory ,Colonel Manjary étaient à la tête pour terroriser les populations locales .
      - Un constat fait sur l’état de Madagascar depuis l’indépendance octroyée sous dépendance .
      - La relative hétérogénéité régionale est souvent instrumentalisée. Depuis la littérature coloniale, le conflit Merinas/« Côtiers »a été mis en avant pour justifier notamment des interventions extérieures. Il existe effectivement une relative hétérogénéité régionale entre les sociétés à tradition clanique et celles à tradition hiérarchique. Cette hétérogénéité est dépassée par l’appartenance à la même histoire, à la même langue et à une construction nationale, mais elle est instrumentalisée lors des périodes de crise et de récession économique ou pour des raisons sociopolitiques. Les comportements des groupes segmentaires dominent. . Le Fihavanana, code traditionnel des relations sociales... et conservateur (nationaliste ), on observe des comportements opportunistes importants ou des pratiques privilégiant les petits groupes et les solidarités de proximité (famille, paroisses, communautés, sectes) aux dépens des référents en termes de citoyenneté. Le nationalisme s’accompagne d’une forte stratification sociale selon des principes hiérarchiques et d’une forte segmentation de la société.

      – Des processus politiques conduisant à des logiques court-termistes et à l’instabilité

      Les processus de décision très lents conduisent le plus souvent à des mesures à contre temps. L’absence de stratégies proactives prenant en compte les transformations de l’environnement régional et international interdit des ajustements nécessaires à la régionalisation et à la mondialisation. La culture de la négociation doit aboutir in fine à l’unanimité. Les compromis sociopolitiques fragiles traduisent une aspiration démocratique et évitent des conflits ouverts mais interdisent les réformes en profondeur. Madagascar a connu périodiquement des mouvements contestataires qui se traduisent par des feux de brousse en milieu rural, le rôle des Dahalo [4][4] Les Dahalo, ou voleurs de zébus, emploient les feux... chez les éleveurs, des marches silencieuses ou des grèves. La grève générale de 1991 avait conduit à une nouvelle constitution et au départ du pouvoir de D. Ratsiraka et de l’Avant-garde pour la rénovation de Madagascar (Arema). Celle de 2002 a conduit également à une paralysie économique et à un changement politique. Si l’économie est bloquée, les convulsions n’ont toutefois jamais conduit à des conflits irréversibles et le FFKM (conférence épiscopale malgache) a su faire accepter des compromis. Les contestations des résultats des élections — qu’elles soient communales, provinciales ou nationales — paralysent l’économie et sont des foyers de tensions. De nombreux politiciens perdants créent un climat d’instabilité politique qui rétroagit négativement sur la visibilité à moyen terme de l’économie.

    • 29 juillet 2018 à 00:40 | Turping (#1235) répond à arsonist

      Des systèmes de valeurs privilégiant une histoire plus ou moins mythique et une faible valorisation du futur

      – Des trappes à pauvreté manifestant les cercles vicieux du sous-développement

      On peut noter un cercle vicieux entre la faiblesse des recettes fiscales, accentuée par les exonérations fiscales censées attirer les capitaux et le niveau très limité des infrastructures économiques et sociales et des dépenses publiques nécessaires à l’attractivité des investissements privés. La faillite du système scolaire, la déshérence de l’université accompagnent un fort exode des compétences, alors que Madagascar a une remarquable intelligentsia en termes de médecins, d’ingénieurs, de chercheurs et d’enseignants. Les trappes à pauvreté conduisent à des ajustements par le bas. Le niveau extrême de pauvreté (le salaire minimum de 200 000 FMG est inférieur au seuil de pauvreté) crée tous les effets désincitatifs et d’engrenage de la pauvreté. Fortement dépendante des importations, tant pour sa production, sa consommation que pour ses recettes publiques, l’économie connaît des ajustements par le bas par enchaînement de la baisse des exportations, qui conduit à une chute des importations qui elles-mêmes diminuent le niveau de consommation, de production et de recettes publiques, qui réduisent les capacités d’investissement et de dépenses publiques. Ainsi que l’écrit le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), « la pauvreté favorise l’adoption de stratégies personnelles privilégiant la recherche de solutions « miraculeuses » au mépris de l’intégrité de la personne humaine et de la préservation de l’environnement » (Primature, 2001). Le même comportement court-termiste s’observe vis-à-vis de l’environnement, de la destruction de la biodiversité et de la forêt. Ainsi, la culture sur brûlis (Tavy) favorise la production de riz à faible coût de travail mais à terme accélère la déforestation.

    • 29 juillet 2018 à 00:45 | Turping (#1235) répond à arsonist

      D’autres facteurs sont davantage internationaux ou liés aux modes d’insertion de Madagascar dans la communauté internationale. Nous en privilégierons certains :

      – Madagascar a toujours combiné une faible extraversion et ouverture économique et une forte dépendance économique, renforçant des attitudes nationalistes, voire isolationnistes, ou des jeux de ruse par rapport aux mesures imposées de l’extérieur. On peut parler aujourd’hui d’une certaine mise sous tutelle de la part des bailleurs de fonds, liée notamment à la gestion de la dette, à la mise en place des politiques d’ajustement et à une certaine ingérence environnementale. Les enjeux environnementaux sont devenus fondamentaux pour les financeurs, que ce soit en termes de projets d’écotourisme ou d’utilisation de la biodiversité à des fins de profitabilité. Le financement des plans environnementaux de cinq ans, respectivement de 80 millions de dollars pour le premier, de 150 millions de dollars pour le second et encore de 150 millions de dollars pour le troisième Plan d’action gouvernemental (PAE) est à comparer avec le financement de l’éducation ou de la santé, ou bien avec le budget de l’État, qui est de 14 millions de dollars.

      – Madagascar n’a pas su construire durablement des avantages compétitifs. Certes, la main d’œuvre est qualifiée et peu coûteuse. Madagascar bénéficie de la délocalisation des entreprises mauriciennes. Elle est liée à des circuits indiens efficaces, notamment dans le domaine du textile. Mais elle subit la concurrence asiatique et récemment le choc du démantèlement des Accords multifibres (AMF) le 1er janvier 2005. Des mesures ont été prises, sous l’impulsion du président M. Ravalomanana, concernant l’accès à la propriété foncière pour des opérateurs étrangers, mais le climat de confiance n’est pas réellement revenu.

      – La fuite des compétences conduit à des réseaux internationaux pour ceux qui maîtrisent la langue de la communication internationale et ont accès aux circuits financiers internationaux et à des devises fortes. Les groupes dominants contrôlent les circuits internationaux et sont à l’interface de l’espace national et de l’économie mondiale.

      – Un repli isolationniste. Madagascar est caractérisée par un repli isolationniste accentué par l’insularité et une histoire nationaliste. Elle a toujours été faiblement ouverte, et plutôt méfiante vis-à-vis des organisations régionales. Elle fait partie du Common Market of Eastern and Southern Africa (COMESA, Marché commun de l’Afrique orientale et australe) qui existe depuis peu, et de la Commission de l’océan Indien (COI), qui est fondée sur une coopération sectorielle — les échanges intra-régionaux représentent 3 % du commerce extérieur. Elle a intégré en août 2005 la SADC, où l’intégration se fait sous l’impulsion de l’Afrique du Sud. Certains estiment que les exportations vers cette zone pourraient passer de 40 à 700 millions de dollars en 2010. Elle a aujourd’hui largement normalisé ses relations avec la communauté internationale.

    • 29 juillet 2018 à 00:53 | Turping (#1235) répond à arsonist

      – Madagascar a eu des relations complexes avec la France en raison du passé colonial et des appuis apportés aux différents pouvoirs malgaches ( sans oublier les ingérences ayant entraînées des instabilités politiques et économiques ,citons par exemple l’événement de 2009 ) . Elle a aujourd’hui fortement diversifié ses partenaires et compte avec l’appui des États-Unis notamment pour les entreprises franches, dans le cadre de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA, Acte africain de croissance et d’opportunité) et de l’Allemagne (Lufthansa Consulting pour la gestion d’Air Madagascar, Lahmeyer pour la gestion de la Jirama dans l’eau et l’électricité). Les événements de 1947 ont longtemps pesé dans les relations franco-malgaches et l’acte de « repentance » du président Jacques Chirac en mars 2005 a été un moment important de réconciliation.

      – Les instabilités et les jeux de ruse renforcent le manque de crédibilité et de confiance de la communauté internationale et des bailleurs de fonds. L’image de Madagascar, essentielle pour jouer la carte du tourisme et de l’attractivité des capitaux, est constamment ternie par les mécontentements internes et le manque de politiques crédibles. Il en résulte une faible attractivité des capitaux. Le rapport Economic Freedom of the World classait Madagascar dans les derniers rangs de la liberté économique en termes de droits de propriété, de stabilité macro-économique et d’intégrité de l’administration.
      Interdépendance des instabilités sociopolitique et économique

      D’un côté, bien entendu, les instabilités politiques sont génératrices d’instabilités sociales et économiques. Il existe un débat concernant les liens entre la démocratie et le développement. S’il y a généralement accord pour reconnaître le rôle positif de la démocratie, certains travaux montrent qu’un régime autoritaire permet davantage les réformes de structures et un horizon long-termiste.

    • 29 juillet 2018 à 00:56 | Turping (#1235) répond à arsonist

      Le poids du népotisme et de la corruption demeure important — Transparency International classe Madagascar au milieu du tableau. La grande corruption conduit à des comportements de maximisation de rentes dans un délai court et interdit l’investissement à risque. Elle s’accompagne d’une débrouillardise accentuée par la pauvreté et la faiblesse de l’État : pillage et trafic des pierres précieuses, vol des bœufs, petite grappille, prostitution, maintien de revenu minimum pour les salariés, entre autres.

      Certains travaux d’économistes montrent le rôle essentiel des conflits et de l’absence de sécurité pour expliquer le sous-développement en Afrique. Ce continent a connu, en 2004, quinze conflits armés. Les conflits armés ouverts sont d’autant plus probables que le revenu par tête est faible et tend à baisser, que le poids des matières premières est important, qu’il y a fractionnement ethnique, que la taille de la population est forte et tend à croître. Les conflits résultent également d’une remise en cause des compromis sociopolitiques et d’une redistribution régionale des diverses rentes. Ils sont alimentés par l’insertion des économies pauvres dans une économie mondiale criminelle et mafieuse. Madagascar a certes connu peu de conflits ouverts. L’intégration dans les circuits mafieux est réduite, le poids des matières premières stratégiques est limité. On note en revanche des représentations dépressives dans des situations de crise, des replis identitaires, le déploiement d’un imaginaire ethnique et des comportements de passivité accompagnés de violence. Le futur, porteur de créations positives, devient l’actualisation du passé et des valeurs ancestrales. Les conflits demeurent latents et conduisent à des négociations et à des compromis évitant les excès de violence mais interdisant les réformes nécessaires et entraînant souvent une paralysie économique. L’insécurité demeure perçue comme étant forte.

    • 29 juillet 2018 à 00:59 | Turping (#1235) répond à arsonist

      Mais, d’autre part, on peut rappeler le paradoxe déjà noté des périodes de troubles sociopolitiques faisant suite à des phases de croissance économique. La croissance remet en question les pouvoirs sociopolitiques, et la bourgeoisie rentière est menacée par le capital étranger ou les classes nationales entrepreneuriales. Le poids des quarante familles proches du pouvoir des affaires est beaucoup trop important. La logique rentière et non accumulative de la société domine. Les classes sociales dominantes assoient leur pouvoir sur la propriété terrienne et foncière et sur le contrôle de l’import-export davantage que sur l’industrie qui demeure largement dans les mains des intérêts européens, Karana, mauriciens, sud-africains ou chinois, même si l’on constate une montée en puissance .
      Conclusion : la corruption généralisée est un fléau du non avancement .
      Bon ,il est temps de dormir !

  • 28 juillet 2018 à 15:19 | diego (#531)

    Bonjour,

    Dans quel état se trouve les partis politiques du président, de Ravalomanana, de Rajoelina, de Ratsiraka, de Zafy, de Herizo et les 20e d’autres ?

    Cela nous ramène à l’élection présidentielle et aux élections législatives. Est-ce que Madagascar est prêt ?

    Pour les politiciens et les autorités politiques et les chefs des Institutions malgaches, les mois à venir vont permettre de les définir et de connaître ce qu’ils veulent, ce qu’ils valent et découvrir leurs programmes et objectifs politiques et économiques, et vont probablement dépendre l’avenir du pays.

    Il est plus qu’évident que seules les Institutions judiciaires qui arrivent à défendre leurs prérogatives Constitutionnelles. Heureusement, dans un sens, les systèmes judiciaires semblent fonctionner à travers les multiples crises qui secouent le pays. Mais, on voit bien que cette situation présente un grand dysfonctionnement constitutionnel dans le pays.

    Et cela va pas être tenable et c’est une situation inconstitutionnelle. Un pays dans lequel, seul le pouvoir qui fonctionne n’est plus de facto gouverné et ingouvernable. La séparation des pouvoirs ne peuvent pas fonctionner puisque les pouvoirs Exécutif et Législatif ne fonctionnent pas et les élus qui sont à leurs têtes souffrent en permanence de légitimité.

    Tout le monde a pu assister les signatures politiques que la HCC a imposé aux pouvoirs Exécutif et Législatif. Ces pouvoirs ne répondent absolument pas et ne doivent pas répondre aux exigences de la HCC :

    - pensons à ceci, ce sont ces pouvoirs qui nomment les grands fonctionnaires de l’État et nomment les Chefs des grandes Institutions régaliennes du pays !

    Que les politiciens et les Institutions politiques malgaches ne s’y trompent pas, la HCC et les Institutions judiciaires sont depuis quelques années divisent les partis politiques du pays pour mieux les affaiblir. Ces Institutions n’ont visiblement pas l’intention de changer quelque chose :

    - c’est aux partis et leurs leaders d’en prendre conscience.

    Les élus représentent le peuple, il faut alors que ces élus soient légitimes. Leurs legitimite doivent être incontestables.

    • 30 juillet 2018 à 15:25 | komi (#10299) répond à diego

      Durant cet régime Hery que le taux de la pauvreté à diminuer 20% et ça grâce à la bonne volonté que le président à fait pour aider son pays. Il est un homme courageux et responsable même si les autres critique toujours. Voilà une des statistique concret que l’Etat prouve de ses efforts. J’espère que le président va être candidat pour cet élection

  • 28 juillet 2018 à 16:58 | diego (#531)

    Bonjour,

    Notre pays occupe le 4ème dernier rang des pays les plus pauvres au monde. En quelque sorte, on loupe trois marches pour ne pas être au dernier rang.....humilier pour humilier, c’est mieux tout de même d’occuper le 4ème que le dernier rang....offff...on en est là !

    En soi, c’est un constat qui doit alarmer tout le monde, en premier lieu, les responsables politiques, les autorités politiques, les chefs des Institutions et aussi, les membres des différents corps des métiers dans le pays et bien évidemment, les élites malgaches.

    Il n’en est rien !

    Vous avez des politiciens qui ne semblent pas du tout conscients de la catastrophique économique et politique dans lesquelles leur pays se trouve. En tout cas, ils se comportent comme si Madagascar est un pays solide dans lequel tout fonctionne et que ses problèmes sont passagers.

    Une analyse politique catastrophique. Les responsables politiques et les dirigeants successifs depuis 2002 sont incapables de faire un diagnostic clair et intellectuellent honnête. Ils ne veulent pas ou ils ont peur d’endosser leurs responsabilités dans les crises de 2002, 2009 et les élections de 2013 qui ont complètement affaibli l’État, les Institutions du pays et ont deligitimé les élections de facto, tous les élus de la République.

    Il n’est pas normal qu’un pays aussi pauvre, les politiciens et les dirigeants sont incapables de constater que l’affaiblissement de l’État conduit le pays vers un avenir incertain, et politiquement, économiquement et juridiquement, il est impossible de retrouver une sérénité et une stabilité politique.

    Il n’est pas question de mettre en cause ou mettre en doute l’appartenance politique et les choix des citoyens Malgaches. On toucherait à la liberté, le libre arbitre, c’est de la censure, et on questionnerait forcément tout ce que tout le monde souhaite, la démocratie. Mais, je dirais, il faut que les partisans et les militants des partis politiques soient vigilants, exigeants envers leurs partis et leurs leaders :

    - au final, si le pays était mal gouverné, tout le monde serait touché, tôt ou tard, par ses conséquences.

    Si le pays était bien gouverné, même les opposants et ceux qui apprécient peu les gouvernants seraient heureux puisque la majorité de la population est en paix.

    Les politiciens proposent et le peuple choisit mais il faut que les élections respectent les lois, il faut le répéter encore et encore, la légitimité des élus en dépende.

    • 28 juillet 2018 à 17:50 | Mihaino (#1437) répond à diego

      Bonjour Diego ,
      Désolé de vous contredire car votre analyse politique catastrophique , comme vous le dites vous-même , en affirmant que« les responsables politiques et les dirigeants successifs depuis 2002 sont incapables de faire un diagnostic........ ».
      Votre année de départ est encore une fois inexacte à mon humble avis puisque notre pauvreté datait depuis belle lurette . Vous savez bien que les chiffres étalés ici ou là ont été conçus par des experts travaillant dans les organisations internationales dominées par les puissances occidentales . La BM , le FMI , l’UE et que sais-je encore , ne cessent d ’aider notre île en imposant leurs diktats et tous les accords signés laissent à nos enfants et petits-enfants de lourdes dettes à rembourser tôt ou tard !Inutile de vous détailler que les services de la dette grèvent énormément notre Comptabilité Publique !!
      Enfin , je suis convaincu que Madagascar n’est pas pauvre , en raison de ses diverses richesses mais on a toujours essayé de l’appauvrir avec la complicité de ses dirigeants successifs évidemment !!!

    • 28 juillet 2018 à 17:55 | saricine (#2893) répond à diego

      Diego

      Je cite :
      Notre pays occupe le 4ème dernier rang des pays les plus pauvres au monde. En quelque sorte, on loupe trois marches pour ne pas être au dernier rang.....humilier pour humilier, c’est mieux tout de même d’occuper le 4ème que le dernier rang....offff...on en est là !

      Ah c’est votre pays aussi ?! Je savais pas !
      Le minimum de sagesse, et la plus importante , c’est de montrer ce que vous avez fait, ce que vous êtes en train de faire , et ce que vous pourriez faire , pour votre pays.

      Ça ne sert plus à rien de faire la litanie sur la pauvreté à Madagascar, tout le monde le savait déjà.

      Solution « concrète « svp.

      Ps : oui j’anticipe, pour vous , c’est constitution et institutions. C’est tout ??

  • 28 juillet 2018 à 20:42 | arsonist (#10169)

    Désolé de faire remarquer ce que beaucoup de monde a déjà remarqué depuis fort longtemps déjà : un forumiste assidu de ce site fait croire que les problèmes qui rongent ce pays et ses populations ont commencé en 2002.
    Mais c’est inexact !

    Ce forumiste tente de manipuler l’Histoire récente pour innocenter l’Amiral-Rouge-Sang.
    Cette pratique est une très mauvaise habitude qui était et qui est toujours courante dans les régimes totalitaires.

    Souvenez-vous, par exemple, des manipulations de l’Histoire pratiquées par les régimes mussolinien, hitlérien, stalinien et maoïste, et de nombreux autres.

    Ce forumiste qui tente sans cesse de manipuler l’Histoire sur ce forum oublie volontairement les faits historiques suivants, antérieurs à l’année 2002 :
    a) les très mauvais Accords de Coopération avec la France en 1974 négociés et signés du côté gasy par le bouillant ministre des Affaires Étrangères de l’époque
    b) la crise politique qui a poussé le Général Ramanantsoa à transférer les pleins pouvoirs à son ministre de l’Intérieur
    c) l’assassinat de ce dernier juste après son accession au pouvoir suprême
    d) le choix ridicule de copier et d’appliquer fidèlement à notre pays le « joutché » (le système nord-coréen d’administration de l’État et de la nation) et qui eut pour résultats presque instantanés l’appauvrissement immédiat et irréversible (du moins jusqu’à ce jour) de notre pays et de nos populations
    e) les mystérieux décès « accidentels » des personnalités qui pensaient autrement
    f) le massacre des kung-fu qui n’avaient que leurs mains nues (massacre exécuté par les militaires gasy à l’aide de véhicules blindés et d’armes automatiques)
    g) le massacre de populations à Iavoloha en 1991 : il y eut même en cette occasion des largages de bombes à partir d’un hélico pour faire le maximum de morts dans les rangs de la population.

    [Cette liste des malfaisances des autorités gasy effectuées à l’encontre des populations gasy avant l’année 2002 n’est certes pas exhaustive : il n’y a là, dans cette liste, que les malfaisances les plus spectaculaires. J’y ai omis les autres malfaisances dont les effets sont très graves mais moins spectaculaires, comme les pénuries de produits de première nécessité par exemple].

    Conclusion :
    Il faut se méfier comme de la peste des manipulations des faits historiques que tente régulièrement de faire ce forumiste dont le pseudonyme nous est bien connu.

    • 28 juillet 2018 à 22:05 | Marika (#9389) répond à arsonist

      Et je continue arsonist.
      Il n’y avait pas de savon , très rare l’huile alimentaire , pas de pneus de voiture ni pièces d’ailleurs .
      Il n’y avait pas de médicaments , le riz a été rationnés par famille et il fallait se réveiller à 3H du matin pour pouvoir rester au début de la queue , interdiction de sortie de territoire sans autorisation du CSR.
      La vie tourne autour de la course à la nourriture , PPN ,on connaissait pas le beurre , fromage ,les looked de frein ,les chaussures de sport , déodorants , parfumssans partir à la Réunion où à Maurice .
      Beaucoup de gens ont péri dans l’indifférence pendant cette période très noire de l’histoire de Mcar.
      Le président à l’époque mérite d’ être pendu haut et court sans procès. Il s’appelle Didier RATSIRAKA.

    • 28 juillet 2018 à 22:06 | Marika (#9389) répond à arsonist

      Et je continue arsonist.
      Il n’y avait pas de savon , très rare l’huile alimentaire , pas de pneus de voiture ni pièces d’ailleurs .
      Il n’y avait pas de médicaments , le riz a été rationnés par famille et il fallait se réveiller à 3H du matin pour pouvoir rester au début de la queue , interdiction de sortie de territoire sans autorisation du CSR.
      La vie tourne autour de la course à la nourriture , PPN ,on connaissait pas le beurre , fromage ,les looked de frein ,les chaussures de sport , déodorants , parfumssans partir à la Réunion où à Maurice .
      Beaucoup de gens ont péri dans l’indifférence pendant cette période très noire de l’histoire de Mcar.
      Le président à l’époque mérite d’ être pendu haut et court sans procès. Il s’appelle Didier RATSIRAKA.

    • 29 juillet 2018 à 13:46 | walesa (#5863) répond à arsonist

      Moi, je me souviens d’une route annoncé fraichement goudronné... Sur le papier bien sur, ha ha ha ! Ah, ce fameux Travaux Publiques de Ratsy-raka !

  • 29 juillet 2018 à 01:06 | Jipo (#4988)

    @ MATRIKA : 👏🏼👏🏼👏🏼.
    Et au lieu de ça on lui offre plateaux TV avec l’ aval de supporters comme le pseudo pilote/ instructeur, qui a du en bouffer grave pour soutenir une ordure pareille, ne dit-on pas qui se ressemble s’ assemble ?

  • 29 juillet 2018 à 03:20 | diego (#531)

    Bonjour Mihaino,

    Les analyses que je me permets de faire sur Madagascar sont assez modestes et elles sont assez simple me semble-t-il.

    Les analyses peuvent être complètement différentes Mihaino, et on peut manipuler les chiffres, tout le monde le sait. Ce n’est pas de mon niveau !

    Mais s’agissant de Madagascar, il faut être prudent avant de faire porter, totalement ou même en petite partie, la responsabilité sur les désordres, la corruption d’une manière générale dans les Institutions, l’instabilité politique, la crise Constitutionnelle, l’affaiblissement de l’État et la grande misère de la majorité des Malgaches, qui relèvent directement de la responsabilité et sont des prérogatives constitutionnelles des élus, sur les experts internationaux et la politique monétaire des Institutions financières internationales.

    Ces Institutions, à mon sens, ne ressemblent pas du tout et ne fonctionnent pas comme les Institutions et l’État malgache. Je crois que cela va de soi, j’ose espérer, pour les gens qui ont fait des grandes études, autrement dit, pour les élites malgaches :

    - le contraire relèverait de la malhonnêteté intellectuelle des élites, des élus et des dirigeants.

    Un aveux à demie mot de leurs manques d’expertises dans la conduite des affaires de l’État.

    À mon sens, il est très difficile de défendre les dirigeants, les élites et les politiciens Malgaches. La misère et les crises multiples qui secouent mandavantaona et appauvrissent leur pays sont uniquement de leurs responsabilités.

    Madagascar n’est pas un pays qui traverse une crise politique, économique et constitutionnelle, conjoncturelles. C’est un pays qui fait face à une crise structurelle, conjuguée avec une grande irresponsabilité et une méconnaissance effrayante en droit et une méprise consternante des élus et des responsables politiques de la Constitution Malgache.

    Les faits sont bien la, ils ne sont pas très bons et ils parlent, peu flatteurs pour les dirigeants successifs depuis 2002.

    Pourquoi 2002 ? Les faits parlent. Je fais un constat assez simple en fait. Les crises politiques sont très bien connues, par conséquent la classe politique malgache a finie pa les dompter, résultat, parlant lui aussi. Deux alternances au pouvoir entre Ratsiraka et Zafy.

    En 2001, Madagascar avait quatre grands partis politiques solides et des leaders politiques capables de gagner tous l’élection présidentielle. On a mis dans la tête de Ravalomanana qu’il était possible de gagner l’élection présidentielle à un seul tour face à Zafy, Herizo, Ratsiraka tenant du pouvoir. Un coup d’État, oui, pas dans les Urnes....par définition une élection à deux tour veut dire que le duel entre les deux partis finalistes aura lieu au 2ème tour.... autrement dit, le peuple choisirait définitivement le prochain président en ce moment là.

    Vous résistez à admettre, pour une ou des raisons qui vous appartiennent, que la crise de 2002 était en fait une crise Constitutionnelle, méconnue par la classe politique. Une des explications de sa longévité.

    2002 a été le début de tous débordements et des interprétations Constitutionnelles fantaisistes venant même des certains femmes et hommes de loi, tsy tahotra tsy henatra, ont improvisé, à deux reprises, l’intronisation au pouvoir de Ravalomanana, foulant ainsi les processus électoraux du pays...Madagascar ne s’en est jamais relevé.

    Je vous invite à comprendre les gens qui ont trouvé que la crise de 2009, autrement dit, la chute d’un régime légitime était légitime. Parce que le régime de Ravalomanana a été légitimé par la CI, donc légitime....suivie d’une transition de cinq ans, à ma connaissance, les malgaches n’ont pas élu Rajoelina et ses alliés et gouvernements....et un référendum, n’importe qui peut convoquer un référendum à Madagascar ? Il semble que oui....la crise 2009 aurait été résolue assez rapidement et légitimement en organisant une élection législative anticipée, ou les deux, législative et présidentielle anticipées, en permettant les exilés de rentrer au pays, seulement la HCC était en vacances....

    À ma connaissance, les élections de 2013 a aggravé la situation, il suffit de regarder ce que le pays devenu aujourd’hui :

    - un pays qui a complètement perdu la maîtrise de sa souveraineté, il n’est même plus capable de mettre en place ses processus électoraux, payer ses élections.

    Autrement dit, assumer son Indépendance.

    C’est bien le refus d’aller au 2ème en 2002 qui a introduit et a plongé le pays dans une crise Constitutionnelle. Il faudrait expliquer, politiquement et juridiquement si les autres crises ont eu les mêmes poids des gravité que celle de 2002.

    Je suis curieux de prendre connaissance quand exactement la crise Constitutionnelle actuelle a été introduite à Madagascar. Je suis ouvert à cette discussions........

    Madagascar ne peut pas se passer des Institutions financières internationales. Il faut s’y résoudre. Mais cela n’enlève nullement pas une grande marge des manœuvres aux élus du pays, à condition qu’ils soient légitimes !

    Les pays où les élus sont légitimes reçoivent aisément des aides et peuvent s’endetter raisonnablement pour développer le pays.

    • 29 juillet 2018 à 17:18 | Mihaino (#1437) répond à diego

      Diego,
      Je pense que nos divergences de vues et d’analyses à propos de l’année 2002, début de la pauvreté d’après vous , restent irréconciliables comme le nord et le sud ( Diego est très loin de Tuléar ! , n’est-ce pas ? je plaisante .).
      Je préfère maintenant parler des solutions et des propositions réalisables & réalistes pour le développement de notre beau Pays , si vous voulez bien , au lieu de palabrer sans cesse sur la Constitution et les Institutions .
      Donnez à votre candidat préféré et aux politiciens de votre choix un programme qui serait à même de convaincre les électeurs . Quant à moi , je soutiendrai un (e) candidat(e) qui correspond au profil exigé par le Peuple , nouvelle tête , ne traînant pas de casseroles, patriote , compétente , intègre , épaulée d’une équipe bien formée et prête à relever le défi contre les projets des 3 candidats favoris , semble-t-il , : VINA 2030 , IEM , MAP revu et corrigé !!
      Bon dimanche !

  • 29 juillet 2018 à 08:14 | Isandra (#7070)

    Comme sa chance pour aller au deuxième tour est plus en plus mince, Rajao doit imiter la sagesse et le geste honorable de Hollande, laissant le champs libre au jeune Macron Gasy Andry.

    • 29 juillet 2018 à 11:40 | arsonist (#10169) répond à Isandra

      Publiée le 12 sept. 2012 par Tahiry Ratsiambahotra

      Malaso !
      Antso
      17-11-2012

      Ontsa ny fo, mila tsy hino
      ‘reo zava-doza mitranga any Atsimo
      Zatovo lazaina fa mpangalatr’omby…
      « Tonga dia vono no paika mahomby » ??

      Malaso mpandroba no toa hoe enjehina
      Tanàna milamina anefa no potehina
      Tsisy fitsaràna, tsy misy famotorana
      Fa tonga dia ireo trano tsotra no dorana

      Aoka re marina, tena mahasavolaina
      Omby ve no enti-manala ny aina ?
      Zatovo iray rà amintsika rehetra
      Dia hoe « tratrako ialahy ka aina no fetra » ?

      Misy ireo te hanaporofo ny marina
      Any Tsiafahy no tonga dia mivarina
      ‘Reo andramena, vatosoa sarobidy
      Azy avokoa, izy mantsy olom-boavidy !

      Malaso ! Malaso ! Izay no mba re
      Malasom-panjakana tokoa ary ve ?
      Iza, aiza no tena Remenabila ?
      Sao diso fitandroka ianao « Ramiara-mila » ?

      Mifona, mivalo, ho firy taona sisa
      Isika rehetra no handry toa adrisa ?
      Tsy rariny intsony, isika anie vonoiny
      Ny harenany nefa ampiroboroboany !

    • 29 juillet 2018 à 17:31 | Mihaino (#1437) répond à Isandra

      Vous rigolez ou quoi Isandra ?! Vous comparez des incomparables , Macron gasy Andry ? n’a jamais été nommé ministre par Rajao , imitant la sagesse de Hollande ! Par contre , Hery était bel et bien ministre nommé par Andry durant la transition .
      Infos ou intox : La cote de popularité de Macron est au plus bas comme celle de Andry ?? Comparaison n’est pas raison , dit-on , MDR !!

    • 30 juillet 2018 à 16:24 | tsirah (#10314) répond à Isandra

      Dia tena tsy fantarao io ve hoe io andry io no nampiletika antsika tany andavaka dimy taona be izao. taiza tao France kay no misy tetezamita dimy taona mahery azafady ? io RAJAO teneninao io anefa nahavita napiakatra ny toe-karenan’i Madagasikara na dia kely fotsiny aza izany. Tsy mora anie ny manarina ny firenena latsaka tao anatin’ny lalina tanteraka tao anatin’ny fito taona be izao eeeee !!!!!!! fa io RAJAO io no navita sy nihezaka nampiarina izany ary izany koa no nahatonga izao tontolo izao nidera Azy

  • 29 juillet 2018 à 10:38 | arsonist (#10169)

    N’y aurait-il que pure coïncidence seulement entre
    le nom de la ville d’origine des commandos qui avaien effectué la basse besogne contre les « kung-fu » , d’une part,
    et le pseudonyme du manipulateur de l’Histoire sur ce fourm, d’autre part ?

    En tentant vainement de déculpabiliser son idole, l’Amiral-Rouge-Sang,
    ce manipulateur de l’Histoire ne tenterait-il pas en réalité de disculper aussi et surtout d’autres personnes ?
    Peut-être lui-même en personne, pourquoi pas ?

    http://tatsimo.blogspot.com/2014/07/31-juillet-1985-les-kongona-kung-fu.html

    http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=1049

    Le forumiste manipulateur de l’Histoire sur ce forum
    tente toujours de faire croire que l’année 2002
    serait l’année marquante du début de la crise sans fin qui continue depuis 1974,
    (année de la négociation et de la signature par l’alors bouillant ministre gasy des Affaires Etrangères des nouveaux Accords de Coopération avec la France)
    crise sans fin qui continue de plonger inexorablement Madagascar
    dans les abîmes sans fin, eux aussi, des catastrophes sur tous les plans.

    Sur tous les plans ?
    Oui ! Ceux-là même qui font de nation une nation
    et qui font d’humain un être humain.

    Ce forumiste manipulateur de l’Histoire n’arrivera pas à effacer de la mémoire de ce pays et de ses populations les faits relatés par le passage suivant, extrait d’un de mes posts d’hier

    << 28 juillet à 20:42 | arsonist (#10169)

    << Souvenez-vous, par exemple, des manipulations de l’Histoire pratiquées par les régimes mussolinien, hitlérien, stalinien, maoïste, et de nombreux autres.

    << Ce forumiste qui tente sans cesse de manipuler l’Histoire sur ce forum oublie volontairement les faits historiques suivants, antérieurs à l’année 2002 :

    << a) les très mauvais Accords de Coopération avec la France en 1974 négociés et signés du côté gasy par le bouillant ministre des Affaires Étrangères de l’époque
    << b) la crise politique qui a poussé le Général Ramanantsoa à transférer les pleins pouvoirs à son ministre de l’Intérieur fin 1974 début 1975
    << c) l’assassinat, début 1975, de ce dernier juste après son accession au pouvoir suprême
    << d) le choix ridicule de copier et d’appliquer fidèlement à notre pays le « joutché » (le système nord-coréen d’administration de l’État et de la nation) et qui eut pour résultats presque instantanés l’appauvrissement immédiat et irréversible (du moins jusqu’à ce jour) de notre pays et de nos populations
    << e) les mystérieux décès « accidentels » des personnalités qui pensaient autrement
    << f) le massacre des kung-fu qui n’avaient que leurs mains nues (massacre exécuté par les militaires gasy à l’aide de véhicules blindés et d’armes automatiques)
    << g) le massacre de populations à Iavoloha en 1991 : il y eut même en cette occasion des largages de bombes à partir d’un hélico pour faire le maximum de morts dans les rangs de la population.
    << [Cette liste des malfaisances des autorités gasy effectuées à l’encontre des populations gasy avant l’année 2002 n’est certes pas exhaustive : il n’y a là, dans cette liste, que les malfaisances les plus spectaculaires. J’y ai omis les autres malfaisances dont les effets sont très graves mais moins spectaculaires, comme les pénuries de produits de première nécessité par exemple].>>

    Et c’est ici que les Athéniens s’atteignirent !
    Question idolâtrie, il est surprenant de constater une grande similitude entre
    l’idolâtrie pour le lapinou que pratique sans mesure l’illuminée foza de l’Isandra, d’une part
    et l’idolâtrie pour l’Amiral-Rouge-Sang que pratique sans mesure, elle aussi, ce manipulateur de l’Histoire sur ce forum, d’autre part.

    • 29 juillet 2018 à 14:36 | Jipo (#4988) répond à arsonist

      Bonjour .
      C’est à l’ époque de ratsy que Diego aurait pu suivre des études de pilote, cela induit plusieurs choses.
      Une que ce monsieur a eu suffisamment d’ argent (& devises) pour suivre la formation,
      Deux qu’ il a certainement pu sortir du Pays à sa guise pour aller suivre les cours pratiques à l’ étranger , France ou Angleterre ?
      & trois que cela mérite bien un peu de fidélité aussi aveugle soit-elle .
      Pour ce monsieur son mentor, qui n’ a fait que profiter à outrance de ce qu’ ont laissés les « sales » colons, jusqu’ à épuisement total des ressources , est entièrement du à la clairvoyance et bonne gouvernance de cette ordure, il y a longtemps qu’ il ne me parle plus pour cette raison, ce qui ne m’ empêche pas de dormir ...
      Diego est persuadé que ratsyraka a été le meilleur président que Madagascar n’ ait jamais eu & connu , ce à quoi je lui avait répondu qu’ il a certainement du en croquer pour affirmer des aberrations pareilles, depuis c ’est le statut quo .
      Vous ne réussirez jamais à demander à un tete de bourricot de porter une valise sans poignée .
      Je ne suis pas le seul à avoir essayé de le lui faire entendre, Zanadralambo ou Tsymahafotsy s’ y sont également employés, sans plus de succès .
      Notre vénéré Diego a fait une fixette sur ce fossoyeur, syndrome de stockholm, ou de la même famille :
      Voir peut être les deux ?

    • 29 juillet 2018 à 17:26 | Jipo (#4988) répond à RAMBO

      Il n’ y aurait pas eu d’ inauguration : que ça ne l’ aurait pas fait ...

    • 29 juillet 2018 à 18:11 | FINENGO (#7901) répond à RAMBO

      Il faudra que vous le sachiez Monsieur le Non Consul, que les Nouvelles de votre idole, on s’en tape, pour ne pas dire autre chose.

  • 30 juillet 2018 à 01:55 | diego (#531)

    Bonjour Mihaino,

    Il n’y a pas des positions politiques, plus important, des idées irréconciliables, Mihaino. Pour moi, cela n’a aucun sens, ni dans la vie et encore moins en politique et dans la vie Publique :

    - Irréconciliable n’existe pas en language politique.....

    En Droit oui, mais pour cela, il vous faut démonter une à une mes arguments, et prouver que c’est inconstitutionnelle, une Constitution que j’estime que les Malgaches doivent maîtriser, donc j’ai tout faux, parce que c’est cela dont je parle quand j’avance que la crise Constitutionnelle a débuté en 2002 et non :

    - le début de la pauvreté à Madagascar.

    J’estime que mes études m’aident parfaitement bien pour conclure intelligemment :

    - que la pauvreté est le produit des plusieurs facteurs sociales, politiques, économiques et juridiques datants et défaillants, aggravé par l’incapacité des gouvernants à les réformer pour affronter les défis du présent et construire l’avenir !

    C’est la guerre, ou la séparation si les gens sont irréconciliables.

    Pour plaisanter ?...j’ai pris note. Mais je me permets de vous rappeler ce que je fais ici, que des propositions, tout le temps. Avancer, parler, et présenter des solutions politiques, économiques et juridiques.

    J’en conviens, cela ne peut être ce que le pays a besoin, mais si les positions des malgaches pouvaient être vraies et tenables localement, Internationalement, c’est intenable, par contre une bonne partie des solutions que je préconise, sans prétention, rencontrerait les exigences internationales et des Bailleurs des Fonds. Il y a mieux, bien évidemment, mais ce n’est pas de mon niveau, je ne fais pas de la politique....pas pour l’instant....

    A-t-il besoin de rappeler aux Malgaches et aux gens qui vivent à Madagascar et ont à faire avec Madagascar que si les crises malgaches perdurent, c’est uniquement le fait que les positions et les idées des politiciens et des dirigeants sont irréconciliables. Et en plus, pour venir compliquer tout, les politiciens changent des idées et de politiques, selon qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition.

    Nos positions et nos politiques qui sont irréconciliables, selon vous, c’est à dire sur la Politique et le Droit, sur le début de la crise et compter les points, qui des dirigeants successifs depuis l’indépendance étaient le plus mauvais, seraient réconciliables sur l’économie et les programmes de développement qu’il faudrait bien mettre en place pour sortir la population des jougs de la pauvreté ?

    Voyez-vous, on ne me fait le coup des positions irréconciliables dans un Royaume de FIHAVANANA, de DINA, de FOMBANDRAZANA et l’un des pays que je connaisse qui sait enterrer ses morts, et avec dignité et respecte le Pouvoir et les prérogatives des Anciens et des Aînés. Je crois fermement, étant, moi-même, le pur produit de ce système, à la force et de son efficacité et une cohabitation assez normale aux côtés de Droit et des Institutions, héritages, combien ils sont important pour le pays, de l’époque coloniale.

    Seulement...

    Politiquement parlant, à mon sens, on légifère trop dans certains domaines, c’est le cas dans l’économie, la gestion des régions......etc....

    .....ou pas assez, c’est le cas dans les domaines comme la santé publique, la gestion de l’environnement, des déchets biodégradables ou non, des eaux usées, les infrastructures et en ce qui concerne la Securité d’une manière générale, par exemple.

    Les lois apparaissent à Madagascar dans un désordre indescriptible. C’est le travail d’une classe politique affaiblie, trop nombreuse et corrompue.

    Tout cela déstabilise l’existence et la cohésion sociale à Madagascar et en faire un pays très fragile aujourd’hui.

    Nous pouvons complément mettre de côté la politique et le droit. Faisons du free style.....

    Vous êtes enseignant et chercheur, je suis passionné de l’économie, je connais pas tout, mais je sais ce que l’économie libérale et dirigisme, qui sont par ailleurs adoptés et complètement assumés par les pays occidentaux aujourd’hui.

    On mettrait quelque seconde me semble-t-il pour arriver à se mettre d’accord, indépendance de l’affinité politique, de gauche ou de droit, sur trois conclusions assez simples :

    - pour moderniser un pays, il est indispensable de ne pas s’amuser à séparer la Politique du Droit, de l’État et des Institutions, du peuple !

    - il faut un environnement politique stable, une stabilité sociale et une sécurité infaillible pour pouvoir créer des emplois stables, qualifiés et non qualifiés, pour la majorité des Malgaches, ce serait des emplois non qualifiés, par exemple ;

    - et obtenir des financements solides et sur le long terme, venant des Institutions financières internationales.

    Pour lutter efficacement contre la pauvreté, il faut donner du travail à la population active, ce qui ferait mécaniquement augmenter sensiblement le PIB du pays, et à la redistribution équitable des richesses que le pays a généré.

    Il faut résister à taper sur les politiciens, les problèmes de Madagascar ne sont pas uniquement de nature conjoncturels, mais bien structurels, assez profond et cela va de soi, ils ne seraient pas résolus en un seul ou trois ou quatre rendez-vous électoraux, même si ces rendez-vous étaient respectés et les élections étaient fiables et légitimes.

    Il faut voir plus loin, bien loin....ne pas s’arreter sur les problèmes, plutôt techniques, du moment, passer au dessus pour fixer et trouver des solutions à long terme, comment réformer le pays, pour le faire rentrer dans le club des pays modernes de 21e siècle :

    - autrement dit, des réformes structurelles qui collent aux besoins du pays et de sa population.

    • 30 juillet 2018 à 03:43 | diego (#531) répond à diego

      Et j’ai oublié de noter une chose importante.

      Madagascar appartient à toutes et tous les Malgaches pour que quelques groupes des gens, en plus, minoritaires, puissent se permettre de prendre en otage toute une Nation, sous pretexte :

      - que leurs idées et leurs projets et visions politques soient irreconciliables.

      Voilà pourquoi que c’est une idée absurde !!!!

      Les citoyens adultes n’ont pas besoin de se referer à leurs politiciens preferés pour arriver à cette conclusion. Par ailleurs quand on fait de la politique, on est tout seul pour fédérer des gens autour de soi. Pour gouverner qu’il ne faut pas être tout seul, on n’y arrivera pas.

    • 30 juillet 2018 à 14:00 | Ibalitakely (#9342) répond à diego

      Antsiranana,
      « Et j’ai oublié de noter une chose importante. Madagascar appartient à toutes et tous les Malgaches pour que quelques groupes des gens, en plus, minoritaires, puissent se permettre de prendre en otage toute une Nation, sous pretexte : que leurs idées et leurs projets et visions politques soient irreconciliables. Voilà pourquoi que c’est une idée absurde !!!! »
      - Marina tokoa izany ry Antsiranana, ireo olom-bitsy toa ry Ratsiraka Didier Ignace, Monja Roindefo Zafitsimivalo, Beriziky Omer, Vital Camille, Ravelonarivo Jean, Solonandrasana Mahafaly Olivier & Ntsay Christian dia tokony tsy avela intsony hitantana ity firenena ity miaraka amin’ireo senatera & depiote, … izay avy aiza daholo tokoa mo aizy rehetra ireny [& iza koa no tena betsaka nandray malety teny @ paaaon d’or] ?? Fa izany no tsy mampadroso an’i Madagasikara tsy an’olom-bitsy.

  • 30 juillet 2018 à 11:35 | Ibalitakely (#9342)

    Efa ela no voalaza fa io indray ny 2013 bis izany hoe : - mody manao fifidianana vandivandy teny @ FUTURAMA Andranomena [samy mahay ny fizotrany tamin’izany] ; mody lasa mizarazara katsaka-tsaramaso-vaotabory ny tgv-udrc dia tonga lasa nisy futurs zéros virgules maro [& futures ministrables/députables…] ; dia avy eo nisy ny hoe tsy nanaraka ny article 54 ilay namaky ny kabarin’ny SARKOZY NY 01/2014 TENY MAVOLOHA ; dia teraka tsy ampy volana ny hvm ka zato taona zato volana taty aoriana vao lasa antoko [dradradradrain’ny sasany hatramin’izao hoe tsy nanana depiote akory tonga teo @ fitondrana ‼] ; dia tao aorian’ny hetsiky ny depiote 73 dia … naraina ihany ilay article 54 naha tsaitsaitsay ny governemanta izay « marimaritra iraisana » izao hono, governemanta tsy miandany hono, governemanta hanomana fifidianana hatokisan’ny rehetra ao anatin’ny enim-bolana hono, sns. FA NY TENA TANJONA IZANY FIHETSIKETSEHANA REHETRA IZANY dia ny hampisongadina betsaka kokoa ny kandidà foza IZAY NANOMBOKA NY 2013 DIA MODY MIADY-MIFANARATSY-MIFANENJIKA-MIFANEBAKA mba ho entina manambara fa FA TSY MIFANARAKA TOKOA NY FOZA, na dia ny hafa no kinendry ho tsongoina.
    * Fa hatramin-izao aloha ny ankamaroan’ny mpanao gazety dia mbola hita fa LA VOIX DE SON MAÎTRE tanteraka, ka izao dia efa mamily ny saim-bahoaka tsy hiala amin’ny FOMBA TEO ALOHA IZAY HITA IZAY NAHARATSSY AZY. Dia aza mitsinjo ny ho avin’ny TARANAKA ihany, ny telo-polo andro fanjava iraika foana atao eo an-tendronorona.

  • 30 juillet 2018 à 15:07 | Toutoun (#10298)

    Tsy voatery misy olana na fifandirana vo hametra-pialàna fa mety fomba hanatsarana ny tontolon’ny antoko koa ! Rehefa tsy misy idirany eo @ fiainam-pirenena ary tsy manimba ny fanatsarana izay eo andalam-panavaozana dia azy ny azy !

  • 30 juillet 2018 à 15:09 | tsirah (#10314)

    Fa maninona no atao resa be ny fialan’ny Rivo rakotovao eo amin’ny maha filoha nasionaly ny antoko HVM ? Tsy fantatrareo anga fa tsy midika izany fa hoe miala HVM izy ? Fa mbola membre foana sady raha toa ka miverina milatsaka ho filoham-pirenena anie ny filohantsika dia izy no lasa filoha eee ka tsy afaka ny hitazona ny maha filohan’ny antoko HVM intsony izy

  • 30 juillet 2018 à 15:10 | sasa (#10303)

    araka izany tokony tsy atao mahagaga raha niala ho tsy filohan’ny HVM intsony i andriamatoa Rivo Ratovao satria manana ny safidiny manonkana izy ary matoa izy nandray izao fanampam-kevitra dia izao no hitany fa mety aminy angamba.

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