« Il ne faut pas considérer l’examen comme une sanction mais une évaluation de l’élève ; il faut alors considérer les notes au cas par cas pour accorder ou non l’obtention du CEPE ou du BEPC ou même du BAC », explique Razafimanazato Julien, ministre de la Haute Autorité de transition (HAT) en charge de l’Education nationale. C’était lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au Lycée Philibert Tsiranana devant les enseignants, les parents et les élèves de Mahajanga ce samedi 31 octobre 2009.
Assisté du Secrétaire d’Etat à l’Enseignement technique et professionnel, Mme Toto Raharimalala Lydia, et des autorités locales dont le Chef de Région Jean Christophe Rasoloniaina et le Maire de la commune urbaine de Mahajanga, Jean Nirina Rakotoarimanana, le ministre Razafimanazato Julien, qui ferait déjà sa propagande pour reprendre les critiques des observateurs, a tracé la politique générale comme la revalorisation de l’Education à Madagascar, à commencer par le rétablissement de la valeur des enseignants, la motivation du personnel de l’Éducation en général sans oublier de répondre aux attentes des élèves. Aussi, des questions et suggestions ont-elles foisonné pendant cette rencontre telle que la situation de l’Université de Mahajanga dont les étudiants réclament un nouveau dirigeant, la possibilité de mise en place de pensionnats, l’ajout de lycées, de salles de classe ou d’enseignants. Les subventions pour les enseignants ont été largement discutées.
Des Kits scolaires incessamment
Le ministre a fait savoir que des kits scolaires conçus par le CNAPMAD seront distribués incessamment aux élèves de la classe de 7ème des écoles publiques et privées de Madagascar. Ces kits sont notamment composés de stylos et crayons et de 5 cahiers de 100 pages avec le logo du ministère de l’Education Nationale sur la couverture, explique-t-il. Les élèves de 12ème auront également droit à un cahier de 50 pages ainsi que d’une petite trousse.
Promesses aux enseignants
« Le ministère envisage cette année de dispenser des formations à distance afin de renforcer les aptitudes des enseignants FRAM dans tout Madagascar », avance le ministre Razafimanazato. « Les ESS sont désormais appelés des Professeurs de collèges et non plus Enseignants Semi-Spécialisés, et ils devront tous être des contractuels. En outre, les ENF ou Enseignants non fonctionnaires devront être intégrés dans le corps des agents de l’Etat ». Les enseignants FRAM titulaires du Baccalauréat seront priorisés dans cette politique d’intégration.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Tsy aleo ve letsy miverina manao livraisons any Lafrantsa @ izay fefa mba nahazo bebe ihany izay fa tsy zakan’ialahy le ministera a ?
Manimba ny taranakay Malagasy fotsiny !
Bétôle !
Au moins lui (le ministre), il arrive à un objectif très ambitieux auquel il n’a jamais pensé qund il était petit. Et toi, tu en es où ????
Ancien livreur ou ancien DJ ou ..., le CAPITAL EXPERIENCES acquis par un individu à un moment de sa vie professionnelle est LA RESULTANTE des petites expériences acquises lors des différents métiers qu’il a exercés au cours de sa vie = MESSAGE à transmettre à tous les jeunes du monde entier en quête du 1° travail (qui a certainement échappé à certains malgaches comme Bétôle !!!!!!!)
Azafady letsy Rabri raha voatohintohina ny fiandriananialahy a.
« .....a tracé la politique générale comme la revalorisation de l’Education à Madagascar, à commencer par le rétablissement de la valeur des enseignants »
Ce dernier point est souvent négligé quand on pense à l’aide à l’Education de la part des bienfaiteurs de tous bords (coopération, ONG, .....)
Or, pendant sa carrière, un enseignant forme en moyenne 3500 apprenants (*) qui seront des futurs parents (acteurs de la vie familiale) et des futurs professionnels (acteurs de la vie sociale et économique), BASE de tout développement d’une nation
(*) 30 élèves x 4 classes x 30 ans