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Divers

Meurtre d’Axel Schuz

Le gardien recherché

vendredi 24 octobre 2008 | Franck Raj

La vérité sur l’assassinat de l’allemand Axel Schuz, le soir du 3 octobre, est finalement connue. La version officielle émanant de la police rapporte que l’allemand aurait été poussé par son gardien du haut de l’escalier de son appartement. Cela s’est passé au domicile de la victime sis dans le quartier de « Sainte-Marie kely » (Antaninandro), à proximité de la résidence de Jacques Sylla. Une altercation entre les deux hommes était à l’origine de cet acte criminel. Car, quand l’employé d’Access Bank étranger est tombé violemment par terre en râlant, Bary, son gardien avait mis des chaussettes dans sa bouche afin de le priver d’air. Et ce, jusqu’à ce que la mort s’ensuive.

Transporté par brouette

Selon toujours les sources d’information policières, un autre européen avait conversé par téléphone avec Axel S. juste peu de temps avant son meurtre. Ce Français avait eu l’intention de louer le rez-de-chaussée de l’immeuble de l’Allemand. Mais à un certain moment, la communication a été coupée. D’après les responsables de la police lors du point de presse d’hier à Anosy, l’allemand serait déjà mort à cet instant. A preuve, quand le français était arrivé devant la résidence de la victime, le même gardien ne l’a pas autorisé à entrer. Ce qui a étonné énormément le premier. Ce qui prouvait que l’Allemand serait déjà mort à ce moment, c’est-à-dire le vendredi soir. Après le forfait, le gardien avait appelé son frère ainsi qu’un autre complice. Tous trois ont mis le corps dans une brouette à 2h du matin en le dissimulant sous des coussins et une couverture... Puis ils ont poussé le véhicule le plus tranquillement du monde le long de la rue Jean-Andriamady, en direction de Faravohitra où se trouve le bac à ordures, pour y jeter le corps. A cet instant, les sans-abri n’avaient pas encore fait la découverte macabre. Mais, des témoins avaient vu le manège des trois hommes, surtout quand Bary a cherché à acheter du savon, mais surtout de l’essence dans une station.

Trois complices en prison

Les enquêtes ont permis de remonter la filière quand l’ordinateur portable de l’Allemand tué par son gardien a été retrouvé chez une certaine Ernestine, une lavandière qui a des liens avec Bary et résidant à Ankadifotsy. Deux téléphones de la victime ont également disparu. Actuellement, celle-ci ainsi que Rado et Tita, les complices de Bary croupissent déjà derrière les murs de la prison. De son côté, le gardien fait actuellement l’objet de recherches.

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