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Commerce

Commerce d’importation

Le contrôle à l’embarquement inquiète le consommateur

vendredi 16 juillet 2010 | Valis

Les marchandises à destination de Madagascar devront d’ici peu subir un contrôle avant embarquement. C’est la décision prise à l’issue de la réunion qui s’est déroulée dans le cadre de la Plateforme des échanges ce jeudi 15 juillet 2010 au siège de la Chambre de commerce et d’industrie à Antaninarenina. Ont pris cette décision, divers groupements d’opérateurs composés des grossistes et importateurs, de défenseurs des consommateurs, et les ministres concernés, entre autres celui du Commerce (Freddie Mahazoasy), celui des Finances (Hery Rajaonarimampianina) et celui de la Santé.

Les motifs invoqués sont connus : l’afflux de produits alimentaires et cosmétiques surtout qui sont avariés ou qui sont périmés ou d’autres produits qui ne répondent pas aux normes sanitaires ou aux normes qualité. Les effets vestimentaires et articles textiles sont également cités car non seulement on dénonce des articles désuets et trop usés mais surtout leur affluence est en train de tuer les industries locales. Dans le même ordre d’idée, ces articles d’importation font trop souvent de la concurrence déloyale. Bref, il faut non seulement défendre les consommateurs mais aussi les industries locales et leurs productions.

Une commission composée de représentants de toutes les entités impliquées dans le processus a été créée pour définir ce contrôle et sa faisabilité. Même si l’initiative est bénéfique pour les consommateurs et les industries locales, donc pour la nation, le coût financier que ce contrôle avant embarquement pourrait entraîner n’a pas été aussi longuement relaté lors de la rencontre avec la presse. Il convient en effet de dire que ce contrôle a été présenté comme une mesure qui vient compléter le contrôle aux frontières exercé après débarquement qui lui même n’est pas gratuit. Bientôt donc, les importations malgaches seront doublement imposées ou taxées avant que les articles ne parviennent aux consommateurs. Les caisses de l’État s’étofferont certainement au même titre que celles des sociétés auxquelles seront confiées cette tâche. Le porte monnaie du consommateur et la qualité de vie des ménages le seront-ils eux aussi, car l’importateur et le grossiste et le détaillant ne peuvent que rentrer dans leurs frais et déterminer leur marge bénéficiaire ?

Plus d’un citoyen lambda soupçonnent dans cette initiative, une manière pour l’État de s’assurer une autre source de recettes au moment où il doit renoncer ou réduire les taxes et redevances prélevées sur les produits pétroliers.

8 commentaires

Vos commentaires

  • 16 juillet 2010 à 08:32 | bema (#828)

    Assurer la sécurité et la qualité de tout produit importé est une obligation des autorités partout dans le monde.On ne badine pas avec la santé publique.Misaotra Tompoko !

  • 16 juillet 2010 à 12:13 | ZAZAGASY (#1690)

    « les IMPORTATIONS malgaches seront DOUBLEMENT IMPOSEES OU TAXEES avant que les articles ne parviennent aux consommateurs. Les CAISSES de l’État S’ETOFFERONT certainement AU MEME TITRE QUE CELLES DES SOCIETES auxquelles seront confiées cette tâche »
    Pertinente analyse. En effet, ce sera une procédure qui va être accomplie à l’étranger et la base de calcul des prestations y afférentes va donc être effectuée suivant le cours des devises.
    La société à laquelle sera confiée cette tâche appartiendra à qui ?
    Serait-ce toujours comme « GASYNET » ?
    Au fait, qui sont les actionnaires de BSC-GASYNET ?

    • 17 juillet 2010 à 12:41 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à ZAZAGASY

      ZAZAGASy

      BSC-GASYNET,s’agit-il de ce service installé à l’étranger pour les voitures d’occasion.

      C’est une invention de partenariat ???(INTERNATIONAL) !! Quelle fumisterie !!!

      Il faut la supprimer (ou la rapatrier) dans le plus bref délai.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 16 juillet 2010 à 12:28 | Andriamamanga (#2883)

    Cher Valis,
    Je ne comprends pas votre attitude et votre raisonnement. Il est normal que toute autorité officielle cherche à contrôler l’origine, et surtout la qualité de toute marchandise, de surcroît alimentaire, qu’on veut importer dans son pays. A preuve, voyez toutes ces directives de l’UE ou du FDA des USA régissant les opérations douanières de leurs pays.
    Je ne vois pas en quoi des mesures de précaution devant le protéger puissent inquiéter LE CONSOMMATEUR.
    Seul un esprit retors tel que le vôtre y voit un problème. A moinsss que vous vouliez absolument créer une fausse polémique qui, vous le pensez certainement, pourrait vous porter au firmament de « votre gloire ».

  • 16 juillet 2010 à 12:58 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    C’est un peu tard pour MOI...mais « TANT MIEUX » et bravo pour votre résolution.

    Madagascar n’est pas une poubelle.

    Rapatriez à Madagascar le« SERVICE » pour cette histoire d’importation des voitures d’occasions sis en Afrique, Abidjan, Côte d’Ivoire ou ailleurs).

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 16 juillet 2010 à 14:15 | Rasoa (#1122) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Je crois comprendre qu’à Madagascar c’est le bordel depuis à peu près 18 mois. On y décharge les ordures effectivement Basile.
      Et les Malagasy ont le ventre rude (juste pour rire comme le disait rabri). Même l’huile brute volée chez TIKO et que Radomelina leur a fait avaler n’avait aucun effet sur eux.

    • 17 juillet 2010 à 12:36 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Rasoa

      Rasoa

      La mondialisation n’est qu’un prétexte pour « rendre les pays en voie de développement » comme poubelles.
      Depuis 1985,j’ai observé les échanges et les mouvements pour ou venant de Madagascar,rassurez-vous RASOA,en 2009,MADAGASCAR se défend très bien malgré la crise.Pas assez encore pour MOI :

      1-sur l’immigration des africains,des asiatiques ou des philippins ou des européens etc...Il faut serrer encore un peu plus ....

      2- pour la circulation des marchandises périmées,il faut oser faire un tapage médiatique pour pointer du doigt les importateurs ou les opérateurs ,même les marchandises sont arrivées accidentellement

      3-il faut contrôler de plus en plus toutes les ONG quelle que soit leur origine,en particuliers venant des U.S.A.ou des anglo-saxons africains et encore plus des asiatiques.

      « les dons »:une manne venue du ciel

      Dans ces conditions,les décideurs politiques ne sont pas redevables par rapport à leus administrés mais ils encore encouragés à limiter les flux d’information et à affaiblir les organes interne de contrôle (un ancien de Catholic Relief Services,Basile RAMAHEFARISOA).

      RASOA,

      j’ai dit :

      que Madagascar ne serait pas une poubelle.Point barre !!!!!

      Ne déformez pas ma pensée.Merci RASOA.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 17 juillet 2010 à 12:47 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Rasoa

      Rasoa :

      Je ne suis pas fier,j’étais un des premiers malgaches à inonder Madagascar des friperies et de surplus agricole américains dans les années 62/63.

      Les dons :une manne qui tombe du ciel mais ils pouvaient être un moyen pour appauvrir une NATION.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

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