L’église Fjkm d’Anosipatrana est actuellement le théâtre d’un bras de fer sans précédent. Motif évoqué : des pétitions signées de quelques fidèles à l’adresse du synode ont entraîné l’éviction du pasteur. Apparemment, il s’agit d’une décision irrévocable de ce dernier. À en croire des fidèles, le pasteur se serait montré trop regardant sur leur comportement dans la vie privée des fidèles paroissiens. Par ailleurs, 61 fidèles au pasteur protestent énergiquement contre l’éviction de l’homme de Dieu de cette paroisse par le synode. Du coup, les inféodés au pasteur ont boudé la messe, comme cela a été le cas hier. Ils ont fait une sorte de sit-in à la « tranovato » du même Fjkm. Par conséquent, l’office religieux a été assuré par le pasteur-délégué devant lequel l’on a tout de même noté une auditoire.
Aucun délit
Une fidèle raconte que son pasteur est victime d’une décision arbitraire. Cette dernière n’a pas hésité à parler d’une corruption au niveau du synode qu’elle qualifie de « vendu ». Pourtant, un licenciement de ce type devrait avoir un lien avec un comportement délictueux tel l’adultère ou surtout le détournement du fond de l’église. Or, ce qui n’est pas justement le cas du pasteur du Fjkm d’Anosipatrana, selon toujours notre interlocutrice. « Quelle est la faute du pasteur s’il a voulu guider ses fidèles dans le droit chemin ? », s’interroge-t-elle encore. Par conséquent, ces paroissiens qui s’alignent sur leur guide vont réunir incessamment la presse dans l’intention d’apporter quelques précisions sur cette affaire, sinon cette lutte fratricide au sein de coreligionnaires.
