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Divers

JIRAMA et employés grévistes

Le bras de fer continue

vendredi 23 mai 2008 |  957 visites  | Eugène R.
Les employés sont prêts à aller jusqu’au bout de leurs revendications.

La grève des employés des six agences de la JIRAMA de Tana était hier à sa deuxième journée. Le consensus pour faire revenir la situation à la normale est loin d’être trouvé . Hier, une délégation des employés grévistes conduite par Fils Razafitsalama a rencontré le chef d’agence de la JIRAMA à Mahavoky, mais la rencontre n’a rien apporté à la résolution des problèmes. Les employés grèvistes qui se disent intimidés par la direction générale de la JIRAMA ont manifesté leur détermination à aller jusqu’au bout de leur revendication dont la finalité est, rappellons-le, d’obtenir l’annulation de la décision de mutation des employés. « Pour mon cas, la JIRAMA m’a recruté en tant qu’informaticien. Actuellement, on m’a affecté dans le service de relèvement. Ce qui n’est pas normal car le travail d’un informaticien n’a rien à voir avec celui d’un releveur », s’est plaint José Ratovo, un des grévistes. « Si la direction générale ne peut plus revenir sur sa décision, elle doit nous accorder une indemnité de déplacement à titre de mesure d’accompagnement », a suggéré un autre gréviste qui habite à Analamahitsy alors qu’il vient d’être affecté à l’agence de Tanjombato.

Dialogue social

À entendre Clémence Ranjalahy, chargée de communication de la JIRAMA, la direction générale ne reviendra pas sur sa décision. « Il ne s’agit pas d’une affectation, mais d’une rotation. D’ailleurs, dans le cas une affectation, ces employés ne doivent pas contester car c’est prévue dans le contrat de travail qu’ils ont signé », a réiteré cette responsable. Quoi qu’il en soit, l’absence de dialogue entre la direction générale de la JIRAMA et les employés grévistes risque d’occasionner des dégâts qui coûteraient chers aux consommateurs. « Jusqu’ici, nous n’avons pas encore mené des actions qui pourraient avoir des impacts néfastes sur le fonctionnement de la société. Mais si cette politique de la sourde oreille de la direction générale continue, nous serons obligés de prendre des dispositions draconiennes qui risquent cette fois-ci de tout bloquer », a prévenu Fils Razafitsalama.

À noter que d’après nos sources, un nouveau contrat de gestion serait signé en 2009 au niveau de la JIRAMA, la seule société d’Etat (géré par la société allemande Lamayher International) qui marche convenablement malgré ces problèmes de délestage qui font souffrir les consommateurs et les entreprises.

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