- Le « V » de la victoire du couple Andry Rajoelina...
La mairie de la capitale est pratiquement pour le candidat Andry Rajoelina. En effet, un véritable raz-de-marée a déferlé sur les nombreux bureaux de votes dont nous avons pu recevoir les résultats officieux,. Ainsi, la tendance générale mène vers une large victoire du TGV à l’heure où nous mettons sous presse. Des prétendus bas-quartiers à ceux qualifiés de résidentiels, la déferlante des partisans du jeune Andry a défait le candidat du TIM sur des scores dont la différence ne peut laisser le moindre doute. Le « petit David » a eu raison de « Goliath », a-t-on entendu auprès d’électeurs chrétiens ou croyants tandis que chez les profanes, on jubile car le « Train à Grande Vitesse » a laissé sur le quai le tramway désuet.
À moins d’un miracle, la capitale échappera à la mainmise du parti majoritaire comme cela a été le cas lors de la première République où l’AKFM de Richard Andriamanjato a été à sa tête ou lors de la troisième république, lorsque Marc Ravalomanana a eu le dessus sur le candidat de l’AREMA.
Interrogé sur la collaboration entre la municipalité et l’Etat central, Andry Rajoelina a souligné que depuis toujours, la commune a été indépendante. Elle peut traiter directement avec les bailleurs potentiels en vue de réaliser ses projets. « Tout est affaire de négociations et de tractations, tout cela dans un esprit de collaboration, évidemment », a-t-il conclu.
La balle, diront certains sceptiques, est toutefois dans le camp du pouvoir. Mais la population d’Antananarivo a choisi et elle s’attend à de plus grandes réalisations, à de rapides et meilleurs changements que du temps de l’AKFM et plus que du temps de Marc Ravalomanana quand il était maire. Et qui sait à un mieux-être qui s’étende jusqu’à Andralanitra, à Tanjombato, à Antsahadinta, à Alakamisy-Fenoarivo, à Itaosy ?
