Comme annoncé précédemment, le conseil extraordinaire de gouvernement s’est déroulé ce jeudi 8 septembre au palais de Mahazoarivo. Présidé par le Premier ministre Camille Vital, il s’est penché sur la concrétisation des consignes du président de la HAT. C’est ainsi que différentes commissions se sont vues définir et confirmer leurs tâches urgentes respectives par rapport aux directives issues de la journée bloquée du gouvernement du 11 août dernier. Mais ce fut surtout l’occasion pour les ministères concernés par les opérations sociales d’urgence, de remettre au ministère des Finances qui est sensé les débloquer incessamment leurs besoins financiers respectifs.
En matière de social, il a été décidé que l’opération HIMO sera confiée au Fonds d’intervention pour le développement (FID), comme agence d’exécution dont les structures sont à même de la mener dans les conditions requises. Cette opération a, selon le communiqué du gouvernement, les objectifs suivants : créer des emplois temporaires en faveur des populations pauvres des grandes villes et partant, améliorer l’environnement physique et humain des quartiers insalubres (assainissement, sentiers piétons, passerelles, etc.). De ce fait, les chantiers se déclineront sous deux composantes, d’une part l’« Argent contre travail » ou ACT en HIMO qui cible les personnes vulnérables et d’autre part des petits projets d’infrastructures communautaires.
Le mécanisme de mise en œuvre décidé lors de ce conseil exceptionnel est celui de l’« Emergency Food Security and Reconstruction Project » ou EFSRP géré par le FID. Et l’affectation budgétaire sera la proportionnalité au nombre des populations urbaines. 75% du budget sont prévus pour les chantiers HIMO et les 25% restant pour les projets communautaires.
Le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation ainsi que celui des Finances et du Budget vont arrêter le coût de cette opération HIMO qui, devant débuter dans les prochains jours, devrait durer trois mois.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Bjr ! Les ACT en HIMO ! Ailleurs on appelle ça les contrats aidés ; les sans emplois aident la communauté en contrepartie d’une rémunération ! Riche idée ! Le problème réside dans la rémunération ! Avec quoi et comment paie t’on ? Le problème est universel : la main d’oeuvre est là , les besoins de la communauté aussi ( environnement , aide aux personnes,travaux communautaires etc , etc ) seuls les sous manquent .......
Pas la démagogie pré - électorale.....
Marc .H
eh oui, attaquons, les mpanakarena font leur guerre l’himo passe mba hanapenana mason-jaza fa ny tena solution tsy misy. Il faut partager fa tsy atao tantely afa-drakotra eh, ny minisitra manao ny ataony, voky hatrany an-tendakeliny ny gasy mahantra efa hihinana ny tsy fihinana hoa aiza ity train tsika ity sa hiandry lay sambo tsy afa-miala eo @ port satria tsy tonga daholo ny mpandeha ?