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Société

Edition

Le « Droit pénal malgache des Affaires » sur le marché

vendredi 1er août 2008 |  5453 visites  | Rianalazo
Honoré Rakotomanana présentant son livre. (Photo Lucien R.)

Grâce à Honoré Rakotomanana et la maison d’édition JURID’IKA, les théoriciens, les étudiants, les praticiens et les juges, disposent maintenant d’un ouvrage sur le Droit Pénal des Affaires. Il a été officiellement présenté hier dans les locaux de la Banque Mondiale. Honoré Rakotomanana a déjà publié de nombreux fascicules traitant des sujets de Droit. Néanmoins, c’est la première fois qu’il écrit un livre. Ce livre de 412 pages est édité en mille exemplaires et se vend à 35000Ar.

L’enjeu du livre

Pendant cette séance, l’auteur qui n’est plus à présenter a précisé l’importance de publier ce manuel : « j’espère que cet ouvrage constituera un outil pour la bonne gouvernance et contribuera à l’Etat de droit. En effet, dans un contexte de globalisation de l’économie, les principes d’une bonne administration de la justice, et considérant la vague de modernisation qui a commencé au début des années 2000 avec les nouvelles lois sur les sociétés, la transparence des entreprises ne peut trouver sa pleine expression sans l’accompagnement d’un ouvrage de réflexion et d’explication », a-t-il fait comprendre. D’après l’auteur encore, rédiger un ouvrage typiquement malagasy et en comparaison avec les droits étrangers, est très important. Les étudiants utilisent toujours des documents étrangers. « Il sera utile tant pour les praticiens que pour les étudiants, et autant pour les opérateurs qu’investisseurs étrangers », renchérit-il.

C’est un ouvrage de référence, ont réitéré les intervenants lors de cette séance. Il sera utile tant pour les praticiens que pour les étudiants, et autant pour les opérateurs qu’investisseurs étrangers.

« L’argent des autres »

Honoré Rakotomanana nous a confié que des ouvrages sont en cours sur les fraudes fiscales et sur les fraudes douanières. En tout cas, personne n’est sans savoir qu’il aime citer Alexandre Dumas fils, qui dit que « les affaires, ce n’est rien d’autre que l’argent des autres ». Sachant que les infractions en matière de Droit pénal des Affaires tendent à éradiquer les agissements qui sapent les économies ou l’Economie, il faut dès lors protéger l’argent des autres et par conséquent protéger l’Economie.

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