Le « Pitibol », le groupe d’individus allergiques aux membres de la fédération malagasy de football semble avoir échoué dans leurs projets de manifestations publiques visant la destitution du président Ahmad et son équipe durant le match qualificatif our le Mondial 2010 entre l’équipe nationale comorienne et les Barea de Madagascar, hier, à Mahamasina.
Les spectateurs ont boudé les drapeaux récommandés à l’occasion malgré les appels répetés des instigateurs du mouvement.
Etant à la tête d’un nombre non négligeable de spectateurs, Rakotondrahova Honoré, président du Club des Supporteurs de Football de Madagascar (Csfm) a fait remarquer que « son » public avait payé leur place pour supporter les
porte-fanions malagasy et non pour polémiquer... Interview :
Madagascar Tribune : Monsieur le président du Csfm, vous aviez toujours déclaré être passionné de football, tout comme les membres du « Pitibol » qui ont appelé à manifester contre la fédération durant ce match Barea/Comores. Or, le Csfm n’a point rallié leur cause ! Pourquoi ?
• Rakotondrahova Honoré : Montrer son opinion est la première forme de démocratie et je ne blâme pas le « Pitibol » pour ses idées ! Seulement, chacun est libre aussi d’extérioriser ce qu’il pense à sa façon, et voilà : ils ont montré leur passion du football en démontrant en public la crise qui les opposent à la fédération durant le match, mais nous, on a préferé faire autrement pour remonter le moral de nos joueurs afin qu’ils gagnent le match pour quoi ils se sont dépensés...
Ces individus luttent pour le bien de la discipline, à ce qu’ils disent. Ils veulent écarter la fédération, selon leurs déclarations, pour sauver le football local de leurs magouilles freinant le developpement du foot. Votre idée ?
• Pour le Csfm, le statut a été assez clair à ce sujet dès sa création. Nous ne touchons à rien qui puisse engendrer des polémiques. Notre rôle se limite à supporter par tous les moyens toute équipe malagasy rencontrant des équipes étrangères dans quel cadre que cela soit ! Et si le Pitibol parle de la gestion de la fédération, le Csfm n’a aucun droit d’ingérence dans l’affaire. Cela dépasse notre mission. Personnellement d’ailleurs, je pense qu’il serait malséant de perturber les joueurs par telles initiatives durant leur match puisque les résultats ne doivent jamais dépendre d’une crise quelconque ! Ouvrant une troisième voie à la situation, j’appellerai les antagonistes à se retrouver en table ronde pour essayer de résoudre ensemble la situation pour le bien de tout le monde et du football malagasy ; en particulier.
