Dans la mesure où la vie politique malgache actuelle tient plus du cirque que de sphères hautement spirituelles, j’ai décidé pour ce lundi de ne pas parler de choses sérieuses, et vous propose de retomber un instant en enfance avec ce fameux titre de Chantal Goya, dont vous pourrez retrouver les paroles en cliquant ici.
Dans la forêt de l’automne
Ce matin est arrivée
Une chose que personne
N’aurait pu imaginer
(…) C’est une révolution, car,
Ce matin un lapin
A tué un chasseur
(…) C’était un lapin qui
Avait un fusil
Je me suis un instant demandé si cette chanson ne parlait pas des évènements du 17 mars 2009 à Madagascar. Avant de me rendre compte que mon questionnement était idiot. Même si Marc Ravalomanana avait des travers et des défauts, on ne peut pas vraiment le qualifier de chasseur (sauf en ce qui concerne les intérêts du groupe Tiko). Et de toutes manières il n’est pas mort, sauf politiquement (du moins pour l’instant).
Ils crièrent à l’injustice
Ils crièrent à l’assassin
Comme si c’était justice
Quand ils tuaient le lapin
Et puis devant la mitraille
Venue de tous les fourrés
Abandonnant la bataille
Les chasseurs se sont sauvés,
Ce couplet résume l’histoire de la vie, qu’elle soit politique ou non. On est toujours prompt à déblatérer sur la paille dans l’oeil du voisin, et on ne voit pas la poutre dans son propre oeil. Ainsi, les premiers rassemblements au Magros s’offusquent que leur champion ait été victime d’un coup d’Etat. Mais ils ont la mémoire courte : il est est vrai que le 22 février 2002 est bien loin. Mais la conclusion est que le lapin qui aujourd’hui tue le chasseur, demain deviendra le chasseur tué (politiquement) par le lapin. Avec l’aide des crapules au plus offrant qui auront le fusil.
Bien sûr ce n’est qu’une histoire
Inventée pour la chanson
Mais chantons-leur cette histoire
Quand les chasseurs reviendront
Et s’ils se mettent en colère
Appuyés sur leurs fusils
Tout ce que nous pouvons faire
C’est de s’en moquer ainsi :
Ce matin un lapin
A tué un chasseur
C’était un lapin qui
Avait un fusil
Seul petit commentaire : quel que soit l’individu, bâtir son comportement sur la possession d’un fusil ne peut dénoter qu’un manque flagrant de capacité de persuasion. Et quand il n’y pas de neurones, on utilise la force pour s’imposer. Donc, selon Chantal Goya, cela marche aussi pour les lapins.
Toute ressemblance avec la situation actuelle ne peut être que le fruit du hasard…
Vos commentaires
Ndimby,
J’aime l’humour, les allégories, les messages subliminaux qui appellent à la reflexion.
et là, je suis servi !
Bien vu et bravo.
.....
Le lapin avec un fusil dansait,
et tous les vieux loups le suivaient,
Mais la scène ne se passait pas dans la forêt,
Tout juste devant un palais....
....
Et c’est vrai....une histoire réelle,
Le canon à la place de la cervelle,
.....
La - la - la - la -la
Et se chamaillaient les écrevisses,
Montrant les « V » et clamant « Bis » « Bis »
..........
31 mai : Passation entre les deux co-présidents de la CSCA entrants et les deux présidents sortants occupant le ministère de la Communication et le ministère des Télécommunications
31 mai : Une entrevue de prévue entre le ministre de la Communication et le Collectif des journalistes
28 mai : Passation entre le ministre entrant et la ministre sortante. Le ministre a annoncé que ce qui se passe actuellement pour les journalistes de la radio Fahazavana ne relève pas de son service
28 mai : Assemblée générale du Collectif des journalistes malgaches. Condamnation, demande d’une libération sans conditions, lancement d’une caisse de solidarité
28 mai : Assemblée générale du Club des journalistes doyens. Condamnation des violences et de la détention des journalistes à Antanimora
28 mai : Entrevue entre le Collectif des journalistes et l’ambassadeur de France
27 mai : Placement sous mandat de dépôt des 6 journalistes et des 4 techniciens de la radio Fahazavana
27 mai : 7ème jour de détention des 6 journalistes et 4 techniciens à la brigade criminelle, jour de leur instruction au parquet
26 mai : Entrevue entre le Collectif des journalistes avec le premier secrétaire de l’ambassade des Etats Unis
24 mai : Nomination des nouveaux ministres, le ministre de la communication y compris
23 mai : Plaidoyer sur l’état des lieux de la presse et la liberté de presse à Madagascar
21 mai : Une visite de prévue avec la ministre de la justice avec le président de l’ordre et la ministre de la communication
21 mai : La chaîne pirate dont la radio Fahazavana est accusée de piratage émet encore
21 mai : Déclaration officielle du CSCA sur la fermeture définitive de la radio Fahazavana pour émission sur une fréquence non autorisée
21 mai : Un contact à l’étranger pour le dépôt d’une plainte auprès des Nations Unies
21 mai : Convocation de 2 autres journalistes et 2 autres employés, tout de suite détenu à la brigade criminelle
20 mai : Perquisition des matériels de la radio Fahazavana, arrestation de 4 journalistes et de 2 techniciens
20 mai : Vandale de la Gazette de la Grande île, des vitres cassées
16 mai : Le directeur de publication auditionné par rapport à cette plainte
16 mai : Promesse d’informations de la part de la gendarmerie sur l’évolution de l’affaire Fréquence Plus en moins de 48 heures
16 mai : Dépôt d’une plainte de la part de Fréquence Plus
15 mai : Violation de domicile de la radio Fréquence Plus, destruction de matériels, coups et blessures sur trois de ces employés, entre autres une journaliste
Communiqué du Collectif des Journalistes Malgaches
Face à l’incarcération des collègues journalistes de la radio Fahazavana et face aux diverses violences que nos collègues ont subies, en province et à Tana, nous ne pouvons nous taire. Aussi :
En conséquence à tout cela, nous faisons appel à la solidarité de tous les collègues journalistes. Une caisse de solidarité est prévue pour aider les collègues en difficulté
Ambatonakanga, le 28 mai 2010
Collectif des journalistes
rajaofa@yahoo.fr
Vous voulez dire que le drame malgache ne se passe pas dans une jungle (la loi du plus fort, heu... du plus armé), mais dans un vulgaire poulailler ? Au fait, le lapin dans Alice au Pays des merveilles : c’était un gentil ou un méchant ?
Ah non, pas vulgaire le poulailler, LIBRE !
Des renards libres dans un poulailler libre comme disait Trotsky.
Le fihavanana, quoi !
Bon, je sors. Pas sur la tête, siouplait.
Il est énervant ce Ndimby, trop bon !
Merci Ndimby de nous faire re-visiter les répertoires de notre enfance. Mon passage préféré : « une chose que personne n’aurait pu imaginer ».
Bon je fais le râleur ce coup-ci : beurk ! Chantal Goya la perdition personnifiée de toute une génération de bambins francophiles dont le cerveau a été consummé par son cortège d’inepties pour attardés grabataires.
Mais quelle indigestion constipatoire à pousser Ndimby à suer un tel comparo ? Si ça continue dans la même veine, nos pingouins préférés vont vraiment ruiner le peu de derrière qui leur reste, rendez-vous compte ? Chantal Goya qu’on croyait lyophilisée à tout jamais dans les catacombes de la chansonnette franchouille, ressusitée à la douleur de notre mémoire par le noble Ndimby certainement ecléctique mais souffreteux sur ce coup ! Il est navrant mesdames, qu’un cerveau aussi bouillonnant que celui de notre édito, ait pu retenir ces airs viciés et diarrhéiques des niaiseries de Chantal et de sa cruche de mari mister JJ Debout. C’est mon côté rock’n roll qui doit me dicter ça...
Est-ce la bise à maman de ce dimanche qui a fait retomber Ndimby dans les tréfonds des souvenirs d’enfance ? Et le reste alors ? Vous n’aviez point d’autres références moins gluantes et plus « swingante » ? N’étant pas forcément un francohobe patenté en matière musicale, il m’est cuisant de voir un tribun affirmé, respecté et cité tel que vous Ndimby, honni pour cette forfaiture gustative au rayon chansonnnette, même s’il m’est autorisé de prendre votre incursion du jour au 3ème degré, je replombe la blanche tourterelle déguisée en Chantal Goya, et redéglutis un autre re-beurk..!
Sacré Ndimby, je veux bien me ruiner les boyaux sur la banquise en compagnie des pingouins hilares si vous continuez comme ça ! qui a dit beurk ?
D’habitude je vous note toujours avec 5 étoiles da fily mais pour une fois je suis complètement contre votre avis. Qu’une chanson plaise ou déplaise c’est une histoire de goût, je ne vais pas m’attarder là dessus mais ce qui importe c’est tout de même la leçon qui devrait être tirer de notre passé qui est résumé dans la parole de la chanson en question non ?
da fily
Tu veux du rock bien plombé pour illustrer l’état d’esprit actuel ?
The world is a vampire, sent to drain
Secret destroyres, hold you up to the flames...
Smashing pumpkins-« Bullet with butterfly wings »---
Et là tu te tapes la tête contre le mur tu ne sais plus si c’est la situation actuelle ou les guitares !!! et les lapins continuent de tirer sur les chasseurs et ainsi de suite....Big big mess
Very very smashing, ce fut de l’humour dames et sires, la plaie vive du moment ne permet pas toujours de s’esbaudir ou d’encenser.
Je méa culpe qu’il m’est plus aisé de flinguiser, n’en déplaise à racynt, Chantal nous a été quelques fois insupportable, non ?
Allons, faites risette quoi...
Salut à vous, ami Da Fily...
J’aurais du vous servir la version trash.... http://www.youtube.com/watch?v=3U8StYR38RA
ah !ah !cette version est bien meilleure !!!
Les lapinous c’est comme les morbacks on a du mal à s’en défaire !
Mazette ! Un échange de tirs bien enlevé que voilà ! Merci dafily de nous avoir partagé cette indigestion lyrique.
Bravo Ndimby, bonne leçon d’objectivité pour tous les malgaches.
« quel que soit l’individu, bâtir son comportement sur la possession d’un fusil ne peut dénoter qu’un manque flagrant de capacité de persuasion. Et quand il n’y pas de neurones, on utilise la force pour s’imposer. » Ne parlons uniquement pas que de fusil mais de n’importe quel signe extérieur de puissance comme le pouvoir, et là tous nos anciens dirigeants ont excellé dans l’art d’imposer leurs volontés mais pas celui de persuader.
Chapeau SEM Andry RAJOELINA.
Tsy misy fironana Andry RAJOELINA intsony
Kalon’ny fahiny sisa ny pretoria
Afaka mandeha ny fampandehanan-draharaha fa misy vola ny kitapom-bolam-panjakana
Mizotra tsy mijanona ny fandehanana mankany @ repoblika faha 4.
Manaraka moramora ny fankatoavana iraisam-pirenena.
Misy ny zanak’i dada manomboka tonga saina(Ny adala ihany koa no tsy mahay miova hevitra)
Alohan’ny hiantson’i Ndimby A hoe « SEM Andry RAJOELINA » dia manao sarin-teny amin’ny resaka Lapin faraparany izy.
« Echec et mat » indray ity ry zanadrainy isany a !
Tampona indray ny daomy ,i dadanareo mbola nitelina double enina ihany :
« ECHEC ET MAT » e !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Hay ve ka toy ny filalaovana daomy ny filalaovan-drizareo ny firenena e ! Gravy an !
Tena « V »endra- tsay mihitsy ity RABERENE - MISY VOLA AHAONA NY KITAPOM-BOLAM-PANJAKANA ?
Dia ho hitanao eo ary fa nanolotra TAPI-MASO ry SINOA (Tsy toko tsy forohana tokoa ny isany saingy ny takalony mbola mihoa-papana lavitra) - Ampidiriny anaty kitapom-bola ny « moitié » (sady tsy fanao dia tsy fanao izany amin’na resaka comptabilité sy « procédures » tsotsotra) ary any am-paosin’izy mianakavy ny « moitié » - dia asa indray ny « rà » mandriaka (sanatriavina tokoa) mikasika ny fizarana mitongilana rehefa lany ny saosy atsy ho atsy
Ndimby ... si on l’avait pas , il faudrait l’inventer
Tiens au fait : qui aime les lapins marinés au bordeaux , avec une bonne ratatouille ????
Ah tiens tiens, revoilà le dés-informateur de service qui avait affirmé que TGV avait quitté le bateau Madagascar le soir du 19 mai à bord d’un avion privé...
C’est quoi la prochaine rumeur, Mr Rakoto teraka rumeur ??
Raberene vs Rabri io e !!!
Sauf que.. sauf que… le lapin de Goya est un gentil lapin qui ne mérite pas d’être chassé (je ne mange pas de lapin !)…
Et le notre, il a vraiment des fusils, et je le mangerais bien volontiers à toutes les sauces.
Moi je le préfère en blanquette citoyenne loooool
BEEERRRRKKKKK ...
Faut vraiment avoir plus rien à manger pour avoir l’idée de toucher à cette viande là ...
Lapin dur à l’huile ... Justement ... Je peux plus le voir en pain dur ...
Ndimby.A
Merci
J’ai reçu votre édito juste après quelques heures du rappel de souvenir : « Chantal G..et Martine A... »
cordialement
A+
B.R.
A Basile qui n’apprécie pas l’évolution de la technologie et bien,
Une occasion pour vous de faire une copie sur CD et d’écouter un peu de musique.
Et c’est ainsi que la verité se transforme car toute vérité dépend de celui qui est au bout du fil.
Ce poème de Goya me rappelle un anecdote humoristique ou selon qui s’est tenu vers les années 1937 en Allemagne et que je me donne le plaisir de vous conter :
Un lion s’est échappé du zoo, un lion très féroce et il voulait s’attaquer à un groupe d’enfants.
Un petit homme courageux s’est interposé et a sorti son pistolet et a tiré sur le lion qui meurt.
La foule qui s’est enfuie s’en est retournée en voyant le lion mort et a acclamé notre héros et l’a pressé à dire son nom.
Il n’a pas voulu dire son nom mais sous la pression de la foule, il s’est présenté : « Jacob Lévy ».
Le lendemain, les journaux ont sorti des articles relatifs à cette épisode dont les titres étaient dans la veine de ce dernier : « Un pauvre lion a été tué par un juif sanguinaire ».
L’image me fait penser à 600 emmoreg + FIS s’attaquant à 15 ou 20 gendarmes des FIGN.
Et maintenant on va s’attaquer à roger luc sans autopsie.
Ah non Mr. Ndimby A.,
Je ne suis pas d’accord avec vous...
Ne vous reposez pas, dénoncez ce pouvoir qui nous pollue l’air tout le jour, vous lire ainsi que vos collègues est un plaisir et un réconfort pour beaucoup d’entre nous....
A plus donc...
je suis ... pété de rire !!!
Pour de l’humour, c’en est un ! haha
nawack
... mais les lapins eux, ont-ils de l’humour ?