Un minimum de respect mutuel. Chauffeur et receveur se doivent de penser à la vie des voyageurs. Quand un chauffeur de taxibe se livre à une course dans la ville, sous l’encouragement du receveur, parce qu’un adversaire, voire un collègue « ose » le dépasser, il y a de quoi parfois se hérisser les cheveux.
Il y a une semaine, sur l’axe Analamahitsy- 67 Ha, un taxibe a évité son collègue de coopérative in extremis. Effectivement, une moto a failli être prise en sandwich.
Sans attendre, le pilote de la moto lui a barré la route et a donné une sévère correction (verbale) au chauffard. Ce dernier ne s’est pas laissé faire, haranguant qu’il devait amener ses voyageurs à destination. « Même morts ? » devait lui demander son interlocuteur. En effet, cela faisait maintenant 10 jours que le conducteur de moto cherchait ce chauffeur qui a l’outrecuidance de conduire sans penser à la vie des usagers et sa fille en était la victime.
Suite à cet affrontement verbal, il a pris son portable pour appeler la Police. Il a même déboursé de sa propre poche pour rembourser les voyageurs qui râlaient à cause du retard enregistré.
Il suffisait de ce simple geste pour redonner au chauffeur le temps de se rendre compte de son inconscience. En fait, sa vie en dépendait car c’est son boulot. Il en est de même de la vie des personnes dont il a la charge durant son trajet.
