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Société

Energie

La solution du délestage dans les énergies renouvelables

lundi 30 octobre 2017 | Ny Aina Rahaga

Ces derniers temps, les délestages se sont de nouveau installés dans le quotidien des habitants de la capitale et ses environs. Depuis quelques semaines, des quartiers descendent dans les rues soient à cause des coupures d’électricité soit à cause des coupures d’eau. Démontrant que malgré un changement d’équipe à la tête de la Jirama, la situation est loin d’avoir évolué. Pourtant, de nombreux industriels et entrepreneurs dans la Grande île ont à plusieurs reprises déclaré que le délestage peut tout à fait être résolu et ce avec les moyens du bord.

En ce sens, il serait question de mettre en valeur et exploiter les potentiels dont on dispose localement pour la production d’électricité. Il est surtout question de se tourner vers les énergies renouvelables dont le solaire qui est encore peu exploité dans le pays. Outre cela, il serait également possible pour Madagascar de se tourner vers la biomasse, c’est-à-dire se servir des végétaux pour produire de l’électricité. Mais avant tout, il ne faudrait pas oublier que Madagascar dispose d’un potentiel de 8 000 mégawatts en matière d’hydroélectricité, dont seulement 5% sont exploités actuellement. La solution est donc une question de volonté des décideurs d’exploiter ce que Madagascar possède déjà et d’investir dans l’exploitation de ces sources d’énergie au lieu d’acheter du carburant et de subventionner à coup de plusieurs millions d’Ariary pour faire fonctionner la Jirama. Le 9 et le 10 novembre prochain se tiendra un atelier axé sur les énergies renouvelables auquel participeront tous les acteurs dans le domaine de l’énergie mais aussi dans la construction, dans l’entrepreunariat et bien d’autres.

7 commentaires

Vos commentaires

  • 30 octobre 2017 à 10:02 | katibo (#9077)

    akory aby !
    Tsy manankevitra aho. Ireto misy fanontaniana vitsy manitikitika ny saiko.
    Inona marina no tena ilaina irony CA (conseil d’administration) irony ? Tsy maintsy maintsy Mila FMI hatrany vé isika amin’io JIRAMA io ? Iza marina no fournisseur carburant jirama ? Raha hanova stratégie isika, mila ny hevitry ny mpamatsy vola vé ?
    Manana réserve mihoatra ny 3 milliards de tonnes isika amin’ny charbon de terre SAKOA, vahaolana vé raha trandrahana ho antsika ?
    Hafahafa : huile lourde eto amintsika. lafo vidy noho ny vidiny afarana avy any ivelany.
    Ho an’ny gasy rehetra.
    ho ela velo aby !

  • 30 octobre 2017 à 11:53 | Isandra (#7070)

    Pourtant, le Pr Raoelina Andriambololona a dit le contraire :

    « Nous avons besoin du nucléaire. La solution des problèmes énergétiques ne se trouve pas dans les énergies nouvelles et renouvelables. Si nous voulons développer l’industrie en particulier, si nous avons besoin d’énergie concentrée, il n’y a pas d’autre solution que l’énergie nucléaire. Nous avons la matière première à savoir l’uranium même pas en profondeur. C’est pour cela que nous avons à peu près une dizaine de compagnies étrangères en prospection à Madagascar dont les principales sont canadiennes et australiennes ».

    http://www.madagascar-tribune.com/Le-nucleaire-est-l-avenir-du-pays,2239.html

    • 30 octobre 2017 à 14:48 | LE VEILLEUR alias L’EVEILLEUR (#1331) répond à Isandra

      - Qui dit mieux ?

      « Pour 70 milliards de dollars » : 6 à 8 réacteurs nucléaires.

      « Décidément, c’est une véritable course à l’atome qui se joue entre l’est et le sud de l’Afrique. Après l’Ethiopie qui nourrit des rêves énergétiques nucléaires, l’Afrique du Sud veut relancer son programme nucléaire. Ce jeudi au parlement sud-africain, en dépit d’une forte contestation et même d’une décision de justice annulant un accord passé avec la Russie, Jacob Zuma a martelé que le nucléaire civil viendrait s’ajouter au mix énergétique pour assurer l’approvisionnement en électricité. »

      http://afrique.latribune.fr/entreprises/green-business/2017-06-26/afrique-du-sud-le-nucleaire-a-tout-prix-741472.html

      - Sommes nous condamnés à subir le diktat de ce qui se fait ailleurs (Nucléaire, ...) ?

      En matière d’énergie renouvelable, nous n’avons pas encore exploiter le 1/100 de nos potentielles hydroélectriques et personne n’en parle pas assez comme s’il s’agit d’une énergie extra terrestre, POURQUOI ?

      - Est-ce parce qu’il n’y aura plus autant de « bakchich » possible comme avec la thermo-électricité au fuel ?

      - Sommes nous condamnés à suivre la mode marketing des sociétés occidentales qui veulent fourguer des technologies disponibles certes (Et font travailler plutôt leurs chômeurs) mais totalement inappropriées à notre situation actuelle ?

      à méditer

    • 31 octobre 2017 à 07:55 | NTMO (#10005) répond à Isandra

      Oui, totalement inappropriée.
      Une centrale nucléaire coûte 5 à 6 milliards de dollars. Et ce n’est pas la « chance » de posséder de l’uranium dans son sous-sol qui va rendre cette énergie bon marché. L’implication du coût du carburant est très faible dans l’energie nucléaire... C’est le coût de construction de la centrale qui fait le coût de l’électricité.
      À cela il faut rajouter l’investissement nécessaire au transport de l’électricité produite. Et comme le réseau n’est qu’embryonnaire dans ce pays, le coût serait colossal.
      Et l’idée de vendre de l’énergie aux voisins mauriciens ou réunionnais est irréaliste. Techniquement d’abord, car transporter de l’énergie électrique sous l’océan est très compliqué, et évidemment aussi économiquement, car il faut amortir ce câble très onéreux.
      Cet éminent spécialiste se trompe. C’est comme dire que pour lutter contre la famine il suffit de donner de la nourriture aux affamés...
      Pour les campagnes, et donc pour 80 % de la population de ce pays, l’énergie électrique doit être microlocale. Le solaire, dont les prix baissent et les performances s’améliorent considérablement, est un bon candidat. Ce n’est pas pour rien que la plus grande partie de l’augmentation des capacités de production en 2017 est d’origine solaire (Ambatolampy et une multitude de petits projets privés).

    • 2 novembre 2017 à 18:10 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à Isandra

      Ça c’est une excellente idée. Une centrale nucléaire gérée par JIRAMA !

    • 2 novembre 2017 à 18:32 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à Isandra

      L’« overnight capital cost », qui représente symboliquement les coûts nécessaires pour construire la centrale nucléaire en une nuit, s’affranchissant ainsi du coût du capital, est de $3500/kW pour un AP1000, soit 3,5 milliards de dollars pour une unité de 1 000 MégaWatts.
      Isandra nous avait déjà habitués à ses divagations politiques, maintenant nous en sommes aux divagations économiques ! Pour mémoire le PIB de Madagascar n’a pas atteint les 10 milliards de dollars en 2016.

    • 2 novembre 2017 à 19:20 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à Isandra

      A propos de PIB :
      en 2016 plus de 12 milliards de dollars pour l’ile Maurice (moins 1,3 millions d’habitants).

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