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Société

La société matriarcale et l’égalité des sexes à Madagascar ne sont que des mythes

lundi 13 avril 2015 | Léa Ratsiazo

« On parle toujours d’une société malgache matriarcale qui veut dire que le pouvoir effectif est entre les mains des femmes, on parle également de l’égalité des sexes à Madagascar statistiques à l’appui, mais ce ne sont que des mythes, la réalité sur terrain est différente » ; tel est entre autre une partie des résultats de recherche de Ramanantsoa Ambinina, doctorante en sociologie qui a donné une conférence à l’IFM (institut français de Madagascar) le 11 février 2015. Les femmes n’ont jamais eu de pouvoir effectif ni le contrôle de la société à Madagascar, soutient la jeune chercheuse, même du temps des reines qui n’ont eu que des pouvoirs symboliques. C’était le Premier ministre de l’époque Rainilaiarivony qui détenait le vrai pouvoir, c’est-à-dire que c’était lui qui décidait des stratégies politiques et tout ce qui en découlait. Une des raisons pour laquelle il a épousé les reines successives. Même aujourd’hui, il n’y a pas de société matriarcale à Madagascar. La femme n’a toujours pas de contrôle sur la société.

De même, il y a eu une ambiguïté sur l’égalité des sexes à Madagascar. Certes, la femme malgache jouit d’une liberté relative : il n’y a pas d’excision et les fillettes et jeunes filles ont droit à l’éducation mais ne vont pas aller très loin. Les filles sont toujours plus amenées à aider les familles plus que les garçons. La jeune chercheuse constate que l’inégalité touche tous les domaines et toujours en défaveur de la femme. L’exemple le plus patent concerne le domaine politique. Le quota de 30% n’est respecté par aucune autorité même quand il s’agit d’une nomination, le nombre des femmes ministres le prouve : 6 sur 30. Pareil au sein des parlementaires et des autres organes décisionnaires. Dans le domaine de la santé, la femme n’a pas le droit de jouir de son corps, l’avortement est toujours criminalisé même en cas d’inceste ou de viol. D’ailleurs, l’avortement est un sujet tabou que la société toute entière évite d’aborder alors que tout le monde sait que l’avortement clandestin, très dangereux pour les femmes, se pratique à tous les coins de rues. 10 femmes malgaches par jour meurent toujours en couches actuellement. 30% des femmes déclarent avoir subi des violences en tout genre - physique et/ou morale - de la part de leurs conjoints.

Le déséquilibre entre les sexes est encore inégal en fonction des régions. Il y a des régions où l’injustice sociale envers les femmes est encore plus accentuée comme dans la région Sud-Est d’après les résultats de recherche de Tselany Deborah, une autre jeune femme chercheuse. Malgré les lois en vigueur, les femmes n’ont pas droit à l’héritage dans cette région, elles n’ont pas droit à la succession des biens de leurs parents ; tout revient aux garçons. De même la femme mariée peut être répudiée unilatéralement et les mains vides par le mari, malgré le zara-mira (partage équitable des biens communs pendant le mariage) prévu par la loi. Dans la vie quotidienne, les femmes n’ont pas le droit de manger avec les hommes, bien qu’elles se soient occupées de la préparation du repas ; elles mangent les restes des hommes. Les femmes sont considérées comme des êtres inférieurs dans cette société, les gardiens de la tradition sont superpuissants et empêchent toute forme d’évolution de la société. Il arrive même que les représentants de l’État bloquent l’application des droits des femmes dans cette région. Tselany Deborah donne l’exemple du refus d’un chef de district de faire distribuer aux femmes des cartes d’identité nationale à l’occasion d’une opération « carte d’identité nationale ». Le chef de district a même porté l’affaire devant le procureur qui, heureusement, a décidé que les femmes aussi ont droit de disposer d’une carte d’identité nationale. Ce sont autant de chiffres et d’exemples qui démontrent que les défenseurs de l’égalité des sexes ont encore du pain sur la planche.

11 commentaires

Vos commentaires

  • 13 avril 2015 à 09:27 | MAHITSITENY (#8793)

    Salama !

    « NY ZO DIA VOAFARITRY NY LALàNA ».

    « NY ZO DIA MITERAKA ADIDY ».

    Ohatra :

    - ZOnao ny MIHINAM-BARY !

    Midika izany fa AZONAO ATAO NY MIHINAM-BARY ! AZONAO ATAO KOA NY TSY MIHINAM-BARY !

    - Saingy RAHA HIHINAM-BARY IANAO dia ADIDINAO NY MAMPIAKATRA NY SOTRO ANY AM-BAVANAO !

    Koa aiza ary izay Lalàna manome tombony ny lehilahy mihoatra ny vehivavy eo ???

    Raha mahatsiaro ny vehivavy fa voahosihosy ny zony ;

    INONA NO TSY HIADIANY AN’IZANY ANY @FITSARANA MAHEFA ????

    Fa matoa izy izany tsy miady izany any @Fitsaràna mahefa dia io no tonga @ilay fitenenana hoe :

    « Manaiky matoa tsy miteny ! », izay voarakitry ny teny Latina hoe :

    « VOLENTI NON FIT INJURIA »=« On ne fait pas de mal à celui qui y consent ».

    Fa raha ny hoe hanome toerana kosa satria « VEHIVAVY » dia afaka miandry izay andrasany eo izireo na dia hitabataba foana aza !

    SATRIA NAHOANA ?

    Fifaninanana ny fiainana !

    IZAY MAHAY NO AOKA HO VOARAY !

    Misaotra

    • 13 avril 2015 à 10:09 | LE VEILLEUR alias L’EVEILLEUR (#1331) répond à MAHITSITENY

      - Toa marina tsy feno fomba fiady fahagola izany fomba fijerinao izany sa ?

    • 13 avril 2015 à 15:04 | MAHITSITENY (#8793) répond à LE VEILLEUR alias L'EVEILLEUR

      Tsy « fomba fiady fahagola » velively no lazaiko fa ny zava-marina !

      Ohatra fotsiny izao :

      — *maro ny vehivavy mitaraina fa :
      - vonoin’ny vadiny e !
      - Manitsakitsaka zy ny vadiny e !
      - tsy mitondra vola ao an-trano ny vadiny e !

      INONA NO MANAKANA AZY IREO TSY HITORY AN-DRALEHILAHY FA MIARITRA SY BE TARAINA FOTSINY EO ISAKY NY 8martsa ???!!!

      MANAIKY IZANY MATOA TSY MITENY !

      — *Ao indray ny mitatatata hoe tsy mahazo toerana @fitantanana nefa diplaoma mitovy e !

      INONA NY MANAKANA AZIREO TSY HIADY HOE « Ataovy mazava tsara ny »critère de séléction«  ! » FA TSY IZAO HOE « OMEO TOERANA FA VEHIVAVY » IZAO FOANA NO DRADRADRADRAINA EO ????!!!!

      Fehiny :

      Raisina ohatra hoe « Administrateur civil » ianao.
      @ Iray « Promotion » aminao dia iray ihany ny vehivavy ary GISITRA IO VEHIVAVY IO !

      EKENAO VE NY HANOMEZANA AZY NY TOERANA HO CHEF DE DISTRICT EO @TOERANAO SATRIA « VEHIVAVY » IZY ???

      misaotra

  • 13 avril 2015 à 10:54 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum

    Les femmes sont successivement des filles, des sœurs, des épouses et enfin des mères et les hommes des garçons, des frères, des maris et des pères.
    L’amour entre ces différents statuts de l’homme et de la femme est d’ordre naturel, donc à l’infini, et pas besoin de le théoriser par des statistiques et des adjectifs car, l’entente entre eux est le summum d’un vivre ensemble harmonieux pour la société.

  • 13 avril 2015 à 11:17 | Turping (#1235)

    Léa ,
    Il suffit de jeter un coup d’oeil sur l’Edito de Mireille Rabenoro ,toujours d’actualité .
    - Certes ,la société matriarcale sauf les inaugurations faîtes par Mialy Rajoelina et Voahangy Rajaonarimampianina reste encore des mythes , de propos logorrhéique n’ayant pas de sens tangible quant à la considération et la place des femmes dans la société malgache comme dans beaucoup d’autres pays développés .
    - A ma connaissance ,il n’y a que dans les pays nordiques où on peut parler de parité homme /femme et d’égalité équitable totale .Le reste n’est qu’un vain mot de définition comme le droit universel du droit de de l’Homme .
    - Il reste encore beaucoup de travail encore à faire en la matière du côté « mentalité » ,éducatif ,l’avancement sociétal ,le sexisme , le fait de ne pas prendre les femmes comme d’objets jetables ,le kleenex ,....Jean Ferrat disait : la femme c’est aussi l’avenir de l’Homme "...

    • 13 avril 2015 à 13:20 | YAMALO 1 (#5456) répond à Turping

      bonjour
      inutile de parler de pays nordiques...loin de nous (peut etre en est ce la raison...? )la France meme si cela gene certains a des codes(civil,penal,administratif )qui ont servi de references dans le monde : je me rappelle fort bien de mon professeur de droit de la faculté d Aix en Provence venant a Madagascar former vos juristes !!! Certes la France a mis du temps pour le droit de vote aux femmes (longtemps apres la Turquie )mais la parité est desormais totale (cf les dernieres elections départementales) et ne elles ne viennent pas «  »apres le zébu«  »comme j ai pu recemment le lire dans 1 article consacré a 1 «  » battante«  »dont j ai malheureusement oublie le nom et qui apres s etre fait appreciée a NOSY BE fut elue maire avec 85% des voix dans sa region d origine ;elle faisait cependant tres attention a garder son rang de femme cad derriere les notables hommes quand il ne s agissait pas de manifestations officielles ou alors le maire reprenait sa place !!! La route risque d etre aussi longue que la RN7...amicalement

  • 13 avril 2015 à 12:54 | hafatra (#1895)

    Ny soatoavina malagasy tompoko dia tsy mitady ,tsy manindraindra ny fitovian-tsaranga eo amin’ny lehilahy sy ny vehivavy.

    Samy manana ny hasina sy anjara toerany izy ireo eo amin’ny fiaraha-monina malagasy.

    Samy manana ny hasiny sy anjara toerany araka ny maha-reny, vady andefimandry, ny anabavy sy namana. Izay no zava-dehibe fa tsy ny maha-vehivavy azy akory !

    Izany no antoky ny fitombon’ny taranaka aman-dimby.

    Ny vehivavy tandrefana dia tsy filamatra .

    Rehefa mandalo eny park public any europe ianao dia mahita vehivavy tompon-tany mitarika alika ary vehivavy mpivahiny manosika poussettes misy zazakely.

  • 13 avril 2015 à 14:13 | vohitsara (#8896)

    « Mamerina in-droa manan-antitra » !

    Principes démocratiques contre pratiques archaïques : la représentation proportionnelle des femmes
    mercredi 8 avril 2015, par Mireille Rabenoro
    Agrandir le texteDiminuer le texteVersion texte
    Politique fiction : Imaginons un Madagascar où les 22 chefs de région seraient tous Merina. Selon la sensibilité et le vocabulaire de chacun, on crierait au scandale, à la provocation, à l’impérialisme Ambaniandro, voire au racisme. Mais, répliquerait le clan adverse, si on prend uniquement la compétence comme critère, c’est tout à fait normal, les Merina ne sont-ils pas plus diplômés que les membres des autres ethnies de Madagascar ? D’ailleurs, sous la Première République, la majorité des préfets étaient des Merina, et notre niveau de vie en ce temps-là n’était-il pas mille fois supérieur à ce qu’il est aujourd’hui ?

    De la fiction à la réalité : les femmes sous-représentées

    La fiction n’est pas si éloignée de la réalité, mais sur un autre plan. Il y a cinquante ans les 18 préfets étaient tous des hommes, aujourd’hui les 22 chefs de région le sont aussi. Pourquoi le fait n’est-il pas aussi choquant que s’ils étaient tous Merina ?

    Il est vrai qu’il y a cinquante ans, il n’y avait pas de femmes administratrices civiles. Mais aujourd’hui, et depuis vingt ans, les femmes constituent la moitié des élèves de l’ENAM, et en sortent souvent majors de leur promotion.

    Alors, où se situent les blocages à la nomination de femmes aux postes de responsabilité ? On prétend parfois que c’est notre culture qui nous rendrait conservateurs. Le 26 mars dernier encore, le Conseil des ministres a nommé 24 directeurs de ministère, dont 3 seulement étaient des femmes. Est-il seulement imaginable que les proportions soient inversées, c’est-à-dire que sur 24 directeurs, on aurait nommé 21 femmes ?

    Il y a culture et culture

    Nos dirigeants, quand ils sont cultivés au sens habituel du terme, c’est-à-dire quand ils ont atteint un niveau minimum d’instruction, sont indiscutablement sous l’influence de la culture politique française. Depuis 2011, en France 6% seulement des présidents de conseil général étaient des femmes, et 14% des conseillères générales, plus de dix ans après la loi du 6 juin 2000, qui oblige les partis politiques à respecter le principe d’un nombre égal d’hommes et de femmes pour les élections à scrutin de liste. Grâce à la règle paritaire récemment introduite avec la réforme du scrutin, il y a aujourd’hui 2054 hommes et 2054 femmes membres des conseils départementaux. Par contre, les femmes ne représentent toujours que 10% des présidents de conseil départemental.

    On le voit, nous avons de qui tenir. Mais les cultures ne sont pas figées une fois pour toutes, elles sont évolutives. Les électeurs malgaches l’ont récemment démontré avec éclat : lors des dernières législatives, nous avons élu deux fois plus de femmes têtes de liste que d’hommes placés au même rang. Et à la présidentielle, c’est dans les districts du Sud, réputés les plus conservateurs, que Sarah Georget a fait son meilleur score.

    Posons de nouveau la question : où donc se situent les blocages à une représentation équilibrée des hommes et des femmes aux postes de responsabilité ?

    La culture politique de nos politiciens – ou son absence

    Pendant les semaines qui ont suivi la signature de la Feuille de Route en septembre 2011, les politiciens ont rivalisé d’imagination pour prouver que les nobles principes de l’équilibre politique (entre les différentes mouvances) et de l’équilibre régional devaient absolument être respectés, dans la nomination des membres des institutions de la Transition. Pratiquement aucun politicien, par contre, n’a remarqué qu’il n’y avait pas deux principes, mais trois, énoncés six fois dans le texte de la Feuille de Route qu’ils venaient de signer. Le troisième était celui de l’équilibre hommes-femmes.

    C’est que les principes ne font pas vraiment partie de la culture politique de nos politiciens. C’est bon pour les intellos qui perdent leur temps à se battre pour des causes qui ne rapportent pas, comme la démocratie, la justice sociale, pendant que les « vrais » politiciens portent le « vrai » débat là où il est intéressant : sur le champ de bataille des nominations et des élections aux hauts emplois de l’Etat.

    Contre la multiplicité des intérêts particuliers, les principes universels

    Que va-t-il se passer aux élections communales de juillet ? Les femmes représentent 50,6% de la population. Dans une société équilibrée, 50,6% des maires seraient des femmes. Nous avons aujourd’hui 5% de femmes maires.

    Avec des taux de représentation aussi peu soucieux des proportions, c’est le principe même de la démocratie qui est mis à mal. Il appartient à l’Etat de remplacer progressivement le chaos actuel, créé par la versatilité et l’égoïsme des politiciens, par un jeu politique régi par des principes qui donnent un sens à la démocratie. Il peut commencer par des lois qui rendent obligatoire la représentation proportionnelle des femmes, dont le principe est consacré par toutes les conventions internationales auxquelles nous avons adhéré.

  • 13 avril 2015 à 14:29 | alika_méchant (#6222)

    Merci d’attirer l’attention sur un problème que n’est malheureusement pas spécifique à Madagascar.

    Il ne faut pas avoir peur de parler d’oppression des femmes par les hommes. Même si on fait fait abstraction de ces coutumes sudistes, la femme reste subalterne dans toute la société. Elle représente la moitié de la population, elle se réveille tôt tout les matins pour préparer le petit-déjeuner de la famille et continue sa journée, non seulement dans les champs, dans les lavoirs ou dans les bureaux, mais aussi à la maison pour les tâches domestiques et la garde des enfants. Et pourtant elle dépend d’un mari sur tous les plans, elle est culpabilisée à propos de sa sexualité, sa parôle n’est pas considérée égale à celle de l’homme, on ne l’encourage pas à créer et mener elle même son foyer, elle se sent vulnérable dans la place publique, même en plein jour. elle est considérée comme un simple meuble...

    Pour paraphraser l’euphémisme de Thomas Sankara et de Mao Zedong : les femmes soutiennent la moitié du ciel.

  • 13 avril 2015 à 18:20 | Gérard (#7761)

    l’éditorial voisin, traitant de la même inégalité
    mentionne que « depuis 20 ans les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à l’Enam et souvent majors »
    le présent article, mentionne lui une inégalité d’accés aux études, donc aux compétences
    que cette contradiction ne nous empêche pas de favoriser l’accès des femmes là ou elles le désirent
    en politique, je n’imagine pas qu’une femme puisse être aussi nuisible à son pays qu un Mugabé ou un Bokassa
    ici même, depuis 54 ans, la performance éblouissante des « mâles » politiques est elle de nature à permettre à tous le machos de se congratuler ?

  • 14 avril 2015 à 20:03 | racynt (#1557)

    Mais dites moi, pourquoi parles t on d’égalité de sexe ? Croyez vous que les sexes des hommes et des femmes peuvent être égaux physiquement parlant un jour ? La charte de l’ONU qui dit que tout être humain doit naître libres et égaux est d’une absurdité en soi. Déjà géographiquement de part l’endroit où l’on naît, un enfant né en Suisse ne jouira jamais des mêmes conditions qu’un enfant né à Madagascar. Un enfant issu d’une famille riche ne jouira pas des même conditions qu’un enfant né d"une famille pauvre. Un garçon ne sera jamais l’égal d’une fille comme le sexe masculin ne sera jamais l’égal du sexe féminin. A trop vouloir confronter voir opposer les deux sexes, on n’oublie qu’avant tout si un homme scientifiquement parlant à été conçu différemment d’une femme (et non à son égal) c’est surtout pour que l’homme et la femme soient complémentaires mais pas concurrents.

    Certes, il y a des inégalités de droits entre l’homme et la femme et qu’il y a des combats à mener pour que la femme puisse être plus libre et qu’elle puisse s’affirmer en société mais il faudrait orienter le combat dans la lutte pour« l’amélioration du droit de la femme » mais non pas à vouloir la parité partout pour tout et n’importe quoi comme si c’était la condition sine qua none du développement or la vraie injustice aujourd’hui se situe dans l’accentuation de l’inégalité entre riche et pauvre. Alain Soral : L’éffroyable imposture du féminisme (oct 2014 - 3/6) : https://youtu.be/rvmZkrGpsrU

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