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Société

Andrefan’Ambohijanahary

La sécurité fout le camp

lundi 19 mai 2008 |  1046 visites  | Franck Raj

Tous les jeudis et vendredis, des jeunes filles pleurent leurs portables pris par les voleurs. On enregistre 3 à 4 cas de vols en moyenne les jours indiqués. Cette situation se produit fréquemment à l’arrêt du bus à Andrefan’Ambohijanahary où la sécurité fout le camp. Surtout devant les locaux de la mairie et du fokontany. Les adolescentes font imprudemment leur appel dans la foule. Ils sont dès lors facilement repérés par les pickpockets qui les surveillent du coin de l’oeil et tout d’un coup....pan ! Voilà qu’ils prennent de force le portable de la main de la personne. Puis, ils s’évaporent dans les dédales de ruelles du quartier. D’après les explications de Samson Andrianandrasana, président du fokontany III G et III M, ces voleurs n’habitent pas le quartier. « La plupart du temps, ce sont des jeunes gens âgés de 16 et 17 ans. Ils opèrent par bande composée de trois individus. Nous les emmenons à la police quand nous réussissons à les coincer. Mais ces temps-ci, ils commencent à nous reconnaître et sont devenus méfiants », assure-t-il. Du coup, les responsables durent procéder à un recensement des opérateurs en taxiphone. Dans ce quartier, leur nombre atteint la quarantaine. Ce qui est assez important. Pour Samson Andrianandrasana et son équipe, il est prouvé que
« ce sont souvent ces opérateurs qui achètent les portables d’occasion et donc volés, d’où cette grande précaution. »

  • « Andrimasom-pokonolona »

Mais il n’y a pas que les vols de téléphones portables à Andrefan’Ambohijanahary. Les attaques contre les maisons d’habitation individuelles y sont monnaies courantes, surtout la nuit. Il y a une dizaine de jours, un commerçant chinois (Prism) a été assailli en plein jour. Un autre logement servant à la restauration fut également pris comme cible d’acte de banditisme la semaine dernière. Là, ils utilisaient une tranche de bois pour bloquer la porte depuis l’extérieur, de façon à ce que les occupants soient empêchés de sortir. Ensuite, les truands ont trié et emporté les meilleures pièces de vaisselle : assiette, plat, plateau, soucoupe, soupière, etc. Pour y rémédier, le fokontany a revitalisé la version actuelle du quartier mobile connue sous l’entité
d’« Andrimasom-pokonolona ». Chaque nuit, 16 membres masculins issus de chaque foyer sont mobilisés et s’alternent à tour de rôle pour assurer la sécurité dans la localité. Car à part l’arrêt de bus, la ruelle conduisant à la maternité de Befelatanana, la voie ferrée à proximité de Colas, le passage près de l’Ostie qui mène à Anosibe servent notamment de repaires aux malfaiteurs sitôt leur forfait accompli...

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