- La prison d’ Antanimora
Une obscure affaire de vol de pneus dans une entreprise sise à Ambohibao et datant d’il y a près de 8 ans a refait surface. A l’instar des 5 autres individus impliqués, une jeune femme qui se dit une ex-prostituée a dû retourner en prison. Motif : évasion de son lieu de détention. Depuis, son avocat a lutté pour que celle-ci bénéficie d’une recevabilité de sa déclaration d’opposition. Car elle a fait une déclaration d’opposition et c’est le 3 janvier 2008 que la décision pour l’opposition fût prise. Hier, la justice a tranché sur sa culpabilité. Pourtant, l’unique témoin qui est l’agent de sécurité de l’entreprise a insisté sur le fait qu’il n’a jamais vu la jeune femme la nuit où les pneus ont été volés. D’ailleurs, son défenseur à la barre lançait au juge que le gardien l’aurait certainement remarqué si cette femme a pénétré dans l’enceinte de l’entreprise durant le cambriolage.
Relation sexuelle
Rappelons les faits. La nuit du vol en 1999 alors, les 5 malfrats ont projeté de coucher à tour de rôle avec H.R dans une petite baraque pendant que les autres font sortir les pneus. Quand vint le tour du second d’entre-eux pour copuler, les gendarmes étaient déjà arrivés. Déshabillée complètement et poussée par la honte dans ce flagrant délit d’acte commercial, la femme a dû déclarer aux gendarmes que M. est son amant. Ce serait donc la honte d’être vue en pleine prostitution qui devait entraîner, malgré elle, cette jeune femme dans le cambriolage au même titre que les vrais coupables. Ces derniers ont tous rejeté l’accusation qui pèse sur eux. Dans l’attente du procès sur le vol de pneus, elle a purgé une peine provisoire à Antanimora. Malade et n’ayant personne sur qui elle pouvait compter pour l’assister ni pour lui apporter de quoi manger, elle s’évada. En novembre 2007, un mandat d’arrêt va la poursuivre. Ainsi, c’est cette évasion de la prison qui compte le plus aux yeux de la justice si la
