Selon les doléances des membres du staff du maire d’Antananarivo, « le président de la coopérative Kompima a fait usage de son statut de membre du TIM pour demander de l’aide auprès du président de la République », introduisant ainsi la politique dans la gestion de cette « station ». La mairie dénonce aussi « l’ingérence de la primature dans la gestion de la gare routière Ampasapito ». Pour la commune, « c’est la coopérative Kompima qui est le problème dans la gestion de la gare routière Ampasapito ». « Son président est membre du TIM, l’exécutif intervient en sa faveur, et enlève à la commune ce qui lui revient de droit », déplore Tsarafaritra.
Deux contre un
Pour les responsables du département transport terrestre, au niveau du ministère du Transport par contre, « c’est le système de deux contre un qui est inconcevable ». « Inconcevable car il crée un traitement de faveur pour les coopératives qui ont les moins de voitures de transport, en l’occurrence, la coopérative Mami », précise Anosy. Pour sa part, l’ATT affirme qu’« il ne prend pas la gare Ampasapito. Il est seulement chargé d’appliquer le système de deux embarcations à la fois sur le quai d’embarquement, au lieu de deux contre un ». Il est aussi chargé de mettre en œuvre la mise en concession de ladite gare routière. « Son exploitation ne devrait pas revenir à la commune », d’après les explications de l’ATT. La Commune ne reçoit que ses droits de redevances et de ristournes.