« Le doigt sur la gâchette de son kalachnikov et l’autre main tenant quelques grenades offensives, Dorika et l’un de ses compères ont rôdé dans leur fief aux abords d’Anjanahary mardi dernier vers une heure du matin. » C’est le témoignage de policiers qui l’auraient aperçu à cet endroit et qui l’ont craint . « Ce bandit très recherché et son acolyte exhibant un pistolet mitrailleur marchent tranquillement sur le tronçon de route entre le carrefour d’Ambatomainty et Ambodin’i Mascar à ce moment », affirment les témoins. En fait, deux policiers armés les ont repérés. Ils ont tout de suite reconnu la silhouette de Dorika, « un homme d’une taille imposante, l’un des membres inférieurs légèrement estropié ». Quant à son congénère, sa description va de soi pour les forces de l’ordre. Il s’agit d’un individu au teint brun de taille plus ou moins petite. Ce dernier est mêlé aux divers actes de banditisme perpétrés par Dorika et figure également dans le collimateur des préposés à l’ordre. Les deux éléments de la brigade d’intervention qui les ont aperçus se sont gardés d’ouvrir le feu ; autrement, une fusillade aurait très certainement éclaté.
Tireurs d’élite
La balle était dans le camp du Groupe d’Intervention Rapide (GIR) avant-hier dans la matinée. Spécialistes des assauts armés, celui-ci a toutes les latitudes pour frapper de ses mains de fer les gangs armés. Quelques éléments ont été envoyés sur place la nuit du mardi. Tandis que deux tireurs d’élite étaient embusqués dans les parages jusqu’au petit matin, d’autres agents attendaient de pied ferme le passage de Dorika et consorts dans la dite rue. Vraisemblablement, les deux malfrats ont déserté les environs pendant l’opération. Des informations indiquent que « Dorika aurait rendu visite à ses proches habitant à Anjanahary lorsqu’il a été repéré ». Ce dangereux fugitif, toujours sur la brèche ne doit pas être bien loin. Avant la rentrée scolaire, il aurait été vu à Ambohimanarina apporter de l’argent à sa famille.
