Malgré le fait que le jour de l’assomption soit férié et classé fête religieux, beaucoup des habitants d’Antananarivo ont préféré travailler quand même. Ainsi, grossistes karana, restaurateurs, chauffeurs et surtout les vendeurs ambulants ont continué à faire leur travails comme si c’était un jour ordinaire. Seuls les bureaux administratifs ont fermé leurs portes. La raison de tout cela, « l’assomption est plus une fête catholique et de plus, elle n’est pas aussi connue comme Noël ou Pâques, donc on a préféré travailler pour gagner un peu d’argent », s’exprime un commerçant. D’autre part, certains ont profité de ce jour pour prendre un peu de souffle en pique-niquant en famille, en assistant à des rencontres sportives ou tout simplement en restant à la maison et regarder les jeux olympiques à la télé.
Plus des vendeurs
La majorité des gens qui ont préféré travailler hier étaient des vendeurs. En effet, les rues ont été encombrées par ces derniers pour ne citer que la partie de la « petite vitesse » vers Isotry où l’on a l’impression d’être un samedi, jour de marché. Selon quelques vendeurs, ils ont décidé de vendre, car ils étaient sûrs de ne pas être dérangé par les responsables de la commune, ce jour-là. En effet, tous les jours, ces vendeurs se livrent à une partie de cache-cache avec la police municipale qui leur interdit de vendre aux bords des routes du fait qu’ils bloquent la circulation. Ils profitent ainsi du jour de l’Assomption pour vendre et travailler tranquillement. Cependant, quelque uns de ces vendeurs comme les vendeurs de fournitures scolaires ont été déçus car les ventes n’ont pas été très bonnes et de plus, il faisait chaud, ce qui abîme certains produits comme les ardoises. Pour ce qui est des acheteurs, certains ont profité de cette journée pour faire des emplettes au lieu de les faire le samedi. « Je préfère faire les courses de la semaine aujourd’hui car comme ça, je peux faire autre chose demain comme faire la lessive », explique une mère de famille qui a l’habitude de faire ses courses chaque samedi.
T oavina RAKOTOMANANA (stagiaire)