Défendre une initiative du Ku Klux Klan (KKK) est osé. C’est pourtant l’American civil liberties union (ACLU), une association de grande envergure de défense des droits humains et civiques et des libertés qui a son siège à Atlanta en Georgie (Etats-Unis) qui s’est fait l’avocat du diable. L’action consistait à faire en sorte que le Ku Klux Klan puisse tenir son meeting malgré les récriminations des uns et des autres et le refus des autorités. L’affaire a même été portée devant le tribunal.
Au nom de la liberté d’expression, ACLU a eu gain de cause et le KKK a pu tenir sa réunion publique.
Vraisemblablement que cette initiative a surpris plus d’un, mais la liberté d’expression est trop importante pour la démocratie. S’expliquant à ce propos, les membres et dirigeants de ACLU soutiennent qu’il est crucial que quiconque s’exprime pour que les autres sachent leur existence, et à quoi s’en tenir comme dans le cas extrême du KKK.
En tout cas, la liberté se conquiert et il ne faut pas s’attendre à ce que cette liberté soit octroyée dès les premières revendications ou actions. Il en est de même des droits civiques.
