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Justice

Anaclet Imbiki, ancien ministre

« La justice malgache particulièrement touchée par la corruption »

mardi 27 octobre 2020 | Mandimbisoa R.

« La Justice malgache est particulièrement touchée par la corruption et est souvent montrée du doigt  ». Cette déclaration a été faite hier, lors de l’ouverture de l’atelier sur la bonne gouvernance à Ampefiloha, par Anaclet Imbiki, ancien ministre de la Justice du régime Ratsiraka, père de l’actuel secrétaire général du ministère de la Justice, et membre du Haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit (HCDDED).

Malgré les efforts que le ministère de tutelle indique avoir effectué pour limiter le fléau, les tribunaux et leur personnel font partie des domaines les plus touchés par la corruption à Madagascar. L’ancien ministre de la Justice Jacques Randrianasolo avait également déclaré au mois d’avril 2019, alors qu’il était encore membre du gouvernement, que la corruption gangrène son ministère. Il avait alors promis un assainissement, aussi bien au niveau du tribunal, qu’au niveau de l’école nationale de la magistrature et des greffes ainsi que dans les services pénitenciers. Malheureusement, il n’a pas fait long feu au sein du gouvernement.

« La situation reste alarmante », affirme Imbiki Anaclet, malgré la présence de plusieurs organes et institution oeuvrant pour la lutte contre la corruption dans le pays. Pour ce magistrat, l’une des causes de l’échec de la lutte contre la corruption est notamment l’absence de la volonté politique. La question se pose alors si les dirigeants veulent bien lutter contre la corruption à Madagascar ou non ?

Outre le Haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit (HCDDED) qui initie cet atelier auquel le Service de renseignement financier à Madagascar (SAMIFIN) et Transparency international interviendra, ce mardi, à Mahajanga, un atelier de formation préliminaire pour les magistrats et greffiers du Pôle anti-corruption (PAC) se tient également depuis hier, toujours dans le cadre de la lutte contre la corruption. Des organisations de la société civile comme le Mouvement Rohy contribuent à la mise en œuvre de cette formation.

18 commentaires

Vos commentaires

  • 27 octobre 2020 à 11:06 | Vohitra (#7654)

    La dynastie Imbiki alors dans le ministère de la justice Malagasy !

    Au nom du père et du fils, avec la bénédiction de l’Amiral et du calife, on amuse la galerie en parlant de la persistance de la corruption au sein de la justice, quelle blague en fait !

    Et si Sylvio Berlusconi annonce un de ces quatre matins que la sphère politico-économique italienne est gangrénée par la Mafia, faudra-t-il s’en émouvoir pour autant ?

    Mais de quelle démocratie ou d’Etat de droit il parle au sein de cette institution HCDDED ? Ben, c’est un bastion par excellence pour des experts démagogues- illusionnistes et affabulateurs…on dirait un boucher végétarien le monsieur avec cet aveu…

    De son vivant, feu Finengo avait touché mot sur ses exploits du temps de l’Amiral ici sur MT au cours d’un de nos échanges d’autrefois...un Saint-Marien comme lui qu’il connait très bien...

    • 27 octobre 2020 à 11:21 | lé kopé (#10607) répond à Vohitra

      Malheureusement , la dynastie existe à Madagascar ,et ce n’est pas la seule famille qui œuvre dans cette spécialité . Une ancienne Ministre a même fait reculer le concours de Magistrat pour faire passer sa fille ,encore en deuxième année de faculté . Tant que l’on persiste à faire régner l’ignominie , ce Pays restera un« Pays d’avenir ,malgré ses potentialités » . Et il y en a qui en sont fiers ...

  • 27 octobre 2020 à 11:07 | nez_gros (#10715)

    L’art de parler pour ne rien dire, ce n’est pas une découverte, être ministre pendant 8 ans sans avoir rien fait, et avoir son fils secrétaire général de la même ministre, c’est l’hôpital qui se fout de la charité...
    Pas de corruption sans corrupteur, celui là même qui est à la source de tout, pour la simple raison qu’il a l’argent

    - Il faut exiger aux occidentaux l’extradition de Hery RAJAONARIMAMAPIANINA, de Barinjaka, de Maharante, et L’argent de Ratsiraka dans leurs Banques , et pourquoi pas celui de RAVALO...

    - Il faut joindre la geste à la parole, il faut emprisonner tous les exportateurs importateurs karana qui ne rapatrient pas les devises, qui corrompent les haut-fonctionnaire, et nationaliser leurs societés...

    On a fermé celui de Ravalo, et celui de Claudine, pourquoi on ne femre pas ceux des karanas ???

    - il faut nommer Jacques randriananasolo ou FANIRISOA Ernaivo à la tête du HCC... et puis s’ils deviendraient corrompus, il faut les virer et les remplacer , toujours et toujours... t’as capté ou pas...

    le reste c’est du blabla

    • 27 octobre 2020 à 13:15 | nez_gros (#10715) répond à nez_gros

      @dominique, En Europe aux USA aussi de la corruption partout, mais pour une Nation la justice et la Banque sont les derniers remparts :

      Car l’argent des corrupteurs viennent de la banque, et il n’y a pas de corrompus sans corrupteurs ... t’as capté ou pas...

      Et nous ne sommes pas souveraine face à nos banques, et sans aucune influence sur les banques à l’Etranger...

    • 27 octobre 2020 à 20:33 | Rainingory (#11012) répond à nez_gros

      nez_gros, là je suis d’accord, ça c’est envoyé, allez du balai, ouste, tout le monde dégage, tous, les avant, mais aussi y.c. le maintenant, geler tout leur avoir, on ferme les sisintany et on fait du nettoyage 🧹🧹🧹

  • 27 octobre 2020 à 11:27 | lé kopé (#10607)

    Comme par hasard , les Ministres intègres ne durent pas longtemps .Je ne parlerai que des faits récents comme l’ancien Ministre de la justice (J.R), et celui de la Santé Ahmad Bis).Il en existe d’autres , mais je laisse aux forumistes le soin de les énumérer .

  • 27 octobre 2020 à 11:52 | Vohitra (#7654)

    La grande île avait connu une période terrible et horrible de son histoire, que les moins de 40 ans n’ont jamais vécu…

    Durant le redoutable règne de l’Amiral, lors de la révolution socialiste rouge étoilée, le régime Arema avait dirigé le pays d’une main de fer avec comme principaux artisans à côté du marin déboussolé, successivement au sein du ministère de la justice les Bedo Joseph, Indrianjafy Georges Thomas, et Imbiki Anaclet, et ayant comme inamovible Secrétaire Général…un Rakotomanana Honoré, actuel Sénateur, avec la fameuse police politique dirigée par le Colonel Raveloson Mahasampo Christophère, et le spécialiste d’accusation de complot pour atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, en la personne d’un Ampy Porthos au sein du ministère de l’intérieur…le peuple avait connu des séries d’arrestations arbitraires, des disparitions tragiques, une justice ressemblant à une usine de remplissage des bagnes d’Antanimora et d’Ambatolampy…

    Même un Nicolae Ceaucescu ou un Enver Xoxha aurait pu en avoir honte…mais lui, notre filbustier n’en avait cure…

    Et lui, il ose parler de démocratie et Etat de droit actuellement ? Mais de qui se moque-t-on ici ?

  • 27 octobre 2020 à 12:16 | dominique (#9242)

    C’est a mourir de rire ; s’il n’y avait que la justice mais cette justice c’est la goutte d’eau dans l’océan ... c’est tout le pays pratiquement au grand complet ! déjà les touristes a l’aéroport pour un premier pas dans le pays ont vite compris ; passez a la douane et tout est expliqué la suite est basée au même tarif , c’est incroyable et partout ...

    • 27 octobre 2020 à 12:45 | betoko (#413) répond à dominique

      Concernant la corruption à l’aéroport C’est du passé Essayez de conrompre ces douaniers en ce moment et vous verra la suite
      Un exemple un ex DG de la douane est en prison en ce moment

    • 27 octobre 2020 à 13:13 | nez_gros (#10715) répond à dominique

      @dominique, En Europe aux USA aussi de la corruption partout, mais pour une Nation la justice et la Banque sont les derniers remparts :
      - En Europe , La justice resiste(cas dupont moretti et Sarkozy), et la banque est à moitié pourrie(moitié souveraine, moitié pourrie) donc arrivent à résister

      En Afrique, La justice est pourrie et les Banques entièrement aux mains d’autrui) , et complètement ripoux voilà le problème

  • 27 octobre 2020 à 12:56 | vatomena (#8391)

    Betoko ! aye aye ! les douaniers ne rouleront plus voiture.Ah ,les pauvres gens !

  • 27 octobre 2020 à 13:04 | tanguy37 (#7699)

    coruption !!coruption !!mais ça n’existe plus à madagascar !!!!!!
    le billet de 10 USD a la douane ,avec le passeport C’est fini ???????????

  • 27 octobre 2020 à 15:54 | Inglewood (#6780)

    De la fourberie(s) politicienne(s) dans la République des Babouins, sic !

  • 27 octobre 2020 à 16:52 | diego (#531)

    Bonjour,

    Il faut à mon sens faire calmement l’analyse, politique et juridique, de l’etat général du pays, pour dépasser les conflits structurels qui minent la classe politique malgache, où tout le monde question la « légalité » de la présence des élus à la tètes des pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire malgaches !

    La corruption est une conséquence tout simplement de la faiblesse et la fragilité du « droit », de facto, de la Constitution du pays, autrement dit, de la faiblesse de l’Etat et des Institutions et des Institutions politiques malgaches.

    Les femmes et les hommes de Loi sont des personnes qui interprètent en fait la Constitution, mécaniquement la Loi.

    La question qui est posée matin midi et soir à l’assemble des fonctionnaires de la Justice malgache, dans toutes les Provinces et les 22 régions est toute simple et facile à répondre :

    - est-ce qu’ils défendent la « Loi » malgache ?

    Autrement dit, est-ce que la justice, c’est à dire, l’équité, l’impartialité est défendue, rendue ?

    Un ancien ministre de la Justice fait un constat, la Justice malgache est touchée par la corruption. Juste, mais c’est un peu tard, et c’est assez superficielle...il y a corruption et alors, l’origine, en sait-on quelque chose et comment solutionner le problème ?

    Il faut croire que l’ensemble des fonctionnaires des Institutions Judiciaires malgaches à travers le pays ignoraient la Constitution de leur pays, ou ils étaient des vulgaires partisans politiques avec une mission d’affaiblir l’Etat et toutes les Institutions du pays y compris les leurs en 2002 !

    Je n’ai jamais eu la chance de lire des experts en droit Malgache, ou experts malgaches de la Constitution de leur pays expliquer :

    - un, pourquoi l’élection présidentielle a été arrêtée brutalement au 2d tour en 2002 ?

    - deux, la décision de la France et de la Communauté Internationale, une décision politique et non juridique, de reconnaître la victoire d’un candidat à l’élection présidentielle en 2002 inverserait-il de facto l’ordre de l’importance en droit, pour Madagascar, en premier la Constitution, les Traites internationaux, la loi proprement dite, les actes administratifs, les actes divers émanent d’autorités administratives ?

    Il ne faut pas confondre « légalité » et « légitimité », le premier est strictement de droit, le second se base sur le premier. Un élu n’aurait jamais une légitimité si à la base les processus électoraux n’étaient pas légaux, par exemple.

    - et trois, il faut expliquer la chute de Ravalomanana et d’ignorer une nouvelle fois la Constitution du pays, en ignorant complètement la présence et l’hiérarchie des pouvoirs et leurs prérogatives, l’Exécutif, Législatif et Judiciaire ?

    Un président peut chuter, empêcher, politiquement, la Constitution prévoit cette éventualité, la beauté de la Constitution ce qu’elle prévoit comment s’y prendre pour éviter une vacance du pouvoir.

    La chute de Ravalomanana aurait automatiquement fait entrer le pays dans deux élections possibles, législatives, ou présidentielle, ou les deux, une campagne électorale aurait mécaniquement éviter une crise politique au pays, conduirait la classe politique à mettre fin à la crise Constitutionnelle.

    Il faut donc faire un constat clinique :

    - Madagascar est rongé par une crise Constitutionnelle dont une des multiples conséquences et celle qui est la plus grave est la corruption qui abîme de l’intérieur les Institutions Judiciaires, de facto, la Justice malgache.

    Où en sommes-nous aujourd’hui ?

    Il y a la corruption, mais plus grave, le pays n’a toujours pas des processus électoraux clairement définis.

    Et l’Etat et les Institutions sont très fragiles, une Justice qui doit lutter contre la corruption a très peu de chance d’être capable de faire régner le droit.

    • 27 octobre 2020 à 17:30 | nez_gros (#10715) répond à diego

      @diego, on n’a pas besoin de la constitution pour être incorruptible, pour appliquer la justice, bref pour développer un Etat

      Il y a des pays qui n’ont pas de constitution, d’autres la loi divine comme constituion, d’autre des constituions gravement anti-democratique mais qui s’en sortent gros... alors arrêtons la théorie gros, c’est cette théorie trop pedante qui nous empêche de nous developper... t’as capté gros ou pas...

      gros arrêtes de ressasser 2002, les acteurs principaux sont à moitié en retraite ou décédé, et une partie des politiciens actuels étaient gamins ou gamines en 2002... et surtout le monde economico-diplomatico-sociale a enormement changé depuis...

      et avec Trump et le COVID, ce monde va encore être transformé de fond en comble.... t’as capté ou pas gros ? ...

    • 27 octobre 2020 à 19:50 | lanja (#4980) répond à diego

      Etat faible, institutions faibles,
      en lisant vos messages, ces deux constantes expliquent systématiquement tout ce qui ne va pas dans notre pays...
      Mais la solution n’est donc pas compliquée.
      Et rassurez vous , la mise en oeuvre est en cours.
      le MAPAREMA apporte bien cette solution ,
      en effet , comme les sosialista révolisionera de l’année 1980 , les dirigeants actuels et ses partisans pensent que pour l’économie, l’état et les institutions sont les acteurs principaux, bien sur, il faut renforcer ces acteurs.
      Le même raisonnement doit conduire au même résultat,
      le paradisa sosialista et l’émergence ne sont pas très différents,
      le premier , c’est le fuit du boky mena , le deuxième , ce sera le résultat du velirano.

  • 27 octobre 2020 à 19:22 | diego (#531)

    Bonjour nez......

    Un, commencer à admettre dans votre logiciel de réflexion qu’il y a des personnes qui ont fait des études de droit. Si vous êtes un de ces personnes, vous devez savoir qu’en droit, on n’apprend pas des choses théoriques :

    - la Loi n’est tout simplement pas quelque chose de théorique.

    Et deux, si vous n’êtes pas convaincu, essayez de vous mettre hors la loi, vous allez immédiatement comprendre que ce qu’on vous a appris à l’Université n’est pas théorique, un x vol, correspond à x punition, voir x mois ou années d’emprisonnement, votre avocat ne pourra s’appuyer que sur la loi pour amoindrir votre punition, à l’humanité, aux doutes des juges ou encore chercher des vices des formes.

    Il y a une majorité des citoyennes et citoyens malgaches qui n’ont pas été nés en 1960, ils héritent aujourd’hui un pays indépendant, politiquement souverain, une République dans laquelle les pouvoirs sont juridiquement très bien définis, Exécutif, Législatif et Judiciaire, c’est la réalité, ils gèrent la vie des Malgaches.

    Quelque soit la nature d’une crise, quand elle touche les pouvoirs, altère le droit, jeune ou moins jeune, politicien ou pas, la crise toucherait tout le monde.

    Une crise Constitutionnelle ne se corrige pas toute seule, quelque soit son âge, si elle n’était pas corrigée par les responsables politiques, elle continuerait à infliger des dommages politiques, économiques et juridiques au pays.

    En 20 ans, aucun grand investissement étatique à Madagascar. Le pays n’est tout simplement pas stable, la classe politique passe ses temps à argumenter qu’à gouverner.....

  • 27 octobre 2020 à 21:17 | diego (#531)

    Bonjour,

    Il y a deux systèmes qui s’affrontent depuis plus de 70 ans :

    - le capitalisme et le socialisme.

    Ratsiraka a choisi le socialisme, au moins jusqu’à la fin des années 80.

    Pour qu’on comprenne bien, le premier favorise la liberté d’entreprendre, le second est basé sur un État qui dirige tout, règle tout, bref un État providence, à l’extrême.

    Après la chute de l’Urss, idéologie reste mais économiquement, le socialisme est définitivement en faillite, balayé par l’économie de marché. Après 30 ans de triomphe, le capitalisme est en son tour en crise.

    Aujourd’hui, dans plusieurs pays occidentaux, champions du libéralisme, ne juraient que sur le développement, les profits, arrivent à son tour au bout du système.

    Finalement, ce que les citoyens cherchent aujourd’hui, c’est avoir un travail, entreprendre, vivre de son travail, vivre bien, en santé, en sécurité, partir en vacances, avoir des loisirs, bref, une justice sociale, équité, impartialité, tout le monde a ses chances :

    - bref, un État providence et une liberté d’entreprendre, le ballon au Centre !

    Alors que vous soyez socialiste ou capitaliste, vous avez besoin des mêmes choses :

    - État, Institutions, droit, des élus, des dirigeants, de facto, des Institutions politiques formants des futurs dirigeants qui répondent aux besoins s de la population et à l’avenir de la société, du pays.

    Facile ?

    La réponse est non car justement, l’Etat et les Institutions malgaches et les Institutions politiques du pays sont gravement endommagés par les graves crises politiques récurrentes dans le pays et par l’irresponsabilité de quelques politiciens irréfléchis ne penser pas plus loin que le bout de leurs nez en 2002.

    Avant 2002, Madagascar n’a jamais connu ou à affronter une crise Constitutionnelle.

    Je vais plus loin, que les experts en droit Malgache nous expliquent et nous prouvent juridiquement la légalité des élections successives depuis 20 ans. Cela doit être très facile à expliquer car tout le monde semble affirmer que c’est le cas.

    En droit, on prouve les choses en s’appuyant sur la Loi, rien que la Loi, au lieu de raconter des âneries ici et là :

    - on peut torturer tout, y compris la politique, mais pas le droit tompoko.

    Et enfin, le velirano est mort né :

    - l’Etat Malgache est en faillite !

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