Pas d’ivrognerie, pas de tapage nocturne, pas de bruits gênant le voisinage, pas d’autres constructions en dur… Le règlement est assez strict, mais les habitants s’y complaisent. En fait, la cité de Vohidiala vit paisiblement, au milieu de l’effervescence de la saison rizicole actuelle. Seulement, une famille qui vit sur l’autre côté de la rue, impose sa loi. Les poulets qui ont osé s’aventurer sur son terrain sont tués. Au propriétaire de payer – en contrepartie du corps de son bien - Ar. 5.000. « C’est la femme qui est la plus à craindre », expliquent les occupants de la Cité. Les personnes qui ont dû quitter leur village originel pour l’installation du silo, bénéficient aujourd’hui d’un logement tout à fait décent, pour chaque ménage. 61 logements sont occupés jusqu’ici.
« Deux chambres, plus une cuisine et un bloc sanitaire. Que demander
de plus ? Mais nous voudrions quand même demander l’autorisation de construire, ne serait-ce qu’un hangar, pour stocker nos produits agricoles ou encore les petits matériels ». En attendant, les habitants attendent la pluie. « Les graines de plants sont déjà disponibles, en guise de clôture pour chaque propriété ».
Recueilli par R. Volana A.
