La mesure de sécurité appliquée à l’entrée du Palais de Tsimbazaza depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale était draconnienne, certes, mais elle était nécessaire. D’ailleurs, on dit le plus souvent : situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle.
Les fouilles ont permis d’éviter la gabégie et l’anarchie au Palais. Et ce, bien que des députés n’aient pas apparemment supporté la mesure. Par ailleurs, les députés se sont en général pliés à une autre mesure selon laquelle il faut libérer le centre d’accueil dans 48 heures après la dissolution effective (jeudi 26 juillet) de l’Assemblée nationale. Aucun casse n’a été signalée jusqu’à présent dans le Palais. C’est la victoire de la discipline et de la rigueur, deux principes chers à l’ex-président Mahafaritsy Samuël Razakanirina durant sa présidence.