Interrogé à propos de la démocratie et de la vie des partis politiques à Madagascar, Olivier Dalichau, représentant résidant à Madagascar de la fondation Friedrich Ebert Stiftung, a été un peu évasif, hier lors de la présentation des deux derniers ouvrages du KMF/CNOE, à l’immeuble Santa Antanimena. Il a préféré voir la responsabilité de tous les Malgaches dans la vie politique à Madagascar.
• Madagascar Tribune : Comment voyez-vous la situation des partis politiques actuellement à Madagascar ?
– Olivier Dalichau : « Ecoutez, chaque citoyen doit se demander sur sa contribution à la démocratie à Madagascar. Il faut une implication de tout le monde car il y a toujours quelques choses de plus à faire. »
• Ne pensez-vous pas que certains acteurs politiques ont actuellement besoin d’aide pour la bonne marche de la démocratie à Madagascar ?
– « Oui, d’ailleurs, nous avons déjà organisé des formations pour des acteurs politiques, comme des députés. Il y a eu des forums que nous avons organisés pour les partis politiques à Madagascar. La fondation travaille aussi avec les différents ministères, l’Assemblée Nationale et le Sénat. C’est dans ce sens aussi que nous avons accepté d’appuyer les efforts du KMF/CNOE. »
• Justement, pourquoi avez-vous choisi d’apporter votre appui au KMF/CNOE ?
– « Nous travaillons avec plusieurs organisations de la société civile, mais c’est le KMF/CNOE qui est le plus visible. Il a des approches particulières, avec ses remarques et recommandations. Il a aussi des projets pour l’éducation civique. Nous pensons que leur plan stratégique 2008-2012 présente beaucoup d’intérêt pour le pays. »
Recueilli par Manjakahery
