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Editorial

« La banque et moi »

mardi 22 avril 2008 |  1126 visites  | R. C.

Outil indispensable aux échanges économiques et financiers entre les hommes et les femmes, la banque se trouve aujourd’hui au cœur de la vie sociale et économique du pays. Elle joue le rôle d’intermédiaire entre tous les acteurs. En ce sens, elle fait office de thermomètre relevant l’état de santé financière de nos économies, de nos finances et pourquoi pas de nos misères et de nos indigences. En fait, les banques témoignent, tous les jours ouvrables, de nos petites combines et aussi de nos grands projets. S’agissant des émissions de chèques sans provisions, la « nouvelle » loi, qui soit dit en passant, mérite de plus amples communications, punit plus sévèrement les émetteurs de chèques sans provisions. Sur ce chapitre en effet, il fut un temps où la banque centrale de Madagascar croule sous les poids des litiges sur le sujet. Tout y passe et on découvre même des personnalités au dessus de tout soupçon mais prises en flagrant délit d’émission de chèques sans provision. Les statistiques vont faire apparaître que depuis l’entrée en vigueur de cette loi en 2004, les délits ont sensiblement diminué sans pour autant disparaître définitivement.

Climat de confiance

Pour ce qui concerne les demandes de financement, les banques sont devenues plus regardantes par rapport aux années passées. Certes, elles demeurent vigilantes en matière d’octroi de crédit en inscrivant sur le marbre les fameux 30% d’apport personnel. Mais d’un autre côté, elles ont multiplié les offres de crédits en les adaptant à chaque catégorie de clients. Généralement, ceux-ci se divisent en deux : les entreprises et les particuliers. Les entreprises sont prises en charge de différentes manières : les Pme, les Pmi, les gros clients et les institutionnels…Parmi les particuliers, on a les fonctionnaires, les employés des entreprises privées, les militaires…Maintenant, des banques comme la Bni lancent des produits pour les étudiants. Beaucoup s’étonnent de la facilité avec laquelle ils ont contracté un prêt à la banque. Tout ceci ne peut qu’induire un nouveau comportement, un nouveau regard sur les banques. En effet, ces « institutions » doivent accepter, en toute humilité, le fait qu’une partie du public garde une certaine méfiance vis-à-vis d’elles. Le taux de bancarisation du pays l’atteste d’ailleurs. Cette série de reportages et d’enquêtes de « Madagascar Tribune » vise modestement à briser la glace. La banque n’est plus ce qu’elle était et les clients ont aussi changé. Dès lors, il revient, à qui de droit, d’établir un climat de confiance pour que les affaires reprennent de la vigueur.

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