Au sein du Projet Ambatovy, la sensibilisation contre le VIH/SIDA ne s’arrête pas à la célébration de la journée mondiale de la lutte contre cette maladie qui se fait le 1erdécembre de chaque année. Pour le Projet, il s’agit d’une bataille à long terme à laquelle l’on fait face quotidiennement.
Depuis le lancement de cette campagne de lutte contre le VIH/SIDA au niveau du site de Tanandava et à Moramanga, le Projet n’a cessé de motiver les sous-traitants en leur disant qu’un prix de reconnaissance sera offert à l’entreprise qui aura contribué le plus à la sensibilisation. Après avoir effectué des visites et des contrôles sur terrain en compagnie des agents de chaque sous-traitant, le staff d’Ambatovy a décidé d’attribuer le prix et le certificat pour l’année 2009 à la société COLAS. Le prix a été remis officiellement au site de l’usine à l’équipe HSE (Santé, Sécurité et Environnement) de cette société le 22 janvier 2010 devant différents hauts responsables du Projet.
La société COLAS s’est surtout distinguée lors de l’organisation des sensibilisations faites au mois de décembre 2009. Cette dernière avait en effet réalisé une grande sensibilisation de masse à l’attention non seulement des salariés mais également de leurs familles. Diverses activités ont été organisées à cet effet : organisation d’une course à pied de 5,6 km à la mine, tournoi de foot à sept, formation de nouveaux pairs éducateurs, séances d’information sur le VIH/SIDA, animations musicales et bien d’autres activités socioculturelles. Les résultats enregistrés ont été plus que positifs : participation de 100% au test volontaire pour les expatriés et 100% également pour les cadres locaux sur le chantier Colas Ambatovy.
La politique du Projet Ambatovy sur le VIH/SIDA stipule qu’il n’y a pas de discrimination contre les personnes séropositives et le Projet s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité de tous ses employés. L’objectif de cette campagne incessante au sein du Projet Ambatovy est que tous les employés du Projet soient clairement informés et prennent conscience des dangers que présentent les IST et en particulier le SIDA.
Le Projet Ambatovy emploie plus de 10.000 employés, dont 8.500 nationaux. Tous ces employés ont suivi un programme d’induction en santé et sécurité et disposent tous d’un équipement adéquat pour assurer leur sécurité dans le cadre de leur travail.
Le Projet Ambatovy
Le Projet Ambatovy, avec 4,5 milliards de dollars d’investissement, est capable de procéder à l’extraction, au traitement et au raffinage de 60.000 tonnes de nickel, 5.600 tonnes de cobalt et de 190.000 tonnes d’engrais de sulfate d’ammonium sur une base annuelle à Madagascar pour une durée d’au moins 27 ans. Il s’agit du plus grand investissement étranger jamais réalisé dans l’histoire de Madagascar. Grâce au Projet Ambatovy, le nickel deviendra le principal produit d’exportation de la Grande Ile. Ambatovy s’est engagé à exercer une pratique commerciale durable, responsable et transparente. Il apportera une contribution exceptionnelle à la prospérité à long terme de Madagascar et sera une source de recettes importante pour le Gouvernement.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Une nouvelle fois atterré par les commentaires sirupeux sur ce monstre maléfique, ce symbole de la machine débordant l’homme et l’écrasant sous son joug busqué. Ambatovy, extraordinaire lumière au milieu des sylves pristines, qui éclaire de sa plus sombre aura les reliquats dérisoires d’une Nature en déliquescence. Pour un monde de béton aseptisé, chancre du risque zéro, fidèle disciple de c’est-beau-la-nature de l’accabit ’oiseau en cage, plante en pot’... « comme un arbre dans la ville » disait un certain Maxime...
Demain, la terre sera rouge et stérile partout, les quelques oasis de verdure montreront quelques faméliques eucalyptus battus par les vents alors que les pins finiront d’agoniser sur le sol brûlé, sur-acidifié par ces reboisements purificateurs...
Demain, il n’y aura plus à Madagascar qu’un innombrable troupeau d’humains accompagné de son escorte de cancrelats, de moustiques, de tiques, de puces, de parasy, cohorte multicolore des bacilles avariés. Sans compter les rats et leur camarade bubonique, les hordes de chiens à potentialité rabique certaine et les déshérances de fond de poubelles partagées avec quelques hâves félins.
Demain, il n’y aura pas d’apocalypse, il y aura l’évanouissement rampant de la lueur décadente d’une bougie, une petite bougie d’humanité qui nous séparait encore de ce que l’évolution appelle ’la loi de la Nature appliquée à l’âge industriel’... Cette majestueuse pente savonnée sur laquelle, en musique et en rythme, sur laquelle toute l’humanité se laisse couler, baignant dans cette euphorie permanente de confort et de développement, de paraître et d’engloutir... Pauvre humanité misérable.
Demain, l’homme aura tué Dieu. Il le torture déjà. Le maltraite, le vomit... Il l’a déjà remplacé car Dieu, c’est désormais lui-même. Ah l’aveugle bienheureux trempant dans sa noire indolence, comment nier notre mère Gaïa, créatrice de l’Univers, de ces astres et de notre Terre, des espèces vivantes, des roches, du ciel et de l’espace, comment cracher au pied même de sa génitrice tout en se subsituant à elle. Pour tout refaire, réinventer, mais à son image. L’homme divin décadent, débile débri débattant déçu des déboires désespoirs suscités par les catastrophes naturelles, l’embryon sauvage le coeur encore battant, la Nature n’a pas livré son dernier mot.
Demain, plus tard, bien plus tard, alors que l’homme ne sera plus que fossiles oubliés sous des terres arides, la Nature recommencera son éternelle oeuvre de création, rivalisant d’ingéniosité et magiques prouesses, reconquerra les espaces libérés, affranchis des chaînes qu’une Humanité dépenaillée aura, en vain, tenté de lui imposer.
Doux rêve, douce réalité, suave sueur des premières chaleurs du matin, parfum de liberté recouvrée, délire illusoire, prophétie maladroite...
Pamphlet contre ce monstre de chair et de métal qui sillonne désormais entre les vallées autrefois fertiles, terrassant sur son passage les traces multi-millénaires d’une lente création, serpentant entre les nouvelles bornes du modernisme... Sur la vague des bonnes consciences néo-libérales, sur cette manne infinie des nouveaux fléaux sur laquelle se nourrit, vampirisante, les cerveaux des élites du monde occidental et leur cruel et machiavélique masturbation mentale.
Oh oui, réalistes de tout bords, obsédés du développement porcin, je vous abhorre ! Comme je vous abhorre !
Pauvre Ragnarok , vraiment mais vraiment je le plains car je me demande si ce n’est pas un schizophrene
On comprend qu’ils s’en inquiètent...
http://www.lexpressmada.com/index.php?p=display&id=31699
http://www.midi-madagasikara.mg/midi/index.php?option=com_content&task=view&id=9871