Le chef de la Circonscription interrégionale de la Gendarmerie d’Analamanga, le colonel Richard Ravalomanana a demandé à rencontrer la presse ce jeudi 18 février. Il a fait comprendre aux journalistes que les forces de l’ordre ne ménagent point leurs efforts dans l’établissement ou l’instauration de la sécurité et de la paix. Les diverses sections territoriales de la Gendarmerie nationale déploient tous les moyens à leur disposition pour traquer et arrêter les brigands et ces derniers temps les kidnappeurs qui se sont multipliés. S’il n’y eut que 9 cas de kidnapping connus de la Gendarmerie pendant toute l’année 2009, depuis le mois de janvier 2010 par contre, la Gendarmerie d’Analamanga a été informé de 5 cas de rapt, dont dernièrement celui de Fianarantsoa. Il s’agissait de kidnapping perpétrés par 14 personnes contre un karana. Lors des opérations de traque, un des bandits est tombé sous les balles des forces de l’ordre tandis que trois autres ont été appréhendés ; ces derniers sont des évadés des prisons de la capitale. Les dix autres individus ont été remis au tribunal de Fianarantsoa. Mais, tout en livrant aux journalistes les indices qui accablent les kidnappeurs, le colonel Ravalomanana souligne qu’après quelques jours, ces dix prévenus ont tous obtenu leur liberté provisoire.
Sans accuser tout le tribunal ou toute la justice, le colonel Ravalomanana déplore que le juge en charge de l’affaire n’ait pas tenu compte des efforts de la Gendarmerie. Il se plaint du traitement de ce dossier mais précise tout de même que le procureur a fait appel de ce jugement de liberté provisoire. En d’autres termes, le colonel Ravalomanana veut démontrer que la justice ne suit pas et ne « collabore » pas pour la lutte contre l’insécurité.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
On croit rêver ... non ... cauchemarder ....
On garde emprisonnés des mois entiers des journalistes sur des prétextes foireux, et on libère en deux semaines des auteurs de kidnapping ...
Il y a des pays où le kidnapping est passible des mêmes peines que le meurtre : la réclusion à perpétuité ...
C’est vraiment faire peu de cas des notions élémentaires de liberté ... Le pays va bien ... Royaume de Baroa ...
bonjour,
c’est vraiment dommage !
en effet, on dit qu’il faut juste payer un écollage et on pourra se permettre de faire des excursions avec LP !
il faut juste y mettre le prix !
voilà où on est actuellement, ceux qui sont riches ne sont jamais inquiétés par la justice !
dommage
il me fait rire ce super-gendarme, spécialiste des conférences de presse des bombinettes artisanales qui n’explosent pas et des bombages de torse devant des manifestants pacifiques.
Au lieu de passer son temps à gesticuler et parader à la télé, il ferait mieux de s’employer à traquer les bandits qui terrorisent Antsirabe depuis plusieurs semaines... sa tsy sahy fa toa jiolahimboton’i Ramaroson hono reny, en mission manafay kely an’Antsirabe ?
Je crois qu’il faut inviter vuze, car sur place durant son passage, il a n’a vu que des gens qui avaient l’air de bien vivre. J’insiste, pourquoi pas à Antsirabe, se retrouver nez à nez avec un barrage de 4x4 et des hommes armés lui fera peut-être découvrir les péripéties d’un futur kidnappé. Et s’il en a le temps, il leur demandera où est-ce qu’il ont eu leurs kalachs’, et surtout il faudra leur préciser de quel bord il est, ça pourra le sauver, qui sait ?
Mais bon, nous sommes des affabulateurs et éternels insatisfaits qui ne voyons pas les efforts immenses que la hat déploient pour redresser ce pays. L’insécurité que je voyais grandir depuis la fin 2009 n’est qu’une vue de mon esprit perturbé, s’pas ?
Tiens, Ramaroson et son cheptel d’impunis font quelques emplettes dans la ville d’eau ? Wanted, les amis, ils sont tous wanted !
Il faudrait changer la prétendue loi sur le secret de l’instruction, et obliger les juges à motiver leurs décisions. Des motifs solides, pas des motifs « bateau » du genre « il résulte preuve suffisante » (quelle preuve ?)
Et qu’il y ait une reprise en main des forces de l’ordre qui en font trop à leur gré. Mais comme il est souvent dit ici, c’est le « fanjakan’i Baroa ». Les policiers et gendarmes se permettent de critiquer les décisions de justice, ce n’est pas étonnant quand on voit à la télé un deuxième classe insulter un général en uniforme.
Quand il y a légitime défense, « on » devrait la fermer, mieux vaut un malfrat mort qu’un membre des forces de l’ordre. Mais il faut bien établir la légitime défense. Vous vous souvenez par exemple du cas des personnes abattues devant le lycée Rabearivelo ? « Io mbola misy velona ! Pan dans la tête ! »