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International

Union européenne

La France prend les rênes d’une Europe en panne

mardi 1er juillet 2008
Le président français Sarkozy, nouveaux président de l’Europe

Nicolas Sarkozy face au défi européen. L’hôte de l’Elysée a donné lundi soir le ton de la présidence française de l’Union européenne lors d’une intervention télévisée sur France-3, à la veille du début de cette période de six mois. « Modestie, écoute » et surtout « pas d’arrogance », tel est selon l’Elysée le « mot d’ordre » de la présidence française, qui prend les rênes d’une Europe en panne à la suite du « non » irlandais et dans un contexte économique difficile. Le programme est chargé pour les premières heures de la présidence française. Lundi soir, Nicolas Sarkozy a présenté les grandes priorités de sa présidence dans une intervention télévisée d’une heure dans le « 19/20 » de France-3.

Traité simplifié

Le défi est immense. Nicolas Sarkozy hérite d’une Union plongée dans le doute à la suite du rejet par les Irlandais du traité de Lisbonne le 12 juin dernier. Ce « traité simplifié », dont Nicolas Sarkozy avait été l’un des principaux artisans, devait justement tourner la page du « non » franco-néerlandais à la Constitution européenne en 2005. Aujourd’hui, l’UE se retrouve à nouveau plongée dans un imbroglio institutionnel et Paris va devoir consacrer une bonne partie de son énergie à gérer cette crise.
L’objectif du président français, qui juge l’Europe « trop technocratique » et « pas assez politique », consiste en effet à « répondre aux préoccupations concrètes des citoyens européens ». « Les peuples européens estiment que leurs dirigeants ne s’occupent pas assez d’eux ; ils sont trop engagés dans l’institutionnel », observe-t-on à l’Elysée.

Le président français va aussi devoir convaincre ses partenaires sur sa capacité à jouer collectif. Ses initiatives sur la scène européenne depuis son arrivée à l’Elysée en mai 2007 ont souvent agacé Bruxelles et dans les autres capitales : multiplication des prises de position contre l’euro fort ou la Banque centrale européenne (BCE) alors que la France demeure une mauvaise élève sur le plan budgétaire, remise à plat des quotas de pêche et désaccord avec la Commission sur la pêche au thon rouge. Sa proposition de plafonner la TVA sur les carburants n’a pas convaincu ses partenaires, à commencer par l’Allemagne.

Recueilli par Ax’s

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