Coup de pouce aux petits producteurs. Pour une enveloppe financière de 337.000 dollars, la FAO contribue à l’augmentation de la production et la commercialisation des produits agricoles dans le cadre de son projet « promotion de petits matériels agricoles et équipements de post-récolte », et ce, afin de mieux lutter contre l’insécurité alimentaire à travers une meilleure valorisation de toute la chaîne de production et de post-récolte des cultures vivrières et horticoles.
Signé en mars 2007, ce projet a démarré en juillet de la même année pour une durée de 24 mois. Dans un premier temps, l’intervention se fait dans cinq zones représentatives, à savoir, Ambohimahasoa, Anjozorobe, Itasy, Manakara et Vakinankaratra, qui serviront de modèle pour l’expansion du programme dans d’autres zones.
Vu l’insuffisance de l’épargne au niveau des paysans malagasy, une intervention des institutions de microfinance (IMF) s’avère indispensable pour dynamiser les investissements dans les petits matériels agricoles et équipements de post-récolte ainsi que des crédits accordés aux producteurs et artisans. En effet, un atelier de validation de partenariat qui s’est tenu récemment au siège de la FAO à Ankorahotra entre les institutions de microfinance, d’une part, et les petits producteurs et les artisans, d’autre part, a opté dans ce sens.
Ainsi, les participants ont mis en relief la nécessité d’appliquer des taux préférentiels aux petits producteurs afin que ces derniers puissent booster leur véritable développement. Il s’est dégagé de cet atelier qu’une convention tripartite devrait être signée par le ministère de tutelle, les IMF et les paysans concernés pour un meilleur ancrage institutionnel. Cette future convention devrait être également spécifiée de manière à ce qu’il y ait une véritable catégorisation des bénéficiaires, à savoir, les artisans fabricants, paysans producteurs, coopératives pour la transformation des fruits et légumes, etc.
Par ailleurs, la FAO veut généraliser le financement aux petits producteurs et artisans. Toutefois, les IMF devraient fournir des conseils à la création d’entreprises et un soutien aux acteurs ruraux dont la capacité financière nécessite un appui approprié au développement.
Notons que l’effectivité de ladite convention aura lieu d’ici une quinzaine de jours.
