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Une trentaine de techniciens et d’experts chinois de WISCO étaient à Soalala il y a quinze jours, et on laisse entendre que le recrutement dans ce projet d’exploitation de fer sera pour bientôt. Cependant en attendant le démarrage du projet WISCO, la population de Soalala souffre encore d’approvisionnement en eau potable et l’insécurité y règne en maître.
Dahalo à Bekomanga
Le mardi 17 août dernier, dans le fokontany de Bekomanga, commune de Soalala à 25 km du chef lieu, 6 dahalo armés de 2 carabines, de sagaies et de haches allaient attaquer le village. Alerté à temps, le fokonolona s’est lancé à leur poursuite. Les dahalo, bien entraînés dans l’exercice des fuites et des esquives ont pu échapper et ont pris la direction d’Andranomavo, zone la plus rouge en matière d’actes de dahalo dans la Région Boeny. Cependant, la bravoure du Fokonolona n’a pas été vaine, car dans la foulée un des fusils des bandits était tombé ainsi qu’une de leurs marmites. Ces objets ont été saisis par le fokonolona et remis aux responsables compétents. Une réplique surprise de ces dahalo est à craindre mais le fokonolona et les quartiers mobiles, toujours aux aguets, renforcent leurs vigies jour et nuit.
Fausse monnaie
De faux billets de Ar 10 000 circulent actuellement dans le district de Soalala faisant malheur à des paysans notamment. C’était lors des jours de marché de la semaine dernière, à Antanàmanitsy et à Antsakoameloka, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Soalala, qu’ont été écoulés ces faux billets. Des paysans venus de la brousse pour vendre des sacs de riz et du manioc ont reçu en échange de leurs produits ces faux billets sans s’en rendre compte. En allant à Soalala ville faire des emplettes, quel était leur désarroi, leur monnaie était déclarée fausse !
Des consignes ont été alors lancées dans tout le District de Soalala et même dans celui de Mitsinjo afin d’observer attentivement tout billet d’Ar 10 000 échangé dans tout acte de transaction.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Mince j’ai un énième haut-le-coeur ! Mais comment peut-on s’en prendre à de petits paysans, ces sans foi-ni-lois sont la plaie qui gangrène ce pays, et l’on sait de surcroît qui fourbis les armes. C’est tout simplement abject, arnaquer les plus pauvres qui triment déja dur...j’ai plus de mots.
Le citoyen est tondu, plumé, relessivé à blanc, pendant que les dahalos caracolent dans la pampa, et se permettent des razzias vengeresses ! Mais que fait le FIS, Ramaroson et ses nervis, le Ra8 galonné, Organès qui aime tant se faire tirer le portrait arme en main, à quoi servent ces gugusses en matière de sûreté nationale ? C’est vrai qu’il était plus facile et médiatique de mettre Raharinaivo ou Ralitera aux fers, mais pister et traquer la vraie racaille demande plus de métier et de pugnacité !
Le pays est en ruine, ses occupants saignés à blancs et son paysage part en fumée ou habillera quelque autre pays bridé et vorace, si ça continue même Haiti saura se relever plus vite que nous.
Comment peut-on se prétendre responsables d’un pays , quand la sécurité des plus « petits » (madinika) n’est même pas assurée ? Au lieu de parader en 4x4 dans les villes , kalachnikov au (gros) bras , pour terroriser les « rats des villes » ...? Voilà bien la misère de ceux qui n’ont plus de conscience , ni de leur devoir , ni des vraies valeurs qui construisent une société juste .
Cet article ne semble pas s’intéressé à nos trentaines de techniciens qui ne sont pas surement inquiétés de par leur nombre et leur moyen d’actionnaires dans cette ville. Madagascar, Madagascar...