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Politique

L’élite malgache en perdition

mardi 22 décembre 2015 | Ryan

99% de l’élite interrogée entre 2012 et 2014 selon l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et le cabinet Coef Ressources, avouent qu’il y a mauvaise gouvernance et c’est le plus grand problème de Madagascar. Ils font constater que le pays ne se développe pas. Les enquêtes effectuées par ces deux organismes distinguent deux grandes catégories d’élite : l’élite économique et l’élite politique et récemment une troisième catégorie émerge. Pour ce qui est de l’élite économique, elle a beaucoup contribué à la vie du pays dans leur domaine. Par contre, l’élite politique –toutes composantes et tendances confondues, a failli à son rôle.

Si Coef Ressources et IRD ne l’ont pas expressément dit, il faut admettre que l’élite malgache dans son ensemble s’est disloquée et ne pense plus à l’intérêt général ni au bien public. L’élite a perdu son âme contrairement à ce qu’elle était voici quelque 20 ou 25 ans. Quant à la nouvelle génération d’élite, elle n’a plus de repère. Et selon le ressenti du public, l’émergence d’une élite de la société civile aurait pu être une manière de remobilisation mais le germe de l’individualisme est déjà dans le fruit.

En tout cas, l’initiative de Coef Ressources et IRD pour cette étude et recherche sur « Les élites à Madagascar » et ses résultats présentés ce 21 décembre au DLC Anosy, ont permis des réflexions sérieuses sur les premiers grands acteurs sociaux, leur rôle et leur pouvoir. Les travaux ont porté sur un échantillon de 1000 individus issus de l’élite des sphères économique, politique, religieuse. A noter qu’une autre édition de cette conférence sur l’élite à Madagascar se tiendra le 5 janvier 2016 à l’Institut français de Madagascar à Analakely.

104 commentaires

Vos commentaires

  • 22 décembre 2015 à 09:28 | Noue (#2427)

    99% de l’élite interrogée entre 2012 et 2014 selon l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et le cabinet Coef Ressources, avouent qu’il y a mauvaise gouvernance et c’est le plus grand problème de Madagascar.

    RAS puisque c’est strictement la vérité.

    • 22 décembre 2015 à 09:30 | Noue (#2427) répond à Noue

      je rajoute :

      « Ils font constater que le pays ne se développe pas. »

      du tout , du tout.

    • 27 décembre 2015 à 22:24 | vatomena (#7547) répond à Noue

      à lépoque coloniale on désignait souvent le Togo comme étant le « quartier latin »de l’Afrique .Les étudiants étaient nombreux. Avec l’indépendance on pouvait espérer que cette élite accédant au pouvoir allait arracher le pays au sous développement .Or 50 ans apres il n’en est rien .Koffi Yamgnane ,fils du pays ,devenu maire d’une petite ville bretonne ,puis ministre français et enfin candidat à la présidence de son pays natal parcourut tout le pays durant sa campagne électorale .Il rencontra des dizaines de chefs de village qui lui firent tous les memes déclarations . Au temps des français les pistes étaient entretenues ,les ponts tenaient bon ,il y avait une école dans le village ,les médicaments étaient distribués . Aujourd’hui il n’y a plus rien de tout ça . Nous sommes abandonnés .Koffi Yamgnane ne fut pas élu ; Il retourna en France dépité déclatrant ’’en 50 ans,ils n’ont rien fait ,ils n’ont pas avancé .."Il en est de meme à Madagascar .C’est à se demander si les intellectuels malgaches et africains ne sont pas tous frappées d’impéritie ,d’incapacités !

  • 22 décembre 2015 à 10:00 | sanois (#8546)

    tiré de wikipedia

    synonymes d elite

    Elite peut désigner :
    L’élite, groupe de la population qui a une place en haut d’une hiérarchie ;
    Elite Model Management, une agence de mannequins organisant l’Elite Model Look ;
    Elite Systems, une entreprise d’édition britannique ;
    Elite, un jeu vidéo de 1984 ;
    Elite, un personnage de comics créés par Joe Kelly.
    Elite, une série de livres consacrée à l’histoire militaire publiée par Osprey Publishing.
    Elite, entreprise de lits et de matelas suisse.

    on peut choisir sa definition

    dictionnaire internet
    Définition du mot :
    élite

    Nom féminin singulier
    (administration) minorité qui se distingue, ou est distinguée, du groupe auquel elle appartient, et à qui est reconnue une supériorité (l’élite intellectuelle du pays, les élites intellectuelles du pays)

    toujours dans le dictionnaire

    Définition du mot :

    contre-élite

    Nom féminin singulier
    élite naissant dans une ethnie ou une classe sociale et s’opposant à l’élite au pouvoir

    ca pourrait faire 2 partis

  • 22 décembre 2015 à 10:14 | Isambilo (#4541)

    Serait-ce la même équipe qui a conçu le numéro d’Afrique Contemporaine de 2014 ? Je n’y ai rien appris de nouveau. Attention à la course aux publications à portée nulle.
    Comment a été construit l’échantillon représentant ces élites ?

  • 22 décembre 2015 à 10:17 | I MATORIANDRO (#6033)

    Misy fanamarihana kely !!!

    Ireo lazaina fa manam-pahaizana Malagasy ka tsy taranaky ny mpamadika tanindrazana sy mpivarotra tanindrazana tao @ padesm angamba no miresaka eto !

    Ny zava-misy dia ireo padesm sy ny taranany tsy vanona reo no mibahana ny fampandrosoana an’i Madagasikara ; avy eo dia takona ireo tena mana-pahaizana te- hampandroso ny vahoaka sy ny firenena !

    Samia velon’aina !

    • 22 décembre 2015 à 10:31 | Isambilo (#4541) répond à I MATORIANDRO

      Anefa kosa, maninona no manaiky lembenana na mitsaoka ady ? Ekeko fa sarotra ny valiny satria iray ihany ny fiainana.

    • 22 décembre 2015 à 17:25 | Isandra (#7070) répond à I MATORIANDRO

      Satria taranaka padesm daholo ny niara nitondra taimn-dRa8,...?

      Toa be ihany nailikiliny,...ny akabeazany avy eo Tikoboys daholo,...

      Ka na izany padesm, na Tikoboys,...aiza izany no aleha...?

    • 22 décembre 2015 à 17:44 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Marina ny anao,...Nisy fotoana izahay nitady kandidà hatolotra depiote,...nanantona olona noheverina fa mba nahita fianarana mipetraka aty Tana kanefa avy amin’ireo faritra ireo, mahafaty sy manimba, sady mibahana fotoana be loatra, hoy rizareo ny fanaovana politika, ka aleo hijanona amin’izao ihany.

      Kanefa anie ireo olona ireo dia tazako nilahatra teny amin’ny Colbert nanolotra CV an’i Kolo Roger, mba hatao minisitra tamin’ny fotoan’adnrony, saingy tsy voafidy moa rizareo, izany ilay hoe mitady tany malemy hanorenana fangady,...

      Gaga avy eo, hoe olona tsy dia manao ahoana loatra no lasa depiote, satria ny mahay saro-tahotra, izay mahasahy maty ihany no mifono lambamena.

      Nisy hafa indray nasaina tamina fivoriana misy adi-hevitra, ny antony nanasana azy, dia mba handray anjara amin’ny adi-hevitra ary hitondra hevitra tsara, kanjo nihainohaino fotsiny no nataony, satria hoe ambany be ny fatran’ilay adi-hevitra amin’ny fahitany azy, izy anefa no tokony nanao an’ilay adi-hevitra ho lalina kokoa,...Dia lasa mpijery fotsiny no nataony,...sy nipiripirina,...

      Raha mihalangana toy izany daholo ny avara-pi dia tsy maintsy ireo sahisahy na dia tsy nahita fianarana loatra aza no midongy ny sehatra,...

    • 23 décembre 2015 à 04:28 | Zanabahoaka (#8890) répond à Isandra

      Ary ianao angaha tsy nirotsaka ry madama ? Ny anay aloha i Rossy no lany tety aminay dia iny izy iny iaraha-mahita iny.

    • 23 décembre 2015 à 08:43 | tsimanaiky (#9322) répond à I MATORIANDRO

      Tena marina zany ary tsy vitan’ny hoe takona fa zara raha manome ny tena traikefany ny manampahaizana GASY satria tsy hitany izay tombontsoa azony tsy misy ny motivation azony indrindra ny mpiasampanjakana vokany Tsy mandroso madagasikara
      GESTE TEKINIKA DAHOLO no ataon’ny rehetra mba tsy ilazana hoe tsy miasa karama raisina tsy mifanaraka @ diplaoma azo
      Ny Fiainana eto madagasikara dia « le monde en l’envers »

  • 22 décembre 2015 à 10:53 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    S’ il n’ y avait que l’ élite qui partait en kouille, cela pourrait encore aller, le problème c ’est que tout part en live ...
    On devrait titrer qu’ est ce qui ne part part en kouille au Pays ?
    Quant à la diaspora : « comme Free elle a tout compris » 🌴.

    • 22 décembre 2015 à 13:50 | leclercq (#4410) répond à Jipo

      Bonjour
      Vous m’avez devancé !! j’allais dire exactement la même chose !!! ils ont juste mis du temps pour s’en rendre compte !!!
      Bonnes fêtes à tous le forumistes malgré tout GASY ou VAZAHA et autre !!!!

  • 22 décembre 2015 à 10:54 | Isandra (#7070)

    Enfin, ce que j’interpelle tous les jours ici,c’est confirmée,...notre élite est dans un profond immobilisme,...inertie totale,...

    Elle s’étonne et se lamente quand les bac-8 tels les colporteur de lait, le brillant DJ...les affairistes comme Kaleta et Dadafara, les spéculateurs comme Jao Jean, Pety, Voninahitsy,...etc arrivent au pouvoir,...Si ça continue comme ça,ils ont des beaux jours devant eux,...

    Comme si elle était étrangère dans leur propre pays,...ne fait que regarder tel simple spectateur quant à la vie de notre nation,...Quand elle s’exprime, parlent en langage complexe et souvent dans des hôtels de luxe ou des amphis lequel n’est pas à la portée de tout le monde,...

    La réconciliation dont nous avons besoin,...c’est la réconciliation entre notre élite et notre nation, et puis le peuple lambda,...afin que ce groupe de citoyens se sente comme citoyen à part entière,...

    • 22 décembre 2015 à 11:17 | betoko (#413) répond à Isandra

      Comme disait le général Désiré Ramakavelo , le pouvoir actuel n’a rien appris du passé . Je voulais parler de la mauvaise gouvernance
      Je ne connais pas personnelement Kaleta , mais j’ai eu l’occasion de visiter son parc animalier , c’est à voir contrairement à celui de Deholme ou Delorme toujours à Fort Dauphin
      Est ce que Kaleta , Dadafara , Jao Jean , Pety , Voninahitsy , Rivo Rakotovao , Hery Rajao , Jhon Elite (lol) par exemple sont des élites ? Mais des élites nous en avons , par exemple Raymond Ranjeva et des jeunes cadres dynamiques que j’avais rencontré en France , au Canada et aux US il en a pas mal , mais ils ne veulent pas rentrer et toucher des salaires de misères
      Un exemple , j’avais connu une jeune fille sortie de HEC , elle est rentrée au pays et a trouvé une place dans une banque à Tana , elle y est restée que 2 mois et repartie en France . Pourquoi , parce qu’on lui avait donné un poste qui ne correspond ni à son diplôme ni à ses années d’expérience et son chef est un vaza qui n’a pas la même qualification comme elle , et rentrée à Paris elle est devenu chef d’agence adjoint dans une banque de la place

    • 22 décembre 2015 à 11:29 | Isandra (#7070) répond à betoko

      Justement,...sur cela la question se pose,...pourquoi Pety, Voninahitsy, Dadafara, John Elite etc osent affronter les électeurs et réussissent à arriver au pouvoir, mais non pas R Ranjeva, ni les autres membres de l’élite ..Pourquoi,...?

    • 22 décembre 2015 à 12:49 | Maestro (#7313) répond à Isandra

      Parce que R Ranjeva a une certaine idée de ce « Concept » Elite. N’est pas élite qui veut n’est ce pas ? Etre un bon Pilote et avoir une voiture de mierde vous condamne à perdre.

    • 22 décembre 2015 à 13:17 | Menalahy (#9072) répond à Isandra

      Bonjour Isandra,

      -  « Enfin, ce que j’interpelle tous les jours ici,c’est confirmée,...notre élite est dans un profond immobilisme,...inertie totale,... »
      Je vous rappelle que vous faîtes partie de cette élite ! Ne me dîtes pas le contraire, hein !

      -  Est-ce que « cet immobilisme et cette inertie totale » ne viennent pas du fait que tout est verrouillée par les hommes et les femmes au pouvoir qui confisquent les rouages de la vie politique, économique et sociale au point que tout devient sclérosé puisqu’il n’y a plus moyen d’insuffler dans la vie de la Nation un peu d’air frais, un peu de renouvellement des idées ?

      -  Que peut faire une élite bâillonnée, muselée, mains et pieds liés et à qui on a enlevé tout moyen pour se faire entendre et pour travailler pour le pays ?

      Quand, dans une entreprise, les décideurs refusent d’entendre les avis des ingénieurs et des techniciens et empêchent les contremaîtres d’introduire un peu de social (par exemple) pour améliorer la productivité, comment va évoluer cette entreprise ? Où ira-t-elle plus tard ? Quel sera son avenir sur la scène nationale et même internationale ?

      -  Vous introduisez une nouvelle forme/notion/définition de la Réconciliation : celle de la Réconciliation entre « entre notre élite et notre nation, et puis le peuple lambda,.. ».

      Nous avons eu la (pseudo)-Réconciliation entre les hommes politiques. Réconciliation avortée.

      J’avais proposé la Réconciliation entre les hommes politiques et le peuple malagasy car la fracture entre les deux entités est flagrante et est presque consommée.

      D’autres forumeurs proposeront d’autres formes de Réconciliation. Et ils n’auront pas tort car notre Tanindrazana est en état de déchirure profonde qu’il faudra raccommoder au plus vite tous les tissus qui le compose :

      => le tissu politique où il n’y a aucun programme de développement cohérent, où il n’y a aucun parti politique capable de faire des contre-propositions constructives aux dirigeants,

      => le tissu économique qui part en vrille, dans tous les sens, incapable de faire décoller l’économie, de résorber la pauvreté endémique et le chômage des jeunes,

      => le tissu social divisé entre partisans de tel homme ou de tel autre, englué dans des insultes permanentes, incapable de se réunir autour d’une idée fédérateur.

      - Je conclurai en parodiant Henri Rochefort : « Madagasikara a 25 millions de sujets, sans compter les sujets de Réconciliation ».

    • 22 décembre 2015 à 13:20 | manga (#6995) répond à betoko

      Les activités du sieur Kaleta ne se limitait uniquement pas sur le parc animalier, creusez et vous en saurez plus ; et ne me demandez pas non plus comment il était devenu sénateur et en quelle période de gouvernance.
      Malheureusement, tout ce que vous avez cité n’ont rien d’une élite proprement dite ; à l’exception de celui ou ceux qui savent bien manipuler leur machine à calculer.

    • 22 décembre 2015 à 13:50 | Isandra (#7070) répond à Menalahy

      « Que peut faire une élite bâillonnée, muselée, mains et pieds liés et à qui on a enlevé tout moyen pour se faire entendre et pour travailler pour le pays ? »

      C’est simple, qu’elle reste dans son immobilisme profond complaisent et attende tranquillement chez eux que les hommes et femmes au pouvoir reçoivent l’esprit saint et puis décident délibérément à lâcher le pouvoir, et le mettent dans un plateau d’argent et l’envoient chez elle(élite),...

      Napoléon Hill avait tort de dire que :

      « Le pouvoir ça se prend ça ne se donne pas. »

    • 22 décembre 2015 à 16:59 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Je parle surtout de l’élite intellectuelle,...

    • 22 décembre 2015 à 17:26 | Menalahy (#9072) répond à Isandra

      J’attends impatiemment que vous réunissiez un certain nombre d’élites qui voudront prendre leur destin en main au lieu de le subir, comme actuellement.

      Vous prendrez la tête de ce comité car vous êtes la plus capable d’entre nous.Vous pourrez compter sur mon soutien indéfectible.

      Ce sera tout benef pour tout le monde.

      Acta, non Verba. Et hop. Merci d’avance.

    • 22 décembre 2015 à 18:05 | Isandra (#7070) répond à Menalahy

      Voilà, on perd notre temps de se passer la balle,...alors que le développement de notre pays n’est pas une affaire d’un groupe, c’est l’affaire de tout le monde y compris vous et moi,...

      Notre pays est dans une situation lamentable, lequel a besoin de tous ses enfants pour le sauver,...

      Réunissons nos forces pour que les choses changent,...ne laissons plus notre pays entre les mains des roublards,...

      Quel Tanindrazana voudriez-vous laisser comme héritage à votre progéniture,...?

    • 22 décembre 2015 à 18:13 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      ...de nous passer la balle,...

    • 22 décembre 2015 à 18:41 | Maestro (#7313) répond à Isandra

      Voila votre défaut, au lieu de nous dire qu’allez vous faire pour sortir votre Pays de ce Mierdier vous êtes entrain de nous exposer comment vous avez fait pour Échouer. Occupez vous, comme nous avec toute la modestie qui s’impose, des 20 millions de Pauvres et dites Fuck aux quelques Abrutis spécialistes de BlaBla en tout genre. A ce rythme là vous serez médaille d’or aux Olympiades dans la discipline BlaBla.

    • 22 décembre 2015 à 19:05 | Isandra (#7070) répond à Maestro

      Chers concitoyens,...

      Regardons-nous de l’avant avec une mission bien établie, "sauvetage de notre nation,...

      Ne nous laissons plus distraire par le vacarme des gens extérieurs qui ont la mission de mandoto rano,...afin que nous échouions,...

    • 23 décembre 2015 à 08:45 | tsimanaiky (#9322) répond à Isandra

      opportuniste daholo nreo mianakavy mpijapy lamasinina blabla fotsiny no betsaka !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! misy farany daholo ny zavatra e

    • 23 décembre 2015 à 11:16 | Menalahy (#9072) répond à Isandra

      - Je ne suis pas en train de vous refiler la patate chaude. Détrompez-vous car ce que j’ai formulé a été écrit sous le signe de la sincérité et non de la polémique stérile qui est la norme sur les forums.

      1) Vous avez des très bonnes idées, vous êtes dynamique, vous avez du tchatche et votre patriotisme n’est pas de façade.

      2) Je ne vais pas vous voler vos idées en me mettant à votre place quand ce comité existera dans la « réalité réelle ». Je respecte les idées des autres et, pour cela, je leur laisse l’initiative de concrétiser leurs belles idées.

      3) Je ne vous laisserai pas toute seule pour vous dépêtrer avec les difficultés que vous rencontrerez. Mon soutien vous est totalement acquis tant que vous ne déviez pas de la ligne commune basée sur le patriotisme, le développement de Notre Tanindrazana Malala commun et le bien être de nos compatriotes : c’est la limite de notre réelle et future collaboration que j’espère, de tout coeur, fructueuse et couronnée de succès sous votre houlette.

      - « Quel Tanindrazana voudriez-vous laisser comme héritage à votre progéniture,...? »

      - Le Tanindrazana que je laisserai à mes enfants sera la résultante de ce que mes compatriotes, comme vous, leur laisseront et de ce que je suis en train de leur préparer à travers l’éducation que je leur prodigue de jour en jour afin qu’ils aient une vie meilleure (Ny adala no toa an-dRainy).

      - Dans cette phrase, vous jouez sur la corde sentimentale en essayant de culpabiliser vos compatriotes.

      - Je vais être très franc et même très cru avec vous. Accrochez-vous.

      1) Sur ce forum, il y a au moins deux femmes, dont vous, qui sont spécialistes pour inciter les autres à se mettre en première ligne dans la réalisation d’objectifs politiques.

      C’est contraire à ma conception de la parité et du féminisme car le Vehivavy n’est plus une Fanaka Malemy. Or, c’est ce comportement de >Fanaka Malemy que vous reproduisez.

      Mireille Rabenoro n’a pas fini d’écrire ses litanies sur la promotion de la Femme ! Courage Mireille Rabenoro, vous devrez d’abord convaincre la gent féminine avant de vous battre contre les machos et les freins qui empêchent les Femmes d’accéder à leur juste place dans la Société.

      2) Je suis une personne pragmatique même si j’aime aussi les débats d’idées. Toutefois, je récuse le sentimentalisme et le romantisme car ce sont des « pleurnicheries de bonnes femmes ».

      - Gardez-donc, pour vous et pour ceux qui sont sensibles à la fibre sentimentale, vos tentatives pour culpabiliser ou pour motiver par une prétendue « noble cause ».

      - Noble cause est une expression trop galvaudée, surtout ces derniers temps, et si vous voulez me convaincre de la justesse d’une cause, utilisez plutôt une argumentation rationnelle car dès que j’entends ou lis l’expression « noble cause », ma méfiance se met en route car je ne suis pas du genre à accepter les manipulations mentales des gourous en tous genres.

    • 23 décembre 2015 à 11:22 | Menalahy (#9072) répond à Isandra

      Si vous êtes sincère et honnête avec vous et avec vos lecteurs, créer ce comité dont j’ai parlé et entraînez-nous avec vous car c’est votre idée et nous vous suivrons.

      Si ce que vous écrivez n’est que de la démagogie, alors, arrêtez de nous saouler avec un patriotisme de papier. D’autres l’ont fait avant vous et nous voyons tous où cela nous a conduit.

      ACTA de Isandra et NON VERBA de Isandra.

      PS. Mon soutien indéfectible vous est toujours acquis, pour le moment. Profitez-en. Et vite car le temps presse.

  • 22 décembre 2015 à 11:16 | Rakotozafy (#1655)

    C’est facile de dire que c’est la faute des élites. Dans n’importe quelle société, les élites orientent seulement les richesses qui sont en place.

    Et pour ma part ce sont les gouvernants qui sont responsables de ce manque de cohésion, on préfère que ce soient les copains et/ou les amis qui occupent les places de décisions, des gens qui n’ont aucune formation pour ces postes, un exemple récent, le cas d’un Avocat qui est devenu Conseiller spécial du Président et qui plus est un Dirigeant au sein de la JIRAMA, il a fallu quelques mois pour constater qu’il n’est pas fait pour ces postes.

    Des exemples de ce genre il y en a dans tous les Ministères.
    Donc commençons à mettre les bonnes personnes à la bonne place, des gens compétents et non des connaissances.

    Vous pensez que le Ministre des Finances est apte à diriger ce poste ?

    Le MEA est à sa place ?

    Etc.

    • 22 décembre 2015 à 11:35 | betoko (#413) répond à Rakotozafy

      En revanche , nombreux qui sont compétents et intègres mais ne veulent pas travailler avec ces clowns
      Selon Cécile Lavrard- Meyer , Didier Ratsiraka est quelqu’un de très intelligent , il aurait pu être un élite s’il avait su utiliser son intelligence au service de la nation . Hélas avide du pouvoir , il était dans l’obligation d’assassiner quelques uns pour pouvoir arriver à ses fins

    • 22 décembre 2015 à 11:42 | Rakotozafy (#1655) répond à betoko

      Comme partout, chacun choisit ce qui lui convient le mieux, n’empêche qu’il existe des élites qui veulent rendre services à leur pays ; mais qui ne sont. retenus.

      Dans tous les cas il faut trouver les motivations.

    • 22 décembre 2015 à 11:45 | Saint-Jo (#8511) répond à betoko

      betoko et sa bible écrite par sa prophétesse Cécile !

      betoko donne le bon dieu sans confession à sa Cécile ! ( c’est une expression populaire ).

    • 22 décembre 2015 à 11:49 | el che (#344) répond à Rakotozafy

      Entièrement d’accord avec vous, Rakotozafy.

    • 22 décembre 2015 à 13:22 | Menalahy (#9072) répond à Rakotozafy

      Bonjour Rakotozafy,

      J’ai répondu à Isandra sans avoir lu votre post. Le mien fait, presque double emploi avec le vôtre. Mea culpa.

      Toutefois, j’ai explicité nos idées communes pour que ça soit plus compréhensible.

    • 22 décembre 2015 à 13:34 | Rakotozafy (#1655) répond à Menalahy

      Bonjour Menalahy

      Ca prouve tout simplement qu’il n’y a pas d’entente pour réunir les bonnes idées, elles coulent de source.

    • 22 décembre 2015 à 13:47 | sanois (#8546) répond à betoko

      bjour

      L intelligence c’est comme un gros muscle

      Si l on ne sait pas s en servir ca encombre plutot ......

      ................................................................

      pour le forum 2016 serait une bonne annee pour mada car
      je mets la copie d un article de ...l echo ech ec e e e.....

      Le baril de la mer du Nord vient d’enfoncer un nouveau plancher à 36,13 dollars, le plus bas niveau jamais vu depuis juillet 2004.
      Encore, encore et encore. Le baril de Brent, référence européenne du pétrole, continue sa chute. En début de matinée ce lundi, il a perdu près de 2 % à 36,13 dollars. Il s’agit de son plus bas niveau depuis juillet 2004. C’est sous les 36,20 dollars, le plus bas point au plus fort de la crise financière. Ce niveau avait été touché en décembre 2008 peu avant Noël. Quant au WTI, référence américaine, il perdait 1,2 % à 34 dollars le baril, proche de ses plus bas de l’année touchés la semaine dernière .
      Au rang des explications, on trouve toujours le contexte général d’une offre de pétrole surabondante par rapport à la demande. Cela est dû à l’essor de la production américaine et au refus de l’Opep de réduire sa production afin de soutenir les cours à la hausse.
      Pas de rééquilibrage du marché en vue
      Les perspectives pour un rééquilibrage ne sont pas meilleures. Ainsi selon l’Agence internationale de l’énergie, le marché sera saturé jusqu’à fin 2016 notamment en raison d’un ralentissement de la demande et d’une nette progression de la production de l’Opep . Morgan Stanley évoque aussi la production américaine qui se révèle « plus résistante que ne le prévoyaient la plupart des modèles », le retour de l’Iran avec une production d’au moins 500.000 barils par jour (bpj) anticipée au premier trimestre 2016, l’augmentation de la production en Libye et le ralentissement de la demande pour expliquer cette situation d’offre largement excédentaire http/finance-marches

    • 22 décembre 2015 à 16:32 | betoko (#413) répond à Saint-Jo

      Est ce que vous avez lu le livre d’abord ? Je ne fais pas la promotion de son livre , mais dedans j’ai pu noté tous les mensonges de Didier Ratsiraka , il voulait se blanchir , être plus blanc que blanc

    • 22 décembre 2015 à 17:41 | Rahasimbery (#8396) répond à sanois

      L’intelligence c’est comme un parachute, quand on ne l’a pas, on s’écrase.

  • 22 décembre 2015 à 11:35 | Saint-Jo (#8511)

    Les membres de l’élite gasy n’ont pas de problème pour vivre au pays ou à l’Etranger.

    Je dis « élite », puisque quel que soit le qualificatif qu’on lui affuble
    ( économique ou politique ou religieux, et la plupart du temps ces trois à la fois )
    l’élite gasy constitue une seule classe.

    Nous, les gens ordinaires qui vivons au pays, avons le quotidien « pas évident » du tout.

    Tenez ! Par exemple, très tôt ce matin l’EMMOREG est venu à Ankadimbahoaka pour mater les citoyens qui ont perdu leurs terres remblayées par les Karana.
    L’EMMOREG est à tous les coups du côté des Karana.
    Jamais du côté des Gasy qui perdent leurs terres, sans les avoir vendues.

    Alors nous, les Gasy ordinaires, nous essayons de nous remonter le moral comme nous pouvons entre nous.

    Par exemple, nous faisons les paris suivants ( pas du style « pari mutuel », bien sûr ) :
    . Rajao passera-t-il les fêtes ici au pays, ou à l’Etranger ?
    . Combien de membres de l’équipe de Rajao iront passer les fêtes à l’Etranger ?

    Note :
    nous ne parions pas sur les membres de l’opposition car nous pensons qu’ils n’ont pas accès à l’argent géré par les gouvernants.

    • 22 décembre 2015 à 13:30 | Menalahy (#9072) répond à Saint-Jo

      Bonjour Saint-Jo,

      « Par exemple, très tôt ce matin l’EMMOREG est venu à Ankadimbahoaka pour mater les citoyens qui ont perdu leurs terres remblayées par les Karana. »

      Ces terres sont sous les yeux des « patriotes-souverainistes ». C’est l’histoire du Filatex qui continue comme d’hab. Nihil novo sub sole.

      N’est-ce pas là une occasion en or pour ces « patriotes-souverainistes » des Isles Esparses de monter au créneau car si nos terres continuent à être occupées par les Karana ou d’autres Vahiny, que laisserons-nous à « nos chères générations futures » qui étaient un des motifs des « patriotes-souverainistes » pour la restitutions de quelques cailloux loin de nos yeux ?

      Voarebirebin’ny lavitra ka tsy mahita ny ambany maso ?

    • 22 décembre 2015 à 15:32 | rakoto-neutre (#8588) répond à Saint-Jo

      La plupart des élites malagasy préfèrent rester à l’étranger, ils gagnent convenablement leur vie, pour ne pas dire ’très bien’, que de lamenter sur leur sort, en faisant l’aumône aux dirigeants qui raflent tous au passage.

    • 22 décembre 2015 à 15:45 | Saint-Jo (#8511) répond à Menalahy

      Bonjour, Menalahy !

      Je me demande comment font les Karana pour avoir la protection permanente et apparemment sans limites des forces de répression.

      Pire :
      Un jour, je suis allé à la capitale pour les funérailles d’une personne.
      Cette personne habitait dans une maison voisine de celle d’un Karana.
      Parmi nous, les personnes qui faisons la queue pour le mitsapa alahelo, il y a eu le voisin Karana.
      Il a été accompagné par deux hommes gasy.
      Tous les trois se sont présentés ensemble devant les membres de la famille en deuil.
      J’ai été étonné parce que ce n’est pas le Karana qui paraît-il a pris la parole, mais un de ses accompagnateurs gasy.
      Devant mon grand étonnement, des amis m’ont expliqué que ces deux hommes gasy sont des gendarmes commis officiellement pour être des body-guards du Karana.
      Mais ils n’ont pas mis leur uniforme. Par discrétion sans doute.
      On m’a expliqué aussi que la relève de cette garde se fait au début de chaque weekend.
      Mais je n’ai pas eu l’occasion d’assister à cette relève de la garde d’un Karana.
      Personnellement j’aurais bien aimé assister au spectacle.
      Mais peut-être un jour l’occasion se présenterait-elle à moi.

      Je me demande à quel point ce serait comparable à la relève de la garde au Buckingham Palace.

      Sacré gouvernement de Rajao !

    • 22 décembre 2015 à 16:41 | betoko (#413) répond à Saint-Jo

      C’est Jean Ravelonarivo qui a vendu au pdg de Filatex un pakistanais des terrains ayant appartenu à la SEIMAD dans les années 90 . Il avait dit qu’il avait le droit , si on creusait un petit peu l’affaire , est ce que nous aurions des surprises désagréables . Après la vente de ces terrains Jean Ravelonarivo a pu monter une entreprise de bâtiment avec son épouse .
      Pendant la campagne électorale pour l’élection présidentielle Henry Rabary-Njaka a été logé chez Abdoule Rasoulou le pdg de Filatex le temps qu’il trouve un pied à terre . Je vous laisse deviner la suite , pourquoi beaucoup de Karana sont devenus intouchables .C’est une des reproches que j’avais fait à Andry Rajoelina

    • 22 décembre 2015 à 17:34 | Menalahy (#9072) répond à betoko

      Je vous fais un copié-collé d’un post que j’avais adressé à Saint-Jo mais qui pourrait aussi cous intéresser.


      Début du copié-collé

      Bonjour Saint-Jo,

      « Par exemple, très tôt ce matin l’EMMOREG est venu à Ankadimbahoaka pour mater les citoyens qui ont perdu leurs terres remblayées par les Karana. »

      Ces terres sont sous les yeux des « patriotes-souverainistes ». C’est l’histoire du Filatex qui continue comme d’hab. Nihil novo sub sole.

      N’est-ce pas là une occasion en or pour ces « patriotes-souverainistes » des Isles Esparses de monter au créneau car si nos terres continuent à être occupées par les Karana ou d’autres Vahiny, que laisserons-nous à « nos chères générations futures » qui étaient un des motifs des « patriotes-souverainistes » pour la restitutions de quelques cailloux loin de nos yeux ?

      Voarebirebin’ny lavitra ka tsy mahita ny ambany maso ?

      Fin du copié-collé


    • 22 décembre 2015 à 18:35 | betoko (#413) répond à Menalahy

      Naivo Rahilidinia et James Ratsima sont sur cette affaire ,Naivo Raholidinina a formé une commission d’enquête avec des députés , mais il nous disait que cela va prendre du temps

    • 22 décembre 2015 à 18:38 | el che (#344) répond à Saint-Jo

      Saint-Jo,
      Il n’y pas d’opposition ici, mais juste des alliances de circonstance.
      Tenez, même A. Rajoelina est désavoué par les députés MAPAR pour le vote du budget 2016. C’est la conséquence de la corruption banalisée : les sévices de bandes organisées emportent sur les principes républicains.

    • 23 décembre 2015 à 11:30 | Menalahy (#9072) répond à rakoto-neutre

      Il y a aussi des Malagasy qui ont des anjara biriky à apporter mais leurs compatriotes restés au pays leur refuse la participation au redressement national.

      Des témoignages ont été écrits sur ce forum, récemment.

      Alors, que les Malagasy restés au pays ne se plaignent pas et ne pleurent pas que la fuite des cerveaux soit hémorragique.

      Ces Malagasy pleurnichards n’ont que ce qu’ils méritent : ils ont semé l’ostracisme envers leurs propres compatriotes de bonne volonté, ils récoltent la misère grandissante.

    • 23 décembre 2015 à 11:34 | Menalahy (#9072) répond à betoko

      Et vous pensez que je vais croire leurs bobards ?

      Ces ventes de terre illégales ont eu lieu ? Pourquoi ne pas avoir porté ce scandale devant l’opinion publique pour faire pression sur les magouilleurs et les dirigeants ?

      Ces personnes refusent la concertation et la médiation entre entités en ce qui concerne les Isles Vazimba ; Et pour des terres vendues illégalement à des étrangers, ils veulent la concertation et la médiation au lieu de faire des actions d’éclat commE pour les Isles Vazimba ?

      Pffffffffffffffff. PATHETIQUE.

    • 26 décembre 2015 à 13:11 | vatomena (#7547) répond à Menalahy

      les « patriotes - souverainistes » sont soudain frappés de cécité quand c’est la terre ancestrale qui est dépecéé .Il est vrai...

  • 22 décembre 2015 à 11:41 | Saint-Jo (#8511)

    Des copains caressent l’idée bizarre de distribuer très bientôt des T-shirts, floqués de l’inscription :
    . Malagasy vendrana sy dondrona

    Je reconnais que je suis toujours du côté des rieurs,
    mais si cette idée de T-shirt se concrétise
    je me demande si nous devons rire ou pleurer.

  • 22 décembre 2015 à 12:15 | Saint-Jo (#8511)

    " 21 décembre 13:03, Isandra (#7070) répond à Saint-Jo (#8511)
    .
    « Vous voyez tout le monde constate que vous êtes ZD »


    " 22 décembre 00:42, zanadralambo (#7305) répond à Saint-Jo (#8511)
    .
    « Vous êtes exactement comme les ouailles de Rajoelina »


    Ces deux-là seraient-ils des soi-disant membres de l’élite gasy.

    Si c’était le cas,
    alors l’élite gasy ne connaîtrait que le monde booléen,
    où il n’y a que le zéro et le un.

    Cela pourrait être alors une des explications possibles de l’échec continu de ce pays et de ce peuple.

    Echec continu, en contraste avec le système à seules deux valeurs ponctuelles : le zéro et le un.

    Fort heureusement,
    très largement plus nombreux sont les Gasy instruits
    ( et même ceux qui le sont moins, mais ont l’intuition de l’idée de continuité )
    qui ne se contentent pas du système binaire.


    HAMLET

    To be, or not to be ? That is the question—

    Whether ’tis nobler in the mind to suffer

    The slings and arrows of outrageous fortune,

    Or to take arms against a sea of troubles,

    And, by opposing, end them ? To die, to sleep—

    No more—and by a sleep to say we end

    The heartache and the thousand natural shocks

    That flesh is heir to—’tis a consummation

    Devoutly to be wished ! To die, to sleep.

    To sleep, perchance to dream—ay, there’s the rub,

    For in that sleep of death what dreams may come

    When we have shuffled off this mortal coil,

    Must give us pause. There’s the respect

    That makes calamity of so long life.

    • 22 décembre 2015 à 12:49 | Takebo Ramasy (#9258) répond à Saint-Jo

      Elites Malagasy,

      Les Elites Malagasy sont moins de 5% de population active,
      ils sont presque vieux et peu d’années leur restent (-10ans), ils travaillent dans les banques, les ministères, les transports aériens+maritimes, les officiers militaires, les Industries + commerce, la politique, les enseignements, la justice, les recherches scientifiques, les ingénieurs polytech, les sports, la médécine...

      QUI DE VOUS SE SOUCIE D’EUX DEPUIS + 30ANS, DE LEUR POUVOIR D’ACHAT, DE LEUR FRUSTRATION PROFESSIONNELLE ET FAMILIALE ? ILS ETAIENT TOUS Là MAIS TRES SEULS FACE A LEUR AMER SORT CAUSE PAR VOUS « faux leaders de ce pays »

      VOUS LEADERS AVEZ GASPILLE NOS TEMPS ET NOS RESSOURCES... QU’AVEZ VOUS FAIT DE L’AMOUR DE NOS FEMMES, DE NOS PARENTS, DE NOS ENFANTS, DE NOS COMPATRIOTES ???

      EST CE QUE NOUS PEITT MALAGASY MERITONS VRAIMENT D’ETRE « identifiés comme des esclaves sur notre pays » ???

      NOUS, GASY, devons faire attention que NOUS ACTUELS IGNORONS BEAUCOUP DE CHOSE PAR RAPPORT A NOS PARENTS/AINES !!! pourtant le développement économique a besoin fortement et vite des NOUVEAUX élites pour s’accroître en grandeur et en puissance... MAIS Où les trouver ? Comment ? PAS PAR LA CORRUPTION non...

      Pour moi, nous devons commencer par nous regarder à travers de notre propre miroir et de ne tenir compte que de nous d’abord- MALAGASY D’ABORD !!!! ET TRAVAILLONS SANS AIDE ET SOYONS PRETS A ENDURER DES SOUFFRANCES CAUSEES PAR NOS PROPRES CONNERIES OU PAR NOS ENNEMIES..

      ALORS, si vous voulez de moi, COMMENCONS PAR UN LIEU PUREMENT MALAGASY OU AVOIR DE CONNOTATION MALAGASY...

      MITOMANIA RY TANIKO...
      MITOMANIA MIGOGO RY TANIKO...
      FA BETSAKA NY ALAHELONAO NOHO NY HETRAKETRAKY NY ZANAKAO...

      AVIA AMIN’IZAY MITSANGANA RY OLOMBELONA MANAMPANAHY...
      HANAVOTRA ITY TANY MAMINTSIKA ITY....

    • 22 décembre 2015 à 13:31 | Isandra (#7070) répond à Saint-Jo

      It would be better if you added this following :

      .......
      "For who would bear the whips and scorns of time,
      The oppressor’s wrong, the proud man’s contumely,
      The pangs of despis’d love, the law’s delay,
      The insolence of office and the spurns
      That patient merit of th’unworthy takes,
      When he himself might his quietus make
      With a bare bodkin ? Who would fardels bear,
      To grunt and sweat under a weary life,
      But that the dread of something after death,
      The undiscover’d country from whose bourn
      No traveller returns, puzzles the will,
      And makes us rather bear those ills we have
      Than fly to others that we know not of ?
      Thus conscience does make cowards of us all,
      And thus the native hue of resolution
      Is sicklied o’er with the pale cast of thought,
      And enterprises of great pitch and moment
      With this regard their currents turn awry,
      And lose the name of action. - Soft you, now !
       :
      .......

    • 22 décembre 2015 à 14:52 | Saint-Jo (#8511) répond à Isandra

      I think you don’t guess what I want to tell !

      My focus is only the dichotomy ( or polarity or only two cases ) according to which some forumers on this MT-com try to reduce the dividing of writers’ ideas.

      Like sorting out according to
      . white or black
      . 0 or 1
      . to be or not to be
      . death or sleep

      Though it’s told that sorting out according to the gender, « male and female » is incomplete because there is also the « hermaphrodite » gender , as the crabs are.

    • 22 décembre 2015 à 21:25 | zanadralambo (#7305) répond à Saint-Jo

      Si vous sortez la phrase de son contexte, évidemment. Tout ça, juste pour avoir le dernier mot ! Pas très honnête comme procédé.

    • 22 décembre 2015 à 21:53 | Saint-Jo (#8511) répond à zanadralambo

      Une personne
      qu’un quidam n’accuse pas de ne pas utiliser un « procédé qui ne serait pas honnête »
      et qui ne dirait pas que son procédé n’était pas honnête
      ne serait-elle pas pour de bon « pas honnête » ?

      Cette personne ne serait-elle pas moi ou ne serait-elle pas ... zanadralambo ?

      Note : un tableau de vérités, pour effectuer un calcul des prédicats, pourrait aider à la compréhension de l’assertion ci-dessus.
      Un tube d’aspirine à portée de main n’est pas déconseillé non plus.

    • 24 décembre 2015 à 18:07 | zanadralambo (#7305) répond à Saint-Jo

      Encore un de vos raisonnements par l’absurde ? Ce n’est pas trop ma tasse de thé. Absurde !

  • 22 décembre 2015 à 12:30 | Mihaino (#1437)

    - Primo , je rejoins parfaitement la pertinente remarque d’Isambilo ci-dessus : "Comment ont été formés , choisis , les échantillons représentatifs des catégories de ces fameuses élites ( économique , politique , religieuse ???!! ( 1000 personnes enquêtées quand même ) !

    - Secundo , l’élite interrogée entre 2012 et 2014 reste-elle la même car dans une enquête , digne de ce nom , les réponses peuvent varier d’une année à l’autre et qu’une tendance (trend) se dessine véritablement . 99% de l’élite interrogée qui ont remarqué et avoué la mauvaise gouvernance : Un paysan de Betafo , un citoyen lambda d’Ankazoabo , un commerçant d’Isotry ou d’Analakely vont répondre la même chose en raison de leurs dures vies quotidiennes sans appartenir à une classe d’élite.

    - Tertio , les exemples cités ci-dessus par Betoko et d’autres participants sont réels puisque je suis personnellement témoin de bien des nominations de responsables incompétents ! J’ai écrit , il y a quelques années que les INCOMPETENTS SONT BIEN PAYES ET LES COMPETENTS SONT MAL PAYES ! D’où la fuite des cerveaux que notre Pays rencontre depuis belle lurette . Je comprends parfaitement les attitudes & comportements de nos compatriotes travaillant à l’étranger : « Ny fitadiavana mahazaka maniraka » dit -on chez nous. En plus , il faut remarquer les querelles d’écoles qui existent aussi dans les entreprises publiques & privées ! Jalousie oblige ! Où est l’émulation positive qui pourrait nous sortir de cette gouvernance tant critiquée ici ou là ???

    Enfin , je tiens à souligner que je n’ai nullement l’intention de critiquer l’IRD et le cabinet Coef Ressources dans leur travail mais quelques interrogations méritent d’être expliquées au public . Le titre de Ryan :« L’élite malgache en perdition » est à même d’ouvrir un large débat .

  • 22 décembre 2015 à 13:01 | Roland (#8808)

    Quoiqu’on dise, qu’on veuille le reconnaître ou pas, le plus gros problème de ce pays depuis son indépendance est lié à la corruption, un fléau ancré profondémment dans la culture et dans les moeurs des malgaches quelqu’ils soient, la corruption est fortement est aggravée par l’arrivée massive surtout des chinois de Chine aussi bien des autres nouveaux arrivants étrangers depuis les années 80 comme ils ont toujours été habitués de part leur propre culture dans leur pays d’une part et inculque ainsi cette culture à l’administration officielle à toutes les échelles du pouvoir à tel point que rien ne pouvait se faire sans soudoyer les services concernés, les incompétences des services officiels n’arrangent rien à cette situation pour que le pays se retrouve à présent parmi les derniers rangs des pays les plus pauvres de la planète alors que ce pays ne manque pas de richesse par ses propres ressources naturelles mais qui ne profitent pas à sa propre population, toutes les ressources de ce pays ont été délapidées par la chaine d’exploitations de cette richesse, il n’y a aucune raison que ce pays souffre de famine en dépit de cette richesse de ses propres ressources naturelles mais malheureusement cette richesse est mal redistritribuée au profit des personnes liées à cette chaîne d’exploitations quelque soient les gouvernements au pouvoir depuis son indépendance, je suis écoeuré de voir mon pays d’enfance sombrer dans cette misère et famine à cause de cette corruption qui ronge ce pays depuis des décennies et voilà que le terrorisme guette ce pays devant l’anarchie des églises et sectes de tout genre pour se retrouver sur les traces de l’Afghanistan ou de l’Iraq à ses débuts sans aucun contrôle des services compétents du gouvernement malgache dans ce domaine, une vraie liberté aveugle qui laisse ces églises et ces sectes religieuses oeuvrer dans l’anarchie totale ...

    • 26 décembre 2015 à 13:23 | vatomena (#7547) répond à Roland

      Distribuer quoi .?Le pays produit de moins en moins tandis que la population s’accroit de plus en plus
      PNB du malgache en 1960 =500 euros ;celui de la Corée du Sud = 500 euros
      Pnb du malgache en 2014=350 euros ,celui de Corée du sud = 21 500 euros
      Ici on ne travaille pas ,là bas on travaille ,on s’instruit ,on avance
      L’élite entraine le pays vers l’avant

  • 22 décembre 2015 à 13:03 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107)

    - « Réconciliation Nationale=Grand Pardon=Amnistie Générale ».
    +« MADAGASCAR AUX MALGACHES,UNE et INDIVISIBLE »+

    - « VIVE MADAGASCAR ».
    VIVE TOUS SES ENFANTS,au Pays ou AILLEURS.

    Le PADESM et ses héritiers.

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 22 décembre 2015 à 13:48 | Maestro (#7313) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      « Réconciliation Nationale=Grand Pardon=Amnistie Générale ».
      +« MADAGASCAR AUX MALGACHES,UNE et INDIVISIBLE »+

      Vous êtes fou ? Pourquoi pas raser les Prisons tant que vous y êtes ? Juste pour vous dire les Bonnes résolutions c’est Maintenant Basile on ne construit pas l’Avenir avec les « Vieux ».

  • 22 décembre 2015 à 13:33 | kakilay (#2022)

    « 99% de l’élite interrogée... » :
    ce qui supposerait
    que l’on connaisse
    le nombre qui ferait le...
    100 %.

    J’aimerai donc savoir
    QUI se trouvent dans les 1 %
    qui n’ont pas été interrogés
    et donc écartés de l’enquête
    et au nom de quoi
    ou sur quelles critères ?

    « Il » fait partie de l’élite,
    MAIS « il » ne fera pas l’objet d’un interview :
    se pose effectivement
    du coup
    le problème de la définition,
    car tout choix
    se fait à partir d’une définition.

    « Les faits sont les faits »
    ou « les faits sonts faits » ?

    Qui « font » les élites ?
    Qui est dérrière l’IRD ?
    Je pense particulièrement
    à un ancien « ambassadeur »
    qui s’est parachuté
    au lendemain du cout d’état de 2009...

    Fait-il partie de l’élite française... ?
    Ceux qui ont destitué le CEMGAM d’avant le coup d’état
    font-ils partie des élites,
    et ceux destitués,
    non ?

    De quelle place parle cette « enquête » ?
    Une version « officielle »
    de ce que serait « l’élite Malagasy » ?
    V« I »P = élite ?

    Beaucoup de questions
    que les faiseurs de Roi
    seraient
    les « définisseurs » d’élite...

    Heureux
    ceux qui ne se retrouveront pas dans cette liste,
    car le royaume
    de la grande
    ou la haute finance
    de la corruption
    leur est inconnu...

    Car
    si cette élite
    et
    la bonne gouvernance
    se conjuguaient au quotidien :
    il faudrait chercher l’« erreur »,
    ...
    AILLEURS...

  • 22 décembre 2015 à 15:02 | tsimahafotsy (#6734)

    L’article a tout faux.
    Il n’y a pas une élite politique et de l’autre une élite économique.
    A Madagascar,il y a une oligarchie qui réunit dirigeants politiques, officiers supérieurs et chefs d’entreprises. Ils s’entendent comme larrons en foire, s’entretenant entre corrupteurs et corrompus.
    L’élite intellectuelle est écartée de fait.
    Pour celui qui a fait de hautes études, celui qui croit qu’une éthique individuelle sert l’éthique collective, le prix à payer est cher,très cher pour faire parti de la mafia.
    Quelle alternative alors pour cette élite ?
    L’exil, ou les actions caritatives sur place.
    J’ai été à Madagascar de 2006 à 2012, j’ai fréquenté ce « beau monde », cette oligarchie. C’est un milieu étrange.

  • 22 décembre 2015 à 15:20 | Turping (#1235)

    Selon les constatations faites par l"IRD,il y a une part de
    vérité qui n’explique pas tout.
    D’abord,les élites malgaches ont déjà quitté la scène politique malgache depuis.Paradoxalement, il existe de plus en plus beaucoup d’usurpateurs y compris dans les rangs des super diplômés car faire la politiques
    c’est comme faire le business,pour se remplir les poches.
    Bien sûr que oui,les élites malgaches résidents à Madagascar méconnus du grands,les génies existent. Par conséquent, beaucoup n’ont la chance d’émanciper dans la vie sociétale leur talent car ils ne corrompent dans l’attente de la subvention pour les recherches .Le gouvernement, avec les caisses vides ,sa priorité n’est le concours dans l’amélioration en permanence du bien public comme critères de sélection.
    Si on jette un coup d’œil l’histoire de quelques pays développés,les élites de tout bord ont contribué dans le développement respectif.L’économie, l’art,le concept philosophique, l’expressionnisme,le cubisme, la religion, etc....anticipation évolutive de tout concitoyen dans la vie sociétale.
    Conclusion :Si Madagascar qui baigne de richesses minières,de potentiel, de richesses humaines se figure parmi le PMA ,parmi le plus pauvre c’est tout simplement le mot « élitisme » n’a jamais été travaillé depuis même l’indépendance par les dirigeants successifs pour l’ intérêt collectif malgache,intérêt évolutif pour l’humanité, contrairement à ceux qui se passent ailleurs.Nous avons la possibilité d’utiliser notre uranium enrichi ,si le moyen budgétaire a été consacré pour cela comme l’Iran ,pour résoudre le problème d’électricité, ou l’option dans les
    choix de l’énergie renouvelable en comment par changer de mentalité et le rôle censé d’être accompli pour faire la politique (les lacunes et les pourri.tirés sont là).

    • 22 décembre 2015 à 16:11 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire : meconnus du grand public.....en commençant par le changement de mentalité. Ce changement ne remet pas en cause les vraies valeurs ancestrale s détruites au fil du temps....
      Les élites de tout bord ont toujours existé et existent toujours comme au temps de Ramalagasy,qui avait travaillé
      à la NASA,Nirina Adriamanerasoa polytechnicien sortant du X, Bernard Ramanantsoa diaspora directeur de HEC,etc..

    • 22 décembre 2015 à 16:23 | Eloim (#8244) répond à Turping

      Bonjour Turping,
      Je suis de même avis que vous concernant cette notion d’ « élitisme » qu’on a mis de côté depuis, selon vos dires.
      Un anecdote pour amuser la gallérie :
      Un de mes Prof, devenu Conseiller Spécial Scientifique de l’Amiral Rouge, en 1984, quelqu’un de très connu dans le domaine du nucléaire à Madagascar, avait proposé, une étude d’un projet portant création d’un Central Nucléaire au pays à des fins de recherches et de l’électrification « supplémentaire » à Madagascar, au Président de l’époque et a trouvé un bon ricochet de celui ci, si ridicule soit-il, qu’on fabrique une bombe à nucléaire avec ... j’en passe !
      Depuis, je me demandais à quoi servirait-il un Conseiller si vous avez eu une tête bien faite pour ceci et cela ? Le ridicule !
      Turping, élitisme et méritocratie sont deux termes continuellement ABSENTS dans la haute sphère de notre pays. Et ne vous étonnez pas si ... « pseudo »- élites ... suivent toujours la voie de la fuite vers ce qu’ils considèrent communément « monde meilleur » pour qu’ils puissent s’épanouir davantage dans leurs domaines de prédilection.

    • 22 décembre 2015 à 16:43 | Mihaino (#1437) répond à Eloim

      Mille fois Merci Kakilay , Tsimahafotsy , Turping , Eloim ...pour vos denières réactions ci-dessus car je partage vos analyses que j’ai toujours défendues depuis une dizaine d’années sur ce forum .
      Objectivement , je pense que notre PRM Hery ou ses proches conseillers devraient tenir compte de nos diverses observations & propositions au lieu de s’enfermer dans son Palais d’Iavoloha ou toujours avoir le palais fin avec son entourage de par ses multiples voyages à l’extérieur . Mea culpa si je me trompe . Les fêtes de fin d’année approchent et le PEUPLE attend un vrai cadeau de Noël de la part de Hery ! Merci d’avance ! Wait and see.

    • 22 décembre 2015 à 17:40 | Turping (#1235) répond à Eloim

      Bonjour Eloim,
      D’accord sur votre témoignage. Vous qui êtes un enseignant universitaire, chercheur si ma mémoire est bonne,.Vous devez constater. que le budget de l’État consacré aux recherches est maigre sans parler de prime de compensation liée aux travaux dirigés effectués.
      Ce qui est desolant l’ami c’est la perdition au sens figuré de l’élitisme, le sens noble qu’on lui confère dans l’amélioration concrète du collectif malgache sur le long terme.

  • 22 décembre 2015 à 15:55 | Saint-Jo (#8511)

    Alors ?

    Qui parie que Rajao passera les fêtes ici, au pays ?
    Qui parie que Rajao passera les fêtes à l’Etranger ?

    Selon vous, combien de ministres passeront les fêtes à l’ Etranger ?

  • 22 décembre 2015 à 17:18 | diego (#531)

    Bonjour,

    Voilà un sujet très intéressant !

    Ce sont les élites qui conduisent leur pays dans la crise. Ce sont les élites qui sont à la tête de l’État, des Institutions et de la Constitution !

    Amusons maintenant à écouter ces élites, ceux qui se promènent dans les médias. Je l’ai fait :

    - comptons combien des fois ils prononcent les mots État, Constitution, Institutions.

    Pas assez souvent pour un pays qui est en crise institutionnelle et dans lequel l’instabilité politique est insurmontable pour la classe politique.

    2002-2009 et les élections piège à C....résultent de la complicité, de l’irresponsabilité et de l’incompétence des élites malgaches.

    Ce n’est pas le peuple qui a poussé à l’exil Ratsiraka et Ravalomanana, et ce n’est pas le peuple qui appelle Rajoelina Mr le Président, mais bien les élites du pays avec l’aide des étrangers.

    Le pays a bien des élus légitimes aujourd’hui, mais les trafics ne connaissent pas de répit. L’Or, les bois etc....continuent à sortir du pays à partir d’Ivato et des ports malgaches......

    Quel est le programme économique du régime pour lutter contre la pauvreté et pour développer le pays ?

    D’une manière générale, est-ce que les élites ont des idées comment sortir leur pays de l’état de pauvreté honteuse dans lequel il se trouve aujourd’hui.

    J’ai dit et je répète encore, Antananarivo est une ville sale et bordélique aujourd’hui. Question, auprès de qui et envers qui les Tananariviens doivent s’en prendre et demander des comptes ? C’est très inquiétant et alarmant quand on pense que plus de 50% des élites du pays se trouvent dans la capitale !

    D’où, une proposition tout à fait naturelle et simple à mettre en œuvre :

    - faire de la Capitale une ville expérimentale !

    Que les élus de la Capitale et le régime nous fassent la démonstration qu’ils sont capables de gérer, gouverner une ville de 3 millions d’habitants avant de prétendre, la G....enfarinée, être capable de mettre de l’ordre et développer un pays de 22 millions d’âmes !

    Si cela marche, il faut multiplier par 6 l’expérience, point !

    Les élus successifs de la Capital ont été incapables de résoudre les problèmes des eaux usées, de l’inondation, des embouteillages et de logement :

    - il faut se demander les causes profondes d’un tel manquement pour les corriger....et là encore les multiplier par six !!!!

    La majorité des élites malgaches est incompétente ou irresponsable et souvent elle est les deux à la fois. Qu’est-ce que cela veut nous dire :

    - ÉCOLE, L’ ENSEIGNEMENT et ELE UNIVERSITÉS !!!

    Autrement dit, abordons l’avenir du pays, le devenir de notre NATION !

  • 22 décembre 2015 à 17:22 | Rahasimbery (#8396)

    Critiquer, c’est bâtir.
    « Le problème malgache est d’abord et avant tout un problème lié à la mentalité exécrable des politiciens non moins exécrables, et tant que celle-ci ne changera pas (ou mieux, tant qu’on ne changera pas les politiciens), le statu quo sera de mise pour bien longtemps encore » nous écrit Ndimby. Voilà un exemple révélateur d’un type d’analyse qui a pris le dessus sur toutes les autres approches de notre réalité politique : la plus banale et la plus lourde de sens. En cela, il reprend mot pour mot ce que le commun des Malagasy _ ces grévistes qu’il aime tant _ réclame déjà. En tout état de cause, leur cri me paraît légitime au vu de ce qu’on leur a fait subir depuis des années. Cependant, la responsabilité des intellectuels aux prises avec cette « mentalité » est tout autre chose ; ce terme appelé à la rescousse d’une critique politique est trivial car en réduisant la question du pouvoir à la seule dimension psychologique, c’est la politique en tant que phénomène social complexe qui est neutralisée.
    « Changer la mentalité » ne peut faire l’impasse d’une grille de lecture dont l’axe de réflexion appelle des prémisses nuisibles à notre reconstruction. Ont eu lieu dans notre Histoire des tentatives d’explications psychologiques et elles n’ont jamais été anodines : Jean-Baptiste Piolet crut circonscrire « l’âme malgache » afin de favoriser l’œuvre bienfaisante de la mission catholique et coloniale ; une cinquantaine d’années plus tard, Octave Mannoni dans sa « psychologie de la colonisation » justifia (sans jamais l’avouer) cette dernière par la « structure dépendante », donc « infantile » de la personnalité malagasy. Ce faisant, il propageait probablement au sein de l’élite intellectuelle malagasy de l’époque (les années 50,60) le concept viral « d’infériorité » inoculé et transmis jusqu’à nos jours.
    Il ne s’agit ici d’intenter un procès à la psychologie et aux sciences humaines d’une manière générale mais il est plus qu’urgent d’interroger notre attitude à l’égard de ces « savoirs » : D’où viennent-ils ? Comment nous les approprions-nous ? Sommes-nous critique à leur encontre ? La première question s’adresse directement aux historiens. Leur revient la tâche impérieuse de trouver leur origine, de les dater, de les répertorier et de les hiérarchiser. La seconde concerne le domaine éducatif : apprendre, connaître, digérer, trier, appliquer, créer et transmettre. La troisième contrôle en permanence la validité du « savoir » en le soumettant à l’expérimentation et en mesurant son degré de nuisance : Une mère psychiatre répondant à une question existentielle (qui suis-je ?) de son fils de 15 ans ne devrait pas l’inciter à lire Mannoni et à plus forte raison, tous les auteurs adeptes des formules généralistes « les Malgaches sont… ». Un professeur n’inaugure pas son cours par une assertion « non moins exécrable » de la sorte « les Malgaches sont pauvres », un journaliste n’élabore pas son papier avec un canevas de type « mentalité, femme violée parce que belle ou quelques Malgaches sont barbares parce que… »
    Actuellement, tout cela ne représente que des perspectives lointaines. Le questionnaire susdit en tant que système possible et non le seul, rencontre de nombreux écueils. L’échec de ces « travaux académiques » illustre un fait singulier occupant tout le terrain de la connaissance à Madagascar. Leurs conclusions, si tant est qu’elles soient empiriquement « valides », n’impactent pas le réel et le pourquoi d’un tel constat se trouve être le plus grand absent des problématiques. La raison en est que notre milieu universitaire ne recèle guère de tradition critique. Nos chercheurs dans leur grande majorité acceptent comme « fondés » des méthodes et des corpus n’ayant pas passé aux cribles de leurs propres critères de validation (ces critères existent-ils ?). La situation désastreuse qui en résulte génère des normes de réflexions ignorées et bien souvent écartées par la frange dominante de l’intelligentsia : une dépendance exclusive aux critères exogènes, une culture du prêt-à-penser généralisée, un mimétisme absolu et enfin, la plus mortelle, le dénigrement des productions littéraires et artistiques nationales.
    Du gratin, les plus qualifiés, à ceux qui n’ont mis qu’un pied à l’université, le désastre sourd, sévit. Sous le vernis de l’expertise technique en réalité se dessinent une profonde désorganisation et une impotence collective. Cela se manifeste par la reconnaissance accordée à la « vertu magique » du savoir au détriment de l’efficacité, de la justesse, de l’innovation et du partage. Ipso facto, le statut des intellectuels reflète d’avantage un état conforme à des règles a priori et d’autant plus excentrées qu’à des principes éprouvés, prouvés et approuvés. Nos diplômes incarnent en fait un « titre magique » donnant un accès partiel à l’imprenable Olympe (même au royaume des dieux, la hiérarchie s’impose), et force est de constater que le statu quo aussi est de rigueur au sein de notre « élite intellectuelle ».
    Quand bien même rétorquerait-t-on qu’il est des « savoirs universels », encore faut-il que tout soit mis en œuvre pour les vérifier. Il serait en effet absurde de les rejeter sous prétexte que ce n’est pas nous qui les avons produits et d’autant plus bête encore de les avaler sans rechigner. Ainsi, la critique, tout en assurant une « scientificité » provisoire à ces derniers, en même temps, annule toute attitude « magico-passive » à leur égard. La passivité consiste à acquiescer une conception réplétive du savoir ; le but n’étant pas la maîtrise et la créativité, le sujet connaissant se trouve être engagé dans un jeu où il n’est qu’un réceptacle parmi d’autres en attente de contenu dont il peine à soupçonner le pouvoir d’aliénation.
    Est magique toute opération visant à rendre systématiquement occulte l’origine des connaissances. De surcroît, nul n’est besoin de la divulguer et encore plus, de l’examiner. Seul l’effet spectaculaire que procure le tour importe : ça fonctionne, on y croit ; un fonctionnalisme mystique hypnotisant l’esprit des profanes. Le prestidigitateur, par sa formation, perpétue la pratique en reproduisant ledit mysticisme. D’un côté, il s’inscrit à un ordre établi au sein du microcosme des initiés _ dont le summum est ailleurs, le mythique occident _ et de l’autre, sa science lui garantit un privilège quasi divin et ne peut se distribuer que de façon sélective et parcimonieuse. (Économisme du savoir : Sao dia ataon’ny olona tohatra fiakarana ; élitisme irrationnel et soumis : mazana ny Vazaha, ny Sinoa ; psychologisme culpabilisant : la mentalité, la personnalité, l’identité des Malgaches, leur barbarie ; juridisme miraculeux : il suffit d’appliquer à la lettre les lois car elles sont universellement bonnes ; il serait curieux d’étudier ces …ismes).
    Pour ne pas subir les caprices de ces êtres surnaturels censés incarner la source du savoir, il n’y a qu’une seule alternative : la critique radicale.
    S’approprier le savoir (connaître), c’est lui donner un visage familier et humain (démystifier) que l’on peut à tout moment écarter, interpeller (critiquer). C’est aussi le naturaliser quitte à passer pour ingrat aux yeux de ses inventeurs (nuance entre la gratitude et la soumission). C’est lui poser des bases solides sur lesquelles seront bâties les recherches (expérimenter). Et enfin, c’est le diriger vers un usage bénéfique pour la société (s’engager). Plus le savoir survit à la critique, plus il est proche et estimable. Et inversement, plus celle-ci l’effarouche, plus il est faible, aliénant et dangereux. Quand le savoir cesse de questionner ses principes directeurs, il trébuche, perd toute visée réelle et peut basculer à tout moment dans le domaine de la crédulité. Dans la pratique, la pensée critique tout en s’octroyant une possibilité d’erreur tente de décrire parfaitement les phénomènes afin d’en soulever une vérité, tandis que la crédulité est une adhésion aveugle à une vérité révélée. Bien que dans certains cas, le penseur et le crédule puissent détenir accidentellement la même vérité, leurs attitudes divergent cependant quant au rapport aux savoirs, _ à leurs sources _ et au cheminement intellectuel nécessaire à leur compréhension et à leur production. La prudence, la méthode, la retenue pour le premier, la prescription, la morale, et le jugement hâtif pour le second.
    Non qu’il faille imaginer un penseur dénué de toute conscience morale _ parce qu’il vit avec et au milieu des siens qu’il se soucie naturellement de ce que « marina, tsara, soa, hendry, rariny, hitsiny » peuvent bien signifier _ mais qu’il estime juste de distinguer le savoir du devoir. En d’autres termes, l’expression de sa connaissance est le moment où il montre la conduite à tenir dans le processus du savoir et où il évalue le prix de celui-ci dans son usage éventuel. Aussi, elle engage inévitablement sa responsabilité sociale ; ce par quoi est fondé ce qu’il sait et ce pourquoi il doit ou non se retenir de le prescrire socialement. La critique en tant qu’un art du discernement est la seule amène de construire et l’éthique du penseur et le cadre cognitif dans lequel il évolue.
    Là se situe le paradoxe, les Malagasy les plus brillants que j’ai pu entendre adoptent encore l’attitude propre au crédule : l’application prescriptive et impulsive des connaissances acquises. En cela, ils ne dépassent guère le stade des apprentis et des étudiants ayant récemment décroché le graal, leur diplôme ; trop heureux d’avoir retranscrit sur leur copie les leçons nouvellement apprises par cœur, à force de les répéter tout au long de leur vie, ils finissent par en croire la teneur. Lors d’une conférence portant sur l’économie, à la question adressée à un intellectuel malgache « selon vous, pourquoi à l’inverse des autres pays africains, l’économie de Madagascar tarde à décoller ? » Après la logorrhée habituelle sur le développement durable, la globalisation économique et le « typiquement malgache », celui-ci trancha sur un ton de confidence que le « fort métissage et la multitude des races » composant la population y freinent le progrès économique. Par ailleurs, l’étude en l’occurrence concluait de façon intéressante à une « crise de confiance » ceignant les acteurs politiques et plus spécifiquement l’élite économique malgache mais notre trublion ne l’entendait pas de cette oreille. L’assistance était majoritairement européenne et universitaire. Un esprit saillant aurait pu y déceler une digression si l’on jugeait par le sujet traité mais personne ne trouva mot à redire. L’événement se déroulait à Paris : les chercheurs français actuels se permettent-ils de faire une lecture raciale de leur économie ? Laissons à chacun le soin de réfléchir à cette question car nous risquons à notre tour de nous y égarer.
    Aza mitratreva ry namako, réfléchis avant de parler mon cher ami, auraient pu lui conseiller les anciens. D’une part, la parole y était perçue comme une fonction pourvoyeuse de sagesse et de bienfaits sociaux et d’autre part, la réflexion en marquant une pause _ l’aspect pédagogique, la temporalité du savoir _ fut le véritable rempart à la bêtise. A la condition, bien sûr, qu’il y eût un accord tacite sur ce que chacun entendait par « bêtise ». Mais depuis, beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont. Pire, le pont s’est écroulé et dans sa chute, il a entrainé toute une flopée de Malagasy n’ayant pour témoin que leur propre dérive. L’emprise qu’exerce cette culture (à) de la dérive sur l’ensemble de la population est si puissante que tout leur espoir se résume à la quête tragique du salut (l’ailleurs). Chez les intellectuels, la pensée salutaire _ un des visages de la magie _ vit en vase clos. En adoptant la stratégie d’évitement, en minimisant le rôle des rapports de force sociaux et internationaux, en refusant toute idée d’altérité, de briser les chaînes de l’Histoire, elle renforce et légitime le politiquement correct c’est-à-dire, ce qui convient d’être dit, admis, publié avec le quotient de la vérité scientifique (la rationalité, la structure, la barbarie et la civilisation, la tradition et la modernité etc.) sans qu’une voix puisse en contester le contenu et qu’une nouvelle alternative en soit proposée. Dès lors, cette posture les maintient dans le giron de la pensée dominante ; elle leur procure un confort dans l’environnement magique et les effets en sont les plus néfastes : la censure et à tous égards, l’autocensure. Chez le reste des Malagasy, le succès qu’affichent les religions du salut, le bannissement et ce, au nom du « pain quotidien » de toute considération intellectuelle du champ politique, la logique partisane contre les idées militantes, les propagandes salutaires des gourous, la personnalisation du destin national, le méli-mélo idéologique en sont les preuves flagrantes…
    En effet, toute rupture génère souffrances et après que la durée ait fait son travail de sape, la penser revient à relier virtuellement les termes d’un « avant » et d’un « après » le pont. Le « pendant », le temps de la critique _ la fatale dérive _ écope de la double peine : la douleur abstraite du passé et la violence concrète du présent. Si nous nous en tenons à la période monarchique et à celles qui suivent jusqu’à maintenant, faute d’une perception relativement commune et reconnue du passé, il règne chez nous une confusion et une surenchère quant à la valeur et au rôle de ce passé dans l’éclairage qu’il pourrait apporter au présent. Les ruptures successives que nous avons connues au fil de notre histoire occasionnent des troubles et des profonds désagréments. Tronquées de leur dimension politique, aussi bien sur le champ de la réflexion que celui de la vie, elles masquent leur réalité par une illusion de continuité. D’un côté, nous avons les nostalgiques pour qui « c’était mieux avant » et de l’autre, les modernistes pour qui l’Histoire naît avec le progrès, agonise avec la pauvreté et meurt à Madagascar.
    Les premiers ont le mérite, un tant soit peu, d’aborder la rupture sous l’angle de la perte. Ils ont en ligne de mire le christianisme (cas rares, les adeptes de Ranavalona I et des Menalamba), la colonisation (cas de plus en plus confus, les alcooliques), la République du bouvier et la malgachisation (les ventriloques et les haineux de l’intelligence ayant la mémoire courte). A la manière du médecin légiste, ils en imputent la cause et l’heure du décès. Cependant, le refus d’en faire le deuil les accable au point de corrompre leur lucidité et leur joie de vivre. L’entretien permanent du sentiment de perte ravive le souvenir d’un « avant souverain » et exceptionnellement, le désir de le ressusciter. Pourtant, la fidélité aveugle à ce passé onirique ne gage en rien du bonheur présent. C’est avec les yeux larmoyants et le cœur rempli de haine qu’ils parcourent la vie et considèrent l’actualité. Au contraire, elle alimente les passions négatives, colonise l’imaginaire et tronque le présent des possibilités nouvelles. Le coût de l’opération est exorbitant : l’abandon du réel, donc, du pouvoir et la prééminence du délire historique.
    Ceux qui ne jurent que par leur ventre, les ventriloques, constituent le trait d’union entre les nostalgiques et les modernistes. N’ayant que ces quelques mots à la bouche « avant, on mangeait mieux », ils se désolidarisent de la question politico-historique et à plus forte raison, de celle économique. Si la panse est la mesure de toute chose, leur cerveau n’en est qu’un succédané. Bref, selon ces derniers Malgaches, mieux vaut un esprit bridé qu’un homme affamé. Ceci dit, les deux concèdent volontiers à leur statut de manchots. Ils veulent bien qu’on leur offre du riz mais l’idée d’une rizière façonnée par les mains des hommes courageux ne leur traverse pas l’esprit. Durant des décennies, nous assistons à ce spectacle malheureux de tout un peuple criant famine et de tout un dirigeant appelant à l’aide. C’est à croire que personne n’est au-dessus de la mêlée. Dieu, le progrès, la banque mondiale, le FMI peut-être. Ailleurs…

    • 23 décembre 2015 à 04:43 | Zanabahoaka (#8890) répond à Rahasimbery

      Raha lava ny ahitra, very ny kisoa...

    • 23 décembre 2015 à 18:56 | Rahasimbery (#8396) répond à Zanabahoaka

      ...ary lava ny alahatra very ny soa.

  • 22 décembre 2015 à 17:39 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107)

    Disons plutôt :
    - « L’INTELLIGENTSIA MALAGASY ».
    une élite éclairée face à l’Etat ;

    • 22 décembre 2015 à 17:43 | Rahasimbery (#8396) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      l’intelligence c’est comme un parachute, quand on ne l’a pas, on s’écrase.

    • 22 décembre 2015 à 18:19 | Saint-Jo (#8511) répond à Rahasimbery

      Ben ! Oui, hein !
      C’ est la raison pour laquelle je préfère m’écraser plutôt que de ...

    • 22 décembre 2015 à 18:26 | Rahasimbery (#8396) répond à Saint-Jo

      ...Trois malheureux petits points mais d’une profondeur abyssale : impouvoir.

    • 22 décembre 2015 à 18:43 | Saint-Jo (#8511) répond à Rahasimbery

      Rahasimbery !
      Trois petits points, cela pourrait être d’un certain pouvoir. Hein !

      Voyons ! Je paraphrase Raymond Devos.

      Un rien ? C’est rien. On ne peut rien faire avec.
      Deux riens ? C’est toujours rien. Comme 0+0 , c’est toujours zéro. Enfin, rien, quoi !
      Mais trois fois rien ? Avec trois fois rien on peut faire quelque chose, non ?

  • 22 décembre 2015 à 17:56 | diego (#531)

    Bonjour,

    Pour aller dans le sens de ce que j’ai proposé plus haut.

    On peut imaginer la création d’ une taxe sur les automobiles à deux étages :

    - lors de l’acquisition ;

    - et une taxe tout les six mois ou l’an à coller sur les plaques.

    Il faut déterminer de combien de % de ces taxes seront. Une chose est certaine, un, cela soulagerait la caisse de la ville et celle de l’État, et deux, cela n’aura aucune incidence politique, ni économique car on demande justement la contribution d’une classe sociale aisée, qui peut donc payer.

    Ce ne sont pas les idées qui manquent, mais les femmes et les hommes qui osent tenter l’expériences.

    • 22 décembre 2015 à 18:06 | Rahasimbery (#8396) répond à diego

      Pourquoi ne pas commencer par taxer la corruption (elle est tellement visible et banalisée) ? Puis, il faudra envisager une taxe sur l’odeur des poissons sur les marchés, ça pue et ensuite, il faudra demander à tous les élus de s’autotaxer car leur amour de la patrie et de la démocratie est bien connu et enfin, taxer tous ces Malagasy expatriés, le pays les a nourris, élevés, expédiés, bande d’ingrats !

    • 22 décembre 2015 à 18:35 | Saint-Jo (#8511) répond à Rahasimbery

      Gare !
      Un forumer sur ce MT-com,
      un certain zanadralambo,
      vous qualifiera de facho
      s’il vient à prendre connaissance du contenu de votre post ci-dessus.

    • 22 décembre 2015 à 18:50 | diego (#531) répond à diego

      Et encore une fois, combien des malgaches, dit AVARAMPIANARANA parlent de l’État, de la Constitution, et des Institutions ce matin, aujourd’hui ? Pas beaucoup et c’est très étonnant !!!!

      Il faut tout simplement revenir dans les passés pas trop lointains de l’Europe par exemple pour mieux comprendre et apprécier les rôles et les places des Institutions dans la vie d’un pays et des êtres humains :

      - comment s’est construit le développement économique ?

      Simplifions, par l’invention des machines pour produire vite et abondamment. C’est l’intelligence humaine qui était derrière tous les inventions !!!!!

      Cette intelligence tenait, tient et tiendra à jamais notre évolution et les progrès futurs de notre existence. C’est les progrès technologiques qui nous tirent vers le haut, nous font avancer, nous rassurent face parfois à un avenir politique et économique incertain :

      - grâce aux différentes institutions des recherches partout dans le monde, surtout en Occudent.

      Ces institutions ne sont pas sorties toutes seules de la terre. Il y avait des femmes et des hommes qui avaient été suffisamment intelligents qui comprendraient assez rapidement donc qu’il fallait créer des institutions pour assurer, parrainer, et mener et conduire le développement.

      En fait, et c’est la vérité, Madagascar n’a pratiquement pas, plus, d’élites :

      - c’est un pays, un, qui ne sait plus fabriquer des élites. Et deux, il n’a plus les moyens financiers d’en construire et d’en former dans ses écoles.

      Un pays qui forme ses élites est un pays qui envoie ses étudiants à se former dans les grandes écoles étrangères ou dans le pays même pour répondre à des besoins spécifiques aujourd’hui et demain du pays :

      - aucun pays ne pourra mener cette politique si l’Etat et les Institutions sont faibles et n’ont pas de budget à y consacrer !

      Il faut prendre une feuille blanche et commencer à penser avant d’y écrire ! C’est le rôle et devoir des élites.....on tourne en rond....je pense tout de même qu’il y a des bonnes idées chez nos politiciens......mais il faut commencer par à mettre ou carrément à imposer de l’ordre dans le pays !

      Aucun pays ne peut se développer, et évoluer sans élites. Il ne faut pas rêver. Il faut donc commencer par le commencement :

      - bien élire ses futurs dirigeants.

      Il y a des processus à suivre et à respecter pour y arriver, il faut le faire. Il faut à peine quatre ans pour former des jeunes ingénieurs agronomes par exemple. C’est à dire, à peine aussi long que la durée d’une Transition stupide, illégale que dangereuse pour le pays. Il faut sept ans pour construire des bons médecins etc....il faut compter donc pour le pays une moyenne de cinq et dix dix pour former des ses futures élites, de facto, son avenir :

      - écoutez, est-ce que c’est impossible ?

      NON ! Une/un étudiant couterait combien à l’État s’il séjourné cinq ans ou dix ans en France avant qu’il ne soit rentable ( désolé pour ce mot ) pour le pays, pas plus cher qu’une 4X4....aller deux ou trois 4X4, mais c’est une bonne investissement...un investissement dans l’intelligence !

    • 22 décembre 2015 à 19:03 | Mihaino (#1437) répond à diego

      Encore une fois , je suis scotché sur mon vieux ordi pour lire les diverses réactions relatives à cet article ! Rahasimbery , un nouveau venu probablement sur MT.com a écrit un très long discours qui me semble intéressant ! Basile et vous-même Diego , vous avez réagi comme d’habitude en défendant vos idées que je respecte depuis toujours ! Nous aimons tous notre PAYS , j’en suis intimement convaincu depuis nos échanges sur ce forum il y a plusieurs années . J’admire les personnes qui ont vraiment des CONVICTIONS & VISIONS et qui les défendent becs et ongles . Par contre , je déteste les hommes & femmes qui changent leur veste ou leur robe suivant le régime en place ou la mode passagère du moment ; « MIANDRY IZAY MAHARESY » selon Basile malgré ses nombreux contradicteurs sur ce forum ?!
      Quant à votre réaction , je connais et reconnais le Diego avec son franc-parler et ses analyses parfois subjectives surtout à propos du régime Ratsiraka ! Nous avons de convergences concernant l’ingérence de la CI qui nous impose son Diktat en donnant des FRICS pour organiser toutes ces élections , pièges à C.on comme vous dites si bien ! Que faire ???Je persiste et signe que le pot de terre ne cassera jamais le pot de fer qui donne des instructions et des recommandations (diplomatiques et politiquement correctes) à tous nos Dirigeants !
      L’élite malgache reste au bord de la touche évidemment car elle en a marre de ces querelles politico-politiciennes ! L’avenir sera entre les mains de nos arrières petits- enfants s’ils veulent vraiment se FORMER , s’EDUQUER civiquement , et couper les relations fusionnelles avec notre mère-patrie . PARTENARIAT , COOPERATION , d’accord mais halte à une nouvelle néo-colonisation ! Nous sommes au XXIè siècle où la technologie , l’environnement , la mondialisation , les conflits ici ou ailleurs dominent les sujets d’actualités et pour suivre cette évolution NOS DIRIGEANTS ACTUELS et futurs devraient suivre le mouvement ! Sinon , nous resterons toujours à la queue du peloton !Economie Politique ou Politique économique , peu importe le nom , que vous défendez bien NE REGLE PAS TOUT à mon humble avis ! Nous sommes des insulaires et avons nos propres valeurs et nos us et coutumes que nous devons défendre malgré la présence de certains anciens ou nouveaux colons ! Le débat est ouvert , ai-je dit ci-dessus car le sujet est intéressant .
      Amitiés ,

    • 22 décembre 2015 à 19:14 | diego (#531) répond à Rahasimbery

      Bonjour,

      Il faut bien mener la conversation. Je ne cesse de parler de l’État et des Institutions et leurs rôles dans la vie politique et économique du pays :

      - ils se sont affaiblis ou inexistants.

      Vous devez donc vous poser la question pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

      Vous me questionner sur l’une des mes propositions. Je vous rappelle qu’il a eu des élections, il me semble qu’elles étaient légitimes, enfin personne ne les a contesté, donc acte. La caisse de l’État est vide, le pays vit de l’aides, de facto, perd sa souveraineté, le pays est de facto instable.

      Mais comme nous avons des élus, légitimes, il faut proposer quelque chose. Les idées ne manquent pas.

      Je ne cesse de parler de budget aussi. Nous voilà. On a des élus, légitimes, le pays doit donc avoir de budget. Nos villes ont des élus maintenant, ces élus doivent donc nous présenter des budgets :

      - c’est à dire l’ensemble des prévisions annuelles relatives aux dépenses et aux recettes de l’État, des collectivités et des services publics.

      J’ai présenté une des manières comment les villes trouveraient des nouvelles recettes par exemple.

      On peut tout à fait aborder les réformes qui doivent être menées dans le pays.

      Le pays pourrait, à mon sens, répondre à tout ce que vous lui reprocher si on lui construit un État et des Institutions fonctionnels et fiables.

      La corruption trouve ses chemins dans un pays dont l’État est faible et les institutions sont corruptibles.

    • 23 décembre 2015 à 19:20 | Rahasimbery (#8396) répond à Saint-Jo

      En effet, je suis fâché contre ce fat chaud lapin fauché par ce facho sanglier

  • 22 décembre 2015 à 17:59 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107)

    - « Le Tourisme appauvrit les Populations ».Arré Ministériel du 18 Août 2015.
    Les Magasins « DUTY FREE » ne pourraient plus vendre leurs produits aux simples résiodents ou ==aux touristes==en visite à Madagascar.
    L’exploitant a donc :
    - une semaine,jusqu’au 31 Décembre 2015, pour vendre ==en détail==hors taxe « SES MARCHANDISES » aux personnes détenant des autorisations pour cela.
    SEULS LES ETRANGERS FAISANT PARTIE DU PERSONNEL DES AMBASSADES TRAVAILLANT,à MADAGASCAR,POURRAIENT DESORMAIS BENEFICIER DE CES PRODUITS HORS TAXES.

    - "Tout acheteur doit présenter la carte attestant son statut de diplomate pour valider l’achat.
    Une liste de ces Personnes est en cours d’édition,avec la collaboration des représentations diplomatiques implantées à Madagascar.

    Ministère des Finances et du Budget 2015

    • 22 décembre 2015 à 18:00 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      lire :
      - "Arrêté Ministériel du 18 août 2015

  • 22 décembre 2015 à 18:31 | Saint-Jo (#8511)

    " 22 décembre 16:41, betoko (#413) répond à Saint-Jo (#8511)
    .
    « Henry Rabary-Njaka a été logé chez Abdoule Rasoulou le pdg de Filatex ... » ... pourquoi beaucoup de Karana sont devenus intouchables .
    « C’est une des reproches que j’avais fait à Andry Rajoelina »

    Comments :
    Personnellement je ne demande pas mieux que les Karana redeviennent tous des intouchables.
    Comme le sont les intouchables dans leur pays d’origine .
    Qui sait ? Cela arrivera peut-être un jour !
    Qui sait ?

    • 22 décembre 2015 à 18:40 | betoko (#413) répond à Saint-Jo

      Le mot intouchable chez eux n’a pas le même sens que chez nous ou en France . Chez eux un intouchable est quelqu’un de basse caste qu’il ne faut pas toucher même pas lui serrer la main pour lui dire bonjour

    • 22 décembre 2015 à 18:42 | betoko (#413) répond à betoko

      Chez eux , je voulais dire chez les Karana

    • 23 décembre 2015 à 04:51 | Zanabahoaka (#8890) répond à betoko

      Ary ny fil miboridana mitondra courant 220V touchable sa intouchable ? Andramo hoe ?

  • 22 décembre 2015 à 20:54 | diego (#531)

    Bonjour Mihaino,

    Je pose les mêmes regardes et fais les mêmes analyses de ce que les années Giscard pour la France et les années Ratsiraka pour Madagascar.

    Je n’ai jamais été amoureux des années Ratsiraka, d’ailleurs si je l’étais, un, je n´aurais pas de mal à défendre ces années et deux, il aurait, me semble -t-il, de l’ordre dans le pays. Et plus important encore, nous savions qui étaient aux commandes dans le pays :

    - jusqu’à aujourd’hui, nous savons que Ratsiraka, et c’était bien lui et lui seul est le responsable.

    Il est, à mon sens, tout à fait normal et assez juste qu’on aborde aussi bien les défauts mais aussi ce que les années Ratsiraka ont apportées à Madagascar :

    - la monnaie, le départ de la France, le multipartisme, la lever de la censure, la décentralisation des Universités....il y avait des efforts énormes dans les domaines de la santé....Aucun successeur de Ratsiraka n’a essayé de revenir sur ces réformes qui ont été bien pensées, bien menées et bien installées dans le pays.

    Et les Malgaches n’accepteront jamais que quelqu’un vient les tripatouiller :

    - preuve, s’il en faut encore, que quand les réformes sont bien expliquées et bien construites, le peuple l’accepte, et le defend une fois qu’elles sont installées.

    Eh oui, Ratsiraka a bien mis Madagascar du côté d’une possible évolution et de devellopement que l’équipe Ravalomanana s’est empressé de stopper et de détruire dans l’œuf en 2002 :

    - nous avions quatre partis politiques solides avant 2002, Mr R. Hery, le président et son parti n’a pas d’élu, pas de majorité aujourd’hui...et qu’est-ce que le TIM ou encore l’AREMA aujourd’hui ? Plus grand chose !!!

    Madagascar est un pays de nature diverse...c’est un pays qui accepte d’être gouverné par plusieurs forces et diverses partis politiques :

    - c’est un pays donc qui serait facile à réconcilier.

    Mais les élites, en tout cas celles qui détiennent le pouvoir ne veulent pas. Ces élites ont des objectifs sont en l’encontre des intérêts nationaux :

    - ces élites sont à la botte des étrangers, surtout Karana, Sinoa qui vivent aux crochets de Madagascar.

    Il y a eu des gens, des étrangers qui m’ont lancé récemment, que devient votre pays si nous partons :

    - j’ai répondu, nous nous prenons en mains, nous nous retrouvons tout seul, il faudrait se débrouiller....mieux encore, nos richesses, on se les garde.

    Bref, nos problèmes, nous les connaissons, je suis désolé Mihaino, ce sont nos élites. Elles s’attendent pour nous priver d’un État fort, elles nous privent des Institutions, elles s’assoient sur notre Constitution :

    - elles violent et vendent le pays !!! Elles s’approprient, avec les étrangers, nos richesses.

    • 22 décembre 2015 à 22:00 | diego (#531) répond à diego

      Et, je pense qu’il faut se mettre à l’évidence. Tant que le pays est incapable, ou plus exactement dans l’incapacité d’élire tout seul ses dirigeants, futurs dirigeants, il ne sortira pas, plus, de l’emprisonnement qui étouffe toutes formes de progrès.

      J’ai dit, dès le lendemain de l’élection de ministre de finance de la transition idiote comme la Lune, Mr R. Hery :

      - il faut que ce nouvel homme fort du pays mène intelligemment la réconciliation jusqu’à son terme.

      La réponse qu’il a donnée au pays, il n’a nullement besoin de se réconcilier avec qui que ce soit parce qu’il n’a pas été responsable de 2002 et il n’a pas été le responsable de départ de Ravalomanana en 2009 :

      - et voilà une des élites malgaches, un expert comptable devint président, il ne veut pas réconcilier son pays.

      On voit une bonne explication pourquoi les élites sont en perdition, elles ne prennent plus leurs responsabilités.

      Devenu, Mr R. Hery se balade partout, à l’étranger. Il veut convaincre les bailleurs des fonds, parait-il. Mais convaincre pour quoi faire, c’est la CI qui l’a installé au pouvoir. Nous sommes bien dans une autre forme de colonisation, mais le nouveau président, submergé par l’honneur et l’intention et la considération qui le couvre de partout, oublie le KERE dans le sud, la saleté, les embouteillages et la PESTE dans les périphéries de la Capitale !!!

      Cet homme oublie surtout que son pays n’a plus rien, la caisse est vide, l’État et les Institutions se trouvent dans un état de décomposition avancé :

      - ce même CI qui lui a installé lui rappelle aujourd’hui que devenu l’État et les Institutions de son pays ?

      La seule chance qui est encore devant le pays aujourd’hui :

      - c’est le gouvernement d’Union National !

    • 22 décembre 2015 à 22:23 | Mihaino (#1437) répond à diego

      Rien à ajouter cher ami Diego car je voudrai écrire beaucoup de lignes depuis le livre rouge de Ratsiraka auquel j’adhérais jusqu’à son retour avec son revirement à 180 ° avec la libération et la privatisation de notre économie en créant même un ministère occupé par Horace Constant , collègue de Hery à l’INSCAE et nommé Ambassadeur au Canada par Ravalomanana , poste qu’il occupe jusqu’à ce jour ! Son frère Horace Gatien a été SG du Ministère de l’Education nationale sous le régime de Zafy , Fanony Fulgence ayant été le Ministre, puis SG du Ministère de l’Enseignement supérieur , Razafindehibé Etienne, ministre de la HAT , ensuite Gatien fut Ministre de la Formation professionnelle de HERY puis nommé Ministre de l’Energie avec tous les problèmes de délestage que nous connaissons tous ! Inutile de rappeler que le père Horace a été Maire d’Antalaha du temps du PSD . Ayant travaillé au CUR de Toamasina avec les Horace pendant une dizaine d’années, , je suis à même d’apporter tous ces témoignages . Je reconnais qu’ils sont forts les Horaces en Politique mais il existe aussi des Curiaces selon la légende grecque à Madagascar ??!!
      Nous restons de bons amis mais nous n’avons pas les mêmes convictions pour développer notre PAYS ! De père en fils , ces hommes voudraient rester en Politique comme les Andriamanjato , les Monja , et que sais-encore ???!! Une nouvelle génération comme en ESPAGNE serait la bienvenue chez nous .
      Amicalement,

    • 22 décembre 2015 à 23:57 | diego (#531) répond à Mihaino

      Re Mihaino,

      La nouvelle génération doit trouver sa place, mais il faut qu’elle montre sa tête chez nous. Et ce n’est surement pas un petit bandit sans référence et qui n’a aucune expérience comme Rajoelina et ses acolytes de 2009 qui va nous sortir de la misère et la pauvreté.

      Il y a une génération qui pointe son bout de nez en Europe en ce moment. C’est le cas en Grèce, Espagne et dans les pays scandinaves. On peut remarquer que ce sont des jeunes diplômés. Des jeunes qui comprennent très bien ce qu’ils veulent. Ils savent ce qu’ils rejettent.

      En arrivant au pouvoir, on peut espérer qu’ils vont s’ajuster et comprendre très vite qu’il y a un grand décalage et une très grande différence entre une campagne électorale, faire des promesses, critiquer les dirigeants et exercer le pouvoir.

      Pablo Iglesias va vite comprendre, comme le PM de la Grèce avant lui, qu’il va devoir se frotter au reel politique économique, la vraie vie, plus une campagne électorale. Il va vite comprendre que changer d’habitude va demander plus de temps, de patience et ses électrices et électeurs aujourd’hui ne vont pas forcement avoir la patience, ou comprendre pourquoi ses promesses en tant que candidat soient difficiles à mettre en oeuvre quand il aurait le pouvoir ?

      J’espère que nous allons continuer cette conversation compatriote. En attendant, les économistes Gasy, je les trouve amorphes, et incompétents, et cela sans exception du temps de Ratsiraka déjà, en passant par Ravalomanana, Rajoelina, n’en parlons pas. Ce jeune homme risque de ne rien comprendre au bout d’une petite conversation économique avec nous par ici. Et maintenant avec Mr R. Hery, il est expert-comptable, mais il fait la démonstration matin midi et soir qu’il n’a rien compris de ce que l’économie. Surtout de ce que l’économie malgache et de ce que doit être l’économie de son pays.

      Vous me diriez qu’en France et en occident aussi, la majorité des politiciens est aussi incompétents que celle que nous avons à Madagascar :

      - elle raconte n’importe quoi, ces politiciens nous disent tous qu’ils vont lutter contre le chômage. Et cela n’a aucun sens !!!

      On dit par exemple qu’on va créer des emplois. C’est un petit détail qui a son importance. Et comment ferait-on pour créer des emplois ? En créant des entreprises par exemple...en investissant dans les entreprises existantes.....comment s’y prendre ? En investissant massivement dans la création d’emplois, à travers les entreprises, etc....on entre en ce moment là dans les domaines techniques, offre et la demande.....la recherche, reforme de travail, salaire, taxe code, etc....

      Bref, il y a beaucoup à dire Mihaino. Nous avons, je pense, les femmes et les hommes, mais ils sont empêchés.

      Il faudrait peut-être tout « casser » et reconstruire sur une ruine ?

      C’est assez hasardeux, mais à l’allure où Mr R. Hery dirige le pays, il va finir par tout casser sans le vouloir et disparaitre avec la III ou la IVe République.....je n’aimerais pas y penser !!!

    • 23 décembre 2015 à 00:26 | Mihaino (#1437) répond à diego

      Certes , il y a beaucoup à dire Diego et c’est pourquoi je préfère participer à cet article aujourd’hui . Je ne minimise pas celui de Ndimby à l’autre colonne où les réactions restent supérieures , comme d’hab , semble-t-il , mais l’article sur l’élite malgache en perdition de Ryann m’intéresse au plus haut point par rapport à une note verbale du bout des lèvres qui relève de la haute politique !
      Nous ne prétendons pas être de politiciens habiles avec leur langue de bois habituelle mais de simples citoyens qui observent , qui critiquent et qui proposent des solutions à prendre ou à laisser par notre Exécutif actuel
      Ma dernière remarque : Notre PRM Hery ne fait pas ce qu’il a promis mais fait par contre ce qu’il n’a pas promis lors de son investiture ! A méditer et toutes mes excuses si je me trompe !

    • 23 décembre 2015 à 01:19 | Le français-malgache (#6962) répond à diego

      Déjà, salut de France à tous les Malgaches de bonne volonté.
      Je n’écris pas souvent sur ce site, mais là, je me sens concerné par tous les commentaires précédents.
      Avant tout, je dois vous préciser que je me tiens constamment informé de la situation de votre magnifique Île et que je me désole de la dégradation de celle-ci (parfois j’en ai les larmes aux yeux alors qu’on m’avait dit qu’un homme ça ne pleurait pas). D’autant plus, que j’ai des contacts fréquents avec un de vos concitoyens rencontré lors de mon voyage et avec qui j’ai fortement sympathisé (j’avais envisagé très sérieusement de quitter la France pour Madagascar lors de l’élection de Sarko, mais le putsch et d’autres circonstances en ont décidé autrement). Mais bref, revenons en au sujet.
      Je crois (en fait j’en suis convaincu et j’en ai les preuves) que les prétendues élites (occidentales ou autres) sont plus ignorantes et incapables, en plus d’être vaniteuses, qu’autre chose. En France, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes (je les appelle les « politocards »). Si le niveau de vie y est plus élevé (pas pour tout le monde), c’est uniquement grâce à quelques inventions d’êtres décédés, à l’exploitation des peuples pauvres (héritage de cette honteuse colonisation), des richesses naturelles (principalement) et autres menus détails. Ici, en France, je suis en conflit (pacifique, je vous rassure) contre ces potentats, ces oligarques, les capitalistes esclavagistes et leurs complices, les élus menteurs. Pourtant, Hollande avait dit que la finance était son adversaire. Il a trompé le peuple (les naïfs) et a fait allégeance. Avec Valls et Macron, l’ex-banquier, ils sont les ennemis du peuple. Le plus attristant c’est que le peuple continue à croire aux plus gros mensonges (le FN ne résoudra rien, au contraire). Donc, nous sommes un peu dans la même situation.
      Donc, j’ai plusieurs conseils (gratuits) à donner aux Malgaches.
      1/ D’abord, ne copiez surtout pas les modèles occidentaux. On voit les résultats : pollution, changement climatique, chômage, dettes budgétaires, corruption, crise économique avec des répercussions mondiales dramatiques, guerres, etc. L’occident, c’est de la très grosse daube. Trouvez votre système.
      2/ Vous avez suffisamment de richesses pour pouvoir être heureux (ça, c’est absolument certain).
      3/ Ne vous laissez pas aller à la facilité en laissant des étrangers vous diriger (je pense aux orientaux fourbes). Vous n’êtes pas sans savoir que seule la Nature est apte à le faire (l’animisme est sûrement la croyance la plus proche de la Vérité)
      4/ J’ai fais un site d’accès totalement gratuit où vous pourrez trouver quelques indications (un ouvrage d’informations économiques et de droit en téléchargement libre). Ces indications avaient pour objet de lutter ici contre le capitalisme occidental, mais elles sont valables partout. En plus, j’y parle à mots couverts de votre situation.
      Pour y avoir accès, tapez : di Hétéro-Doxa
      Solidairement avec les Malgaches, et gardez espoir dans l’avenir, il est dans vos mains, si elles ne se couvrent surtout pas de sang.
      PS : mes opinions sont essentiellement « écolos-communistes-libertaires-chrétiennes ». Et quand je dit chrétiennes, c’est qu’elles n’ont rien à voir avec le catholicisme qui a si souvent collaboré avec les prétendues élites. Précisions faites pour savoir où vous allez.

    • 23 décembre 2015 à 13:31 | Stomato (#3476) répond à Le français-malgache

      >>Pour y avoir accès, tapez : di Hétéro-Doxa <<

      Par curiosité « saine » j’y suis allé.
      En parcourant quelques pages j’ai la nette impression que vous êtes du parti de Francis Blanche et de Pierre Dac !
      Contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre...
      Mais j’aime bien.

    • 30 décembre 2015 à 00:35 | Le français-malgache (#6962) répond à Stomato

      Bonsoir,
      Cher Stomato, désolé de vous contredire, mais je ne suis pas « contre » tout ce qui est « pour » et « pour » tout ce qui est « contre », mais pour la Liberté et contre tous les despotismes. Je me range aux côtés des gens qui respectent les autres, mais suis contre tous les salauds. Je suis Charlie, Brassens, Montesquieu, Stieglietz, Gandhi, Luther King, Mendela, Voltaire, Locke, Socrate, Sabaccon, La Boétie, More, La Barre, etc. et très proche des enseignements d’un Homme crucifié (inconnu, ou pas ?) . Bref, si vous me prenez pour un rigolo, alors tous les autres le sont aussi.
      Très cordialement et avec toujours de l’humour ; Olivier
      PS de la discussion jaillit la lumière

  • 26 décembre 2015 à 12:37 | kartell (#8302)

    La notion d’élite est un cache-misère ne pas avouer une réalité bien moins reluisante.

    Elle est celle d’une caste, née d’une domination sans partage de clans ethniques qui ne sont pas issus du mérite, pas davantage du travail ou des études mais celle destructrice des compromissions, des conflits d’intérêts et des détournements divers qui font de cette nation soit livrée au dépeçage interne avec un état sans colonne vertébrale, livré aux excès de toutes natures, orchestrés par les différentes présidences rapaces....

    Le pays est squatté par une ploutocratie féroce qui s’enrichit à un rythme crescendo jusqu’à transformer la pauvreté dans une obésité morbide ....

    Le chacun pour soi a pris le pas sur le collectif, devenu dorénavant obsolète avec, le plus souvent, un tempo tenu par des profiteurs insatiables...

    Le système sociétal n’est fiable qu’à ce prix, tout ce petit monde se tient par la barbichette en piochant son « dû » à chaque opportunité offerte ou qui se représente.....

    Les écoles du pays ne forme plus qu’une élite baclée tant elles ont un niveau bas, le salut est désormais ailleurs, tourné vers andafy pour ceux qui peuvent avoir la chance d’y accéder....

    Les rapaces ont pris le pouvoir sans vouloir le quitter, ils ont muselé toute forme de réforme possible plongeant ainsi la société dans un immobilisme mortifère où chaque tentative de réforme se solde par un sentiment prémonitoire de guerre civile...

    Les élites, les vraies, n’ont plus droit à la parole parce que les passe-droits, la force, l’intimidation ont pris le pouvoir sur toutes règles légales d’un état de droit dont l’existence n’est que factice et chanté uniquement par ceux qui détiennent les manettes du pouvoir ! ....

    On ne cherche plus le résultat pour l’entreprise mais uniquement les dessous de table qu’on pourrait engranger, l’économie est de facto prise en otage par un système parasitaire qui produit, aujourd’hui, ses effets nocifs entrainant le pays dans un chaos progressif ....

    Voir les choses autrement, ce serait donné raison au système actuel en imaginant qu’il pourrait se réformer de par lui-même mais à constater les réticences des uns et des autres à se remettre en question, on comprend aisément que l’impasse est totale et sans solution ....

    Le pouvoir n’est pas exercé pour gérer les affaires du pays mais uniquement pour disposer de l’autorité absolue en imposant son clan en faisant taire toute opposition, un partenaire jugé encombrant et de seconde zone....

    Il faut cesser de croire ou d’imaginer que demain sera meilleur ! Par quel artifice ou par miracle pourrait-on y parvenir ?....

    On entend déjà le bruit de bottes des anciens battus, piétinés aux portes d’un pouvoir qu’ils entendent reconquérir en 2O17 dans un remake programmé....

    Le salut national viendra de l’extérieur, entend-on de nouveau, laissant supposer que l’argent coulera de nouveau à flot comme une vague de tsunami mais l’erreur est immense de penser que les choses se dérouleront ainsi.....

    On rejoue systématiquement le même scénario, faute de pouvoir envisager un véritable changement, la continuité du médiocre alimente la spirale infernale et personne, aujourd’hui, n’a de solution plausible pour sortir la tête de l’eau, sauf en paroles et en promesses psalmodiées mais jamais tenues .....

    Les prophètes d’un avenir meilleur font rêver mais leurs vaticinations se font attendre depuis un demi-siècle !.....

  • 26 décembre 2015 à 13:51 | vatomena (#7547)

    Est ce que le peuple se laissera mourir en silence ?
    Une certaine élite malgache peut briller à l’étranger parceque làbas elle baigne dans un climat , un contexte propice .Mais ,revenue au pays ,cette élite est rapidement phagocytée. Elle s"aligne sur la médiocrité générale.Elle devient stérile . Elle est reprise par le cours commun de la vie à la malgache .

    • 26 décembre 2015 à 19:22 | kartell (#8302) répond à vatomena

      @ vatomena

      Le peuple n’a pas manifesté son désir de changer radicalement le scénario usé, écrit depuis des lustres, trop occuppé à assurer son maigre quotidien et à force de subir les aléas des pouvoirs successifs, il voit son avenir s’assombrir sans réagir....

      De cette situation figée, le pouvoir sait en profiter et les politiques en abusent en jouant sur les mots et les promesses sans lendemain....

      La diaspora n’est pas prête à se sacrifier pour des clopinettes sachant ce qu’elle perdrait en quittant ses acquits, ce qu’un certain nombre de ses compatriotes rêveraient d’avoir également....

      Nous sommes, aujourd’hui, dans cette situation où chacun camp ne céde rien préférant le statut-quo plutôt que d’envisager un changement entrainant des ruptures conséquentes avec un présent nauséeux....

      Le résultat est celui d’aujourd’hui, qui contente les seuls tenants du pouvoir tout en laissant le plus grand nombre dans la frustration et la rancoeur....

      Le problème est celui-là sans que l’on sache si les choses risquent d’évoluer vers un mieux général, mais prière de prévoir encore un long délai d’attente !....

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