Face à la récente grève du personnel de la JIRAMA, le président Andry Rajoelina a fait une déclaration surprenante, se disant « prêt à écouter » les employés après avoir largement contribué à la suspension prématurée du mouvement. Cette grève, qui a débuté mardi dernier, trouve son origine dans l’inacceptation du nouveau statut donné à la JIRAMA, devenue Société Anonyme (SA). Rappelons que ce changement, selon les autorités malgaches, ne signifierait en aucun cas une privatisation, mais s’inscrirait dans le cadre plus large du redressement de cette entreprise publique. Cette posture officielle vise à rassurer, mais elle peine à convaincre les syndicats et les observateurs.
Le président Rajoelina, invité à rencontrer le collectif syndical, a pourtant laissé entendre une méfiance envers d’éventuelles manipulations politiques dans le mouvement syndical, ajoutant une couche de suspicion et de tensions. S’il affirme vouloir « apporter des explications sur le chemin que nous suivons », il ne précise pas encore la date de cette rencontre, conditionnant son déroulement à une démarche « de bonne foi ». Une attitude qui pourrait bien cristalliser davantage les frustrations.
Mais la véritable question reste toujours ignorée par tous : qu’en est-il des coupures fréquentes d’électricité et d’eau que subissent quotidiennement les consommateurs malgaches ? Ni le gouvernement ni les employés semblent vouloir aborder ce sujet pourtant crucial, alors que ces services sont, rappelons-le, essentiels. Le dialogue est-il donc réservé uniquement aux enjeux internes à la JIRAMA, pendant que les usagers continuent de souffrir d’un service chaotique ?
La fracture entre les discours officiels, les revendications des employés et la réalité vécue par la population s’élargit. En attendant la fameuse rencontre avec le président, la patience des consommateurs malgaches se réduit comme une peau de chagrin, dans un contexte où les discours rassurants peinent à masquer une crise bien tangible du service public. Le défi reste entier : réconcilier la reprise en main de la JIRAMA, les aspirations du personnel et surtout, les attentes légitimes des usagers.
-----
Vos commentaires
Dialogue(débat)est l’un des piliers de la démocratie.
Et on n’a pas peur de discuter quand on est sur que la politique qu’on est en train de mettre en place, est la bonne.
Cette société mangozohozo a besoin d’un homme compétent avec un plan de redressement réaliste et pragmatique.
Répondre
Oui votre eunuque accepte de dialoguer après avoir payés les têtes syndicales et venir frimer et imposer son incompétence au près des employés qui risquent leur place s’ ils osent la ramener !
D’ abord il désamorce et désarme les leaders et ensuite il arrive en terrain neutre et conquis pour venir jouer le cador !
« La politique que vous menez et dont vous êtes sur » vous classe parmi les Pays les plus pauvres du monde, en totale dépendance des bailleurs pour « fonctionner » persiste et signe : looser petit larbin & fier de l’ être ...
Re-,
https://www.madagascar-tribune.com/Jirama-delestage-de-la-greve-des.html#forum602489
Répondre
Re-,
https://actutana.com/depeche/cest-le-redressement-de-la-jirama-qui-prend-le-plus-clair-de-notre-temps/
Re-,
Mais bon, c’ est comme d’ habitude le festival des occasions manquées :
https://www.madagascar-tribune.com/JIRAMA-les-employes-entament-une.html#forum602303
En même temps, les réalisations continuent.
Modernisation des infrastructures, investissements dans l’énergie, actions sociales et valorisation du tourisme. Le Président de la République multiplie les initiatives pour mettre l’île Sainte-Marie, au devant de la scène. C’est ainsi que le Président Andry Rajoelina, a bouclé hier un séjour de deux jours sur l’île Sainte-Marie. Un deuxième jour qui a été marqué par des inaugurations et des annonces. L’occasion pour le Président d’ériger l’île de Sainte-Marie en véritable vitrine du développement national.
Le point d’orgue de cette visite présidentielle a été l’inauguration de la route nationale secondaire RNS21, un axe stratégique de 89 km entièrement réhabilité. Un chantier d’envergure qui, selon les autorités, constitue la plus longue voirie jamais réalisée pour une seule Commune à Madagascar. Financé par la Banque mondiale (38 km) et l’OPEP Fund for International Development (51 km), le projet relie plusieurs localités clés de l’île dont Ravoraha, Ambodifotatra, Lokintsy et Ambodiatafana, du Sud au Nord, tout en incluant deux boucles touristiques autour du chef-lieu.
« Si Madagascar est aujourd’hui un pays abîmé et délabré, Sainte-Marie sera l’exemple de la reconstruction et du développement », a déclaré à cette occasion le Président Rajoelina dans son discours. Il a ajouté que l’île, désormais dotée d’une route praticable sur toute sa longueur, pouvait rivaliser avec les Seychelles en matière d’attractivité touristique.
Par amour
La transformation ne s’arrête pas à la route. Un parc solaire d’une capacité de 1 MW, implanté à Ambodifotatra, a également été mis en service. Ce nouveau dispositif permettra de doubler la production d’électricité de l’île, assurant une autonomie énergétique en journée et mettant fin aux délestages chroniques. « Ce parc solaire est un bien de l’Etat mis à la disposition de la JIRAMA, pour le bénéfice direct de la population », a précisé le Président.
Dans le même esprit de solidarité, le Chef de l’Etat a procédé à une vaste opération de distribution de vivres au profit de 4 000 familles en situation de précarité, sur le terrain de l’école Saint-Joseph. « Ce ne sont pas des gestes symboliques. C’est par amour du peuple que nous agissons concrètement », a-t-il souligné, en réponse aux critiques formulées par l’Opposition.
Par ailleurs d’autres projets structurants sont également dans les cartons, à commencer par la construction d’un port à Antsiraka, dans le District de Soanierana Ivongo, destiné à réduire à une demi-heure le délai du trajet entre la Grande île et Sainte-Marie. Des réhabilitations de routes vers Mananara, en passant par Soanierana Ivongo et Toamasina sont aussi prévues. Sur le plan local, le Président a promis la création d’entreprises, d’un village artisanal, d’un plateau sportif, d’une Maison des jeunes, et la livraison prochaine de cinq camions-bennes pour renforcer la propreté urbaine. Un marché ‘‘manarapenitra’’ sera également érigé, en concertation avec la Commune.(…) »
Répondre
Vakio hatramin’ny farany io ry NANDRA BOLOKY HIRAKIRAKA fa tena tranon-dainga no fakon’olona ilay président sucré du peuple sy ny forongony !
Amin’izao fotoana izao, tsy manana jiro, tsy manana rano, tsy manana fitokisana amin’ny fitondrana intsony ny vahoaka. Maro no miaina anaty fahantrana lalina. Tanora mitsoaka, orinasa mihidy, tantsaha mijaly. Kanefa tsy mbola misy vahaolana mazava sy matotraaroson’ny fitondrana.
Tonga ny fotoana hanovàna tanteraka ny fitondrana tsy mahay mitantana .Ny fanavotana an’i Madagasikara dia miankina amin’ny fiaraha-mientan’ny rehetra. Mila :
Fanavaozana mazava sy ifandaminana amin’ny JIRAMA
Fitondrana misokatra sy manaja ny feon’ny vahoaka .Vahaolana haingana amin’ny famatsiana rano sy herinaratra ho an’ny rehetra ;Aoka isika hiady ho amin’ny ho avy mendrika.
Tsy mitaky zava-mahagaga ny Malagasy , fa fitondrana manaja, firenena milamina, ary ho avy mazava no andrandrainy.Tsy miandry kabary intsony izao. Fa asa sy fanapahan-kevitra hentitra.
Madagasikara tsy maintsy misafidy : hilentika amin’ny haizina, sa hitsangana hiarina.
À Madagascar, suite au drame d’Ambohimalaza, ce drame qui conduit à la mort d’au moins 27 personnes après la consommation de nourriture suspecte lors d’une fête d’anniversaire près d’Antananarivo, une source médicale française affirme à RFI que des analyses réalisées à l’institut de médecine légale de Strasbourg à partir des prélèvements d’un patient décédé n’ont pas permis d’établir la cause des décès. Contrairement à ce qu’ont affirmé les autorités malgaches mercredi 9 juillet, elles n’ont pas permis non plus d’écarter le botulisme, l’une des pistes suspectée d’un point de vue clinique comme étant à l’origine des décès.
Ratovo,
Ireto Ratovo ireto no mpilaza abobo eto.
Tsy misy izany, tena hoe tsy misy na ny kodiny aza.
Fa ity misy ihany, fa tsy ampy fotsiny, mila hatsaraina ny fitsinjarain’azy. Aiza izany hoe tena tsy Misy jiro sy rano izany.
« assurant une autonomie énergétique en journée » !!!
Quand allumez vous la lumière ??? ah c’est vrai des que le soleil se couche vous dormez ...
Quelle frustration pour les détracteurs qui espéraient que cette grève de minorité des employés déclenchera la grève générale de fonctionnaires !
Alors que sans répression, ni menace, la grève s’éteint.
Là, la direction de cette société pourra continuer de mettre en exécution ce plan de redressement, sans résistance majeure.
Répondre
et vous avez payé combien pour désamorcer ce coup de semonce ?
« Wait & see » comme disait Mihaino ...
LOL
Le rezimanta mpisolelaka emprunte
la rhétorique
des médias officiels de Corée du Nord.
Cocotte
Tu.planes trop au ras du sol ,
tant est que
je ne vois même pas l’intérêt de te répondre...
– LES FOZAS ET LA FRANCAFRIQUE SONT A VOMIR ET A DÉGAGER
– En OUGANDA : IDI AMINE DADA l’avait compris et AVAIT JETÉ DEHORS TOUS LES INDIENS QUI POURRISSAIENT SON PAYS !
BASTA !
– LES JEUNES S’EN CHARGERONT !!!!
Aussi je préfère parler de faits économiques plus importants de nature à intéresser après la chute des fozas....
Même HS :
La CHINE , déjà un monstre économique, à vraiment le cul bordé de nouilles !
1) en juin on y découvre un IMMENSE GISEMENT DE LITHIUM, comme jamais vu !
2) juillet : on y découvre LE PLUS GROS GISEMENT AU MONDE D’OR PUR !!!!
Sachant déjà que la CHINE est LEADER MONDIAL DE PRODUCTION DE MÉTAUX RARES !!!!
La CHINE mène son bout de chemin ,
avec calme, assurance et sérénité
et elle n’a besoin ni de gesticulations, ni de vantardises comme un certain Trump .
Les « ALATRA BOTRY » comme fait francafrique ne l’intéressent pas !!!!!
La Chine certes a des ambitions impériales
( comme dans toute la zone de mer de Chine)....
mais il incombe aussi au partenaire aussi d’avoir le cran d’imposer le donnant-donnant
,dans le CADRE DE PARTENARIAT ÉGALITAIRE
ET NON D’ALLIANCE NI DE COOPERATION !
COMME C’EST LE CAS DU FERROVIAIRE INTERNATIONAL MAGNIGIQUE DU SUD EST AFRICAIN !!!!
– logistique de taille pour le TRANSPORT PONDEREUX DES MINERAIS exploités par les Chinois
– infrastructure à RUISSELLEMENT TOURISTIQUE , ECONOMIQUE ET COMMERCIALE E dynamisant le DÉVELOPPEMENT des pays concernés.
LA FRANCAFRIQUE N’AURA JAMAIS LA POSSIBILITE NI LES MOYENS DE COOPERER POUR DE GRANDS PROJETS
D’INFRASTRUCTURE !!!
Gesticulation et ILLUSION DE PUISSANCE : OUI
D’où putsch dans unnpays très pauvre pour placer à sa tête une marionnette dandy écervelée manipulable à volonté
NB que les KARANAS VAZAHA TARATASY qui mènent la danse francafricaine,
avec RAVATOMANGA ,
se fichent d’être au pouvoir !!!!
– ILS ONT LEUR HOMME A TOUT FAIRE OU PETITE ESCLAVE SOUMISE : RAJOELINA
Ry NANDRA kentrina sy dondrona ô , tsy misy na ny kodony aza ny rediredin’ny Foza mpisolelaka an’i Rainilainga fa FANAPOIZINANA no teny Ambohimalaza !
Le président sucré de Madagascar est maintenant dans la frustration totale et le désarroi que ses mensonges sur cette affaire sont mis au grand jour devant le monde entier ! Les intelligents détracteurs du régime jubilent ...
Dans l ’ombre , vous avez plus les coudées franches, pour agir et tirer les ficelles sans vous exposer aux retours indésirables de bâtons .
En première ligne vous avez droit à la notoriété, au culte de la personnalité (pour flatter votre Ego) et aussi , dans le meilleur des cas : aux tomates !
Répondre
Le mot d’ordre Foza :
« Voler l’argent de l’État pour capturer les sociétés d’État ».
Pour s’y faire, faire intervenir d’abord des bandits aguerris pour trafiquer les marchés publics.
Faire endetter ensuite la société à capturer.
Ensuite, les bandits débarquent dans la société pour apporter des solutions.
Les solutions s’opèrent et s’activent à coup de dettes au nom de la société.
Les chefs Foza orientent les subventions étatiques à destination des mafiosi implantés au sein de la société, ces derniers se chargent de siphonner les subventions tout en accélérant l’endettement de la société.
Fragmenter la société en laissant la gestion de la dette au niveau de la structure commerciale et distribution, et la structure de production aux mains des bandits.
Faire intervenir des privés alliés aux bandits pour contrôler progressivement la structure de production en impliquant la Banque Mondiale pour se porter garant du transfert des actifs et se décharger des passifs.
Les employés de la société sont progressivement réparties en deux catégories : les crapules et alliés seront récupérés et orientés vers la structure déjà sous contrôle, et les Inutiles et peu productifs sont abandonnés et laissés à la structure de distribution et commercialisation ainsi que la gestion des passifs. Cette deuxième catégorie forme le gros lot parmi les grévistes.
Formatés par des leaders syndicaux commissionnés par les bandits, les grévistes sont poussés à négocier leur avenir et destiné avec le grand chef des bandits.
A la fin du funeste processus, les dettes seront transformées en participation au capital de la nouvelle structure déjà sous contrôle tandis que la Banque Mondiale et le FMI vont s’occuper du plan social des employés deflates.
Finalement, les bandits vont gagner à tous les coups, s’enrichir avec les actifs et les ressources publiques...
Répondre