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Culturel

Littérature

L’eau de la Manangareza impressionne !

samedi 28 février 2009 | Arena R.

Le dicton est bien connu dans le pays, et particulièrement par les étrangers qui s’installent ici, à Madagascar. Boire l’eau de la Manangareza, cette rivière mystérieuse qui fera garder à tout jamais une nostalgie de la Grande île à ceux qui y boivent. Mais il n’y a pas que l’eau à Manangareza.

Maurice Ruch, un écrivain français, y a également puisé ses inspirations. En 2008, il a sorti un roman sur cette fameuse histoire de la rivière (édition Edilivre, Paris).

Le roman, fort de 383 pages, évoque l’aventure d’une étudiante en médecine, Christiane Blanchard, qui a rencontré Andrien Rakotobe, un étudiant malgache à l’université de Strasbourg au début des années 60. Ils se marièrent, s’installèrent à Vavatenina et gérèrent ensemble un dispensaire dans la localité. Hélas, elle a perdu très tôt son mari à cause d’un accident de la circulation. Néanmoins, elle a choisi de rester dans cette terre d’adoption avec ses deux enfants….

Love story

Tout au long du récit, c’est l’héroïne de cette love story interraciale, franco-malgache, Christiane Rakotobe née Blanchard, qui s’exprime bien que l’auteur soit un homme. Elle s’adresse toujours à la deuxième personne à son défunt mari pour évoquer l’éclosion de leur amour, la trame de leur courte vie commune, mais aussi les difficultés rencontrées dans le cadre de leur vie de couple et de médecins de brousse, jusqu’au drame final.

Maurice Ruch, cet ex-militaire du contingent ayant déjà travaillé à Madagascar au début des années 60 utilise un style précis, vivant et fluide pour restituer l’ambiance et les mentalités de l’époque ainsi que les difficultés éprouvées par une jeune fille française en s’installant au fin fond de la brousse avec son mari. Ses plusieurs visites dans le pays lui ont aussi permis de mieux décrire plusieurs lieux indiqués dans le roman.

« Seuls le village d’Andranomena, les personnages et l’histoire racontée sont fictifs », témoigne-t-il.

Best-sellers

Maurice Ruch est également connu pour ses articles publiés dans divers journaux ou revues françaises et allemandes, notamment sur l’œuvre humanitaire du père Pedro. Il est alors correspondant pour l’Alsace de l’œuvre caritative de ce prêtre. A part sa mission de deux ans au sein de l’armée, Maurice a déjà enseigné à l’école privée St-Jean à Antsiranana. Les plus férus du patrimoine et de l’archéologie devront reconnaître qu’il est le président fondateur d’un musée d’arts et traditions populaires en Alsace.

Sur le plan littéraire, il a un curriculum assez conséquent. Pendant plusieurs années, il a été interprète et traducteur juré d’allemand/français. Il est surtout l’auteur des best-sellers suivants : « La maison alsacienne à colombage » (Berger-Levrault en 1977), « La maison tradionnelle d’Alsace » (J.P Gyss en 1986), « Kochersberg, cœur vert de l’Alsace (Ponsing en 1992) et « Alsace-Les artisans d’hier et leurs emblèmes » (Pierron en 2001).

Les trois premières œuvres de ce militaire converti à l’écriture sont actuellement épuisées. Seuls « Alsace-Les artisans d’hier et leurs emblèmes » et « L’eau de la Manangareza » sont disponibles sur le marché. Ce dernier est vendu à 21 euros.

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