Les membres de l’association des « bouffes mobiles » ont rencontré la presse ce vendredi 22 juin à Analakely. Ils se plaignent de leur situation actuelle face à ce qu’ils qualifient de menaces émanant de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). L’histoire a commencé en octobre 2011 quand la Commune a envoyé une lettre d’expulsion pour quelques membres de cette association. Cette lettre les a obligé de cesser leurs activités quotidiennes selon les explications de Hanitra Ralalarison, présidente de cette association.
Devant cette situation, ils ont décidé d’amener l’affaire au tribunal car, disposant depuis quelques années d’une autorisation de vente, ils sont dans la légalité totale. « Normalement, quand une affaire passe entre les mains du tribunal, tous les actes de menaces doivent être arrêtés, a avancé la présidente. Or la commune n’a cessé d’envoyer ces hommes apportant cette lettre jusqu’à ce mois de juin ». Cet acte reflète l’abus de pouvoir de la part de la commune, ont-ils toujours avancé. La commune aurait même répondu que la décision du tribunal n’a aucune valeur par rapport à leur statut. Or personne n’est au dessus de la loi, selon toujours l’association. En plus, ce qui est intolérable, c’est qu’il y a deux poids deux mesures dans cette affaire car quelques membres de l’association seulement font partie des victimes. En outre, ces personnes ont plusieurs fois demandé une rencontre avec les responsables de la commune pour trouver la solution mais ces derniers les ont toujours ignorés. « Nous ne sommes pas contre l’aménagement effectué par la commune mais il est nécessaire de trouver une entente », ont-ils encore argué. Ces marchands craignent que la commune ne les remplace par d’autres personnes. Il est à noter qu’à Antananarivo, il existe actuellement près de 70 « bouffes mobiles ».
Recueilli par Haingo
Vos commentaires
A défaut d’avoir réglé le problème mineur des dahalos, les forces de l’ordre ont à leur actif d’avoir mis fin aux activités de ces individus extrêmement dangereux pour le pays que sont les opérateurs de « bouffes rapides » !
C’est vrai quoi ! Laisser des gens gagner dignement et utilement leur vie, c’est inconcevable ! Les citadins qui s’y restauraient n’ont qu’à aller bouffer au Colbert ou au Carlton, comme tout le monde ! CUA La honte !
Ka rehefa tsy manaraka ny lalana velona misy dia tsy maintsy hampiarina aminy ny lalana ka ! Tsy misy oaiaoiay zany ! Tonga dia Tac au tac ouz ny fitenenana izay. Mahazo mitory daholo daholo fa anjaran’ny fitsarana fotsiny no mi-tranche hoe mamo ve ty miantso polisy ty sa ça va tsara ! Raha sentiment foana mantsy no miainga eto tsy hisy raha vanona eto fa dia hifanenjika foana satria ny sasany miasa amin’ny fo fa tsy miasa amin’ny loha mùisaina tsara !
« Quelques membres de l’association seulement sont victimees... ».
Ne cherchez pas trop loin...
Vous avez déjà la réponse.
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Aleo ihany mankany @ tsy manara-dalana sy tsy manara-penitra raha izany anie e !
Firy amin’ireo mpivarotra hani-masaka eran’ny tanananà moa no manana fahazoan-dalana ? Ireo miseho milay nanara-dalana no henjehina sy akatona.
Tsotra ny vaha olana aza manara-dalana mivatota amin’izao. Rehafa tsy manana fahazon-dalana ianao inona no fahazon-dalana ho tsohahina eo.
Ny mpitondra fanjakana eto aza tsy ara-dalana ka aza mivaky loha fa samy mano ny saim-patany izao.
Bonjour.
Les membres de l’ association doivent faire corps ensembles et se montrer solidaires, devant cette discrimination sans justificatifs , à moins que chacun pensant à son gagne pain , se désolidarise , de son confrère .
L’ association doit au nom de tous ses membres doit demander des justificatifs à la CUA , si ce n ’est sa démission puisqu’ ils semblent n’ etre payés que pour envoyer des émissaires ou lettres d’ expulsion, donc comme le reste : inutiles .
jipo !
oust...
La CUA motive le droit d’expulsion au titre d’aménagement.
En effet, elle peut se prévaloir de la clause exorbitant de droit commun. Mais il appartient au tribunal administratif de statuer en dernier ressort. L’aménagement des lieux privés ou publics doit justifier la nécéssité d’avoir recours à l’expulsion, à charge pour elle d’indemniser les commerçants, et de trouver un compromis afin que ces derniers puissent continuer leurs activités.
La C.A. ne s’est jamais souciée du maintien de l’ordre à Antananarivo, c’est clair !
Devant l’explosion démographique qu’Antananarivo connaît depuis toujours les dirigeants et les gestionnaires de la C.U.A. ne sont jamais parvenus à avoir une VISION de ce que devra être cette ville des milles de toute sorte (ville des milles quartiers sordides, ville des milles brigands, ville des milles marchands ambulants, ville des mille etc...). L’équipe actuelle, parachutée par le P.H.A.T. et dirigée par un monsieur affairiste (qui se targue d’être un opérateur économique) plus habitué à fréquenter les casinos que les édifices cultuels veut faire de sa position un trempli politique pour devenir plus tard le "maire de la Ville des mille’’, il est en compétition avec un autre affairiste qui occupe pour le moment le poste de Vice-Premier Ministre chargé de l’Aménagement du territoire ! Qui des deux futurs candidats disposent d’une VISION digne de cette Ville des mille ?