Faute de délégation ministérielle en raison de la crise post Maputo II, c’est l’ambassadeur Bruno Ranarivelo qui a défendu la cause de Madagascar auprès de l’Union européenne (UE) et signé l’accord intérimaire de l’Accord de partenariat économique (APE). Ce fut le 29 août 2009 à Grand Baie, Ile Maurice quand l’UE a signé l’accord en question avec des pays du groupe régional d’Afrique orientale et australe (AfOA). Les pays qui ont signé sont la République de Maurice, les Seychelles, le Zimbabwe et Madagascar. Ont représenté l’UE lors de la cérémonie : Catherine Ashton, commissaire européenne en charge du Commerce, et Gunnar Wieslander, vice-ministre suédois du Commerce.
L’accord offre aux pays signataires de l’AfOA un accès immédiat et sans restriction aux marchés de l’UE (avec des périodes de transition pour le riz et le sucre), ainsi que des règles d’origine améliorées. Les pays de l’AfOA ouvriront progressivement leurs marchés au cours des quinze prochaines années, avec un certain nombre d’exceptions importantes qui reflètent leurs besoins de développement.
La commissaire Ashton a déclaré : « Nous disposons maintenant d’une base pour construire un partenariat commercial plus complet qui soutiendra les efforts déployés par les pays de l’AfOA pour bâtir des économies diversifiées et durables. Cet accord rassemble des pays variés dans le cadre d’un accord commercial unique avec l’UE, adapté aux besoins spécifiques de la région et reconnaissant sa diversité. »
La commissaire Ashton a rencontré des ministres d’un groupe élargi de pays de l’AfOA pour discuter des éléments de cet accord de partenariat complet, qui couvrira des domaines comme les services, les investissements, l’agriculture, les normes techniques, la facilitation des échanges et les règles liées au commerce. Les discussions ont porté sur des problèmes essentiels tels que la protection des industries naissantes et les taxes à l’exportation et les deux parties se sont convenues de poursuivre les négociations sans délai.
Pendant la conférence de presse, l’Ambassadeur de Madagascar à Maurice Bruno Ranarivelo a exprimé ses remerciements étant donné les problèmes connus. Il a remercié pour le grand support qu’il a reçu ainsi que la solidarité régionale. Les Comores et la Zambie ont reporté leur adhésion à une date ultérieure.
Le partenariat en matière de commerce et développement
Toutes les importations des pays ayant signé l’APE intérimaire ont bénéficié d’un accès au marché de l’UE en totale franchise de droits et de contingents depuis le 1er janvier 2008 (avec de courtes périodes de transition pour le riz et le sucre). Ces pays vont maintenant ouvrir leurs marchés aux importations de l’UE au cours des quinze prochaines années, en éliminant progressivement les droits de douane affectant, selon le pays, entre 80 % et 98 % de leurs importations en provenance de l’UE.
Parmi les produits exclus de cette libéralisation figurent des produits agricoles et manufacturés sensibles tels que le lait, la viande, les légumes, les produits textiles, la chaussure et l’habillement.
D’autres pays de la région tels que la République de Djibouti, l’Éthiopie, l’Érythrée, le Malawi et le Soudan participent aux négociations en cours d’un accord régional plus large et pourraient se joindre à l’accord plus tard.
En tant que pays les moins avancés, ils ont un accès en franchise de droits aux marchés de l’UE dans le cadre de l’initiative « Tout sauf les armes » et n’ont pas besoin de soumettre d’offre d’accès au marché pour signer l’accord et bénéficier des dispositions relatives à la coopération au développement et à la pêche pendant que les négociations en vue d’un accord plus complet se poursuivent.
Recueilli par Ben
Vos commentaires
– « Faute de délégation ministérielle en raison de la crise post Maputo II, c’est l’ambassadeur Bruno Ranarivelo qui a défendu la cause de Madagascar auprès de l’Union européenne (UE) et signé l’accord intérimaire de l’Accord de partenariat économique (APE). »
Forcément , les membres de la HAT , ministres etc......ont d’autre chat à fouetter ...leur siège pour l’intérêt supérieur de la nation ? Le reste peux attendre ?
Noue, roi ou reine de la critique destructive et des travaux finis !!!!Un(e) total(e) frustré(e).
Rakoto 09,
Tu as parfaitement raison de lui avoir attribué le qualificatif de « FRUSTREE »
1) elle est tjrs la 1° à poster de bon matin. Mr Le Breton ne doit pas s’en occuper assez pour qu’elle s’acharne systématiquement sur les autres : ici la HAT et sa clique
2) pour des sujets ou thèmes NEUTRES développés ici et qui ont attrait au développement de Mada (économie, éducation, agriculture,...), elle n’a rien à dire. C’est normal, elle a fait l’école SUPERIEURE DE CONCIERGERIE. Qu’est ce qu’on y apprend alors ? tout ce qu’elle développe ici à chaque post.
rakoto09, rabri :
Quoi que vous disiez , je suis anti FAT(Y) et j’ai le droit de dire ce que je veux ok ? Liberté d’expression oblige mes chers ! et certainement pas , je ne vais pas vanter que la HAT a fait de bon depuis qu’elle est là !
La vérité vous choque ? Il n’y a que la vérité qui blesse ! I’m sorry !
– La preuve, que les affaires du pays peuvent bien continuer sur les bons rails comme avant bien que des raccourcis ont été pris pour rediriger certains brebis égarés et trompés par les convoiteurs de Madagascar.
– Et si tout le monde soutenait l’intérêt malagasy par leur meilleur volonté... Tous pour un, un Portos.
on n’a pas d’article sur l’action de certains économistes.
mais il faut faire attention, ils veulent mener le pays au désastre par la création d’une monnaie de singes (ou de primates). ils ont echo auprès de la faty, bien sûr.
in Les Nouvelles de Mada.
HAT
De l’approche économique pour le changement
Les membres de la HAT ont poursuivi leurs travaux hier au palais d’Anosikely, dirigés par le vice-président Jean Lahiniriko. La réunion a porté sur un exposé présenté par un groupe d’économistes de l’université d’Antananarivo sur « l’approche économique pour le changement ».
Ce groupe a proposé une issue de sortie de crise économique par la création monétaire à partir des richesses nationales. Les intervenants ont expliqué qu’une ouverture ne nécessitant pas les bailleurs de fonds classique est envisageable à cet effet et « qui en conséquence ne tiendrait pas compte de la reconnaissance internationale, mais de la potentialité naturelle et intellectuelle des Malgaches et de la volonté politique des dirigeants ».
Pour ce groupe, la souveraineté nationale peut s’acquérir à partir de la Banque centrale et de la prise en main de la surliquidité, « gelée » au niveau des banques primaires. Par ailleurs, l’utilisation des bons du Trésor à bon escient s’ajoutant à tout ceci, demeure une voie de sortie. Car, ont-ils précisé, « actuellement, nous vivons une politique de répression financière ».
Pour les membres de la HAT, il s’agit surtout de mener une large campagne de médiatisation de cette politique auprès de la population, afin d’en faire une force de pression pour tout le peuple y compris les militaires et les politiques. En quelque sorte, il faudrait positiver cette approche par le biais de la population.