En vue de la réforme de la Jirama, une société dite déficitaire, le Fonds Monétaire International (FMI) a avancé la hausse des tarifs de la Jirama comme recours. Un avis qui est partagé par l’Etat Malagasy. Selon le ministre de l’Energie, Patrick Ramiaramanana, l’augmentation du prix de l’énergie devra suivre celui du pétrole sur le marché mondial. « De ce fait, cette hausse ne concernera pas uniquement Madagascar », a-t-il déclaré pour faire avaler la pilule.
Des études seront menées par l’ORE (Office de régulation de l’énergie) sur la fixation et le début de l’application de la majoration. Toutefois, la situation trésorière de la société s’améliore déjà précise-t-il. Cette amélioration se traduit par le fait que le paiement des dettes se fait actuellement en l’espace d’un mois contre 6 mois à un an auparavant, ce qui facilite les relations avec les fournisseurs. Il a tout de même reconnu que la balance entre les dépenses et les recettes n’est pas encore au point.
Fin des délestages ?
A propos des problèmes de délestage qui frappent actuellement la ville d’Antananarivo, il a expliqué que celles-ci sont causées par la défectuosité d’un groupe d’une capacité de 7 mégawatts. La commande pour les pièces de rechange a été effectuée.
A savoir qu’en période de pointe, le besoin est de 150 mégawatts. Ce qui correspond à la capacité de production. Selon les prévisions, la centrale de 40 mégawatts à Mandroseza sera opérationnelle au mois de janvier prochain, tandis que la mise en marche de la centrale hydroélectrique de Sahanivotry de 15 mégawatts ne sera plus pour longtemps, souligne toujours le ministre. Ce qui devra pour toujours éliminer les délestages. A Antsiranana, la centrale est déjà fonctionnelle. Pour Nosy-be, les groupes sont acheminés de Toamasina. La situation devra être complétement rétablie vers fin novembre. Les 50 autres groupes électrogènes sont en cours d’acheminement.
